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Communication financière des banques européennes : Défi pour la transparence 2015

KPMG publie la 9ème édition de son étude annuelle. L’affirmation d’un nouveau modèle bancaire.


Une « normalisation » de l’activité : les profits des banques européennes en 2014 ont progressé de 45%

Le profit cumulé des seize plus grandes banques européennes a progressé de 45% : 65 milliards d’euros en 2014 contre 45 milliards d’euros en 2013. Cette évolution traduit une nouvelle direction prise par le secteur bancaire marquée par une activité commerciale soutenue et une forte capacité des banques à innover et à engager la transformation digitale de leurs métiers.

Avec un recul de 38% sur un an, la charge de dépréciation sur les encours de prêts est à peine supérieure au niveau observé en 2007, confirmant la tendance baissière observée depuis le pic de 2009. Par ailleurs, malgré une instabilité des marchés, de nouvelles baisses des taux d’intérêts et une aversion au risque, la banque de financement et d’investissement affiche une progression de ses revenus (+2%).

Enfin, si les infractions réglementaires restent coûteuses (près de 29 milliards d’euro en 2014), les contraintes légales et réglementaires sont désormais appréhendées comme des risques inhérents à l’activité bancaire.

« Malgré des provisions et amendes qui atteignent presque 29 milliards d’euro, les résultats dégagés en 2014 progressent de 45%. L’année 2014 marque ainsi une nouvelle donne en matière de performance bancaire dans laquelle ces infractions réglementaires font désormais partie du paysage » commente Marie-Christine Jolys, Associée KPMG responsable du département Réglementaire Banque.

Les banques démontrent la qualité de leurs bilans

Si l’année 2014 est celle de l’entrée en vigueur de la réglementation Bâle 3 (CRD IV et CRR), avec des exigences réglementaires renforcées en matière de fonds propres, toutes les banques ont démontré leur capacité à générer du capital en affichant des niveaux de ratios largement supérieurs aux minima réglementaires. Le ratio de CET 1 moyen s’élève ainsi à 11 % pour un minimum de 4,5% au 31 décembre 2014. La plupart des banques anticipent déjà les exigences à respecter en pleine application de Bâle 3 à horizon 2019 ainsi que les nouveaux dispositifs en cours d’élaboration qui pourraient les obliger à augmenter le montant des fonds propres (Total Loss Absorbing Capacity).

Outre le niveau des ratios, la solidité des bilans a également été confirmée par les résultats de l’exercice de revue complète des actifs mené par la Banque Centrale Européenne (BCE). Les conclusions de cet exercice montrent, en effet, qu’un stress sévère et prolongé peut être absorbé par les banques sans besoin additionnel de fonds propres.

L’excédent de capital par rapport au seuil défini par la BCE a ainsi mis en évidence la pertinence de leurs procédures de gestion et la qualité de leurs actifs.

Les banques engagent leur transformation digitale

Tous les groupes reconnaissent les attentes des consommateurs quant à la technologie digitale et sont conscients des forts investissements à réaliser afin de rester à la pointe de l’innovation et répondre aux nouveaux modes de consommation de leurs clients. Les efforts engagés par les banques ont conduit au déploiement de plusieurs agences en ligne, à l’amélioration des sites internet, au développement des applications mobiles et à la généralisation de certains services de banque en ligne.

Cette révolution technologique exige néanmoins un niveau d’investissement massif d’une part pour contrer les risques liés à la cybercriminalité, et d’autre part pour limiter les pannes ou interruptions des services informatiques qui pourraient impacter la réputation, les résultats et la situation financière des banques.

« La progression des résultats, les ratios de fonds propres supérieurs aux minima réglementaires et les positions de liquidité illustrent la solidité et la capacité de croissance de ce nouveau modèle. Dans ce cadre, le désengagement presque achevé des Etats dans le capital des banques ayant contribué à leur sauvetage pendant la crise traduit des perspectives encourageantes. Ainsi, avec un recentrage sur les métiers coeur et des activités centrées sur la satisfaction des clients et l'innovation, le nouveau modèle bancaire doit maintenant faire ses preuves dans le temps et saisir les opportunités de développement et de croissance » conclut Marie-Christine Jolys, Associée KPMG responsable du département Réglementaire Banque.

Méthodologie de l’étude :
Communication financière des banques européennes
Défi pour la transparence 2015 : nouveau contexte, nouvel équilibre
Pour la neuvième année consécutive, KPMG a réalisé une étude comparative des rapports annuels de seize des plus grandes banques européennes : Barclays, BBVA, BNP Paribas, Commerzbank, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Lloyds Banking Group, HSBC, ING, Nordea, Royal Bank of Scotland, Santander, Société Générale, Standard Chartered, UBS, Unicredit. Le cabinet a analysé les résultats 2014, les discours des dirigeants, les activités de banques d’investissement et de banque de détail, les fonds propres, les évolutions en matière de gouvernance, de refinancement et de liquidité.

KPMG France
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Mardi 1 Septembre 2015




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