Parmi les grands enseignements de cette nouvelle édition :

- Lors des trois premiers trimestres 2018 1000 IPOs (dont 302 au second trimestre) ont été réalisées pour un montant de 145,1 milliards de dollars (dont 47,1 au second trimestre). Cela représente une baisse de 18% en volume et une hausse de 9% en valeur par rapport à la même période en 2017.
- Pour ce troisième trimestre (juillet à juin) le secteur ayant concentré le plus grand nombre d’opérations est celui de la technologie avec 66 IPOs réalisées pour un montant total de 9,5 milliards de dollars, suivi du secteur des industriels avec 45 IPOs réalisées pour un montant total de 3,2 milliards de dollars. Le médical comptabilise quant à lui 40 IPOs, pour un montant total de 5,6 milliards de dollars.
- La zone Asie-Pacifique domine l’activité en nombre avec 48% du nombre total des IPOs et en valeur avec 43% du total.
« Dans un contexte de tensions géopolitiques mondiales ce 3eme Trimestre a été à la hauteur des attentes. Cependant, alors que le premier semestre 2018 a été marqué par des megadeals, l’introduction en Bourse de Licornes va probablement animer cette fin d’année. » commente Franck Sebag, associé EY.

Focus EMEIA (Europe, Middle East, Inde, Afrique)
- Depuis le début de l’année 2018, 325 IPOs ont été enregistrées pour un montant de 33,1 milliards de dollars.
- Le secteur le plus dynamique dans cette région pour le troisième trimestre est celui des technologies : 18 IPOs pour un montant de 230 millions de dollars.
- En France, 12 IPOs ont été enregistrées depuis le début de l’année, pour un montant total de 378 millions de dollars.

« Le retour de la volatilité et des conditions de marché plus difficiles ont conduit à une baisse significative du nombre d’IPOs dans le monde, en dépit des volumes levés en hausse grâce, entre autres, à la cotation de plusieurs licornes. Au sein de cet ensemble la France s’est révélée plus dynamique au troisième trimestre, traditionnellement calme, lui permettant d’augmenter significativement son nombre d’opérations sur les neuf premiers mois de l’année particulièrement sur Euronext Growth. Après un début d’année décevant, Euronext souffre toujours de l’absence de levées importantes et affiche une baisse significative des montants levés. Les projets à venir restent néanmoins intéressants sur une variété de secteurs et de tailles d’opérations, en espérant que les investisseurs se mobiliseront. » analyse Marc Lefèvre, associé France EY.

Franck Sebag et Marc Lefèvre, associés EY
EY (Ernst & Young)

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