A la fin du 3ème trimestre, le ratio performance/budget semble satisfaisant et plusieurs options de financement intéressantes sont disponibles. A terme, l’on peut s’attendre pour l’an prochain à une augmentation des dépenses d’investissement et une focalisation accrue sur la croissance. Qui plus est, les CFO se déclarent favorables aux priorités financières et économiques définies par les nouveaux gouvernements régionaux et le gouvernement fédéral.

Incertitude en hausse
Le niveau général de l’incertitude financière et économique a augmenté pour la première fois en deux ans, a déclaré Thierry Van Schoubroeck, Partner de Deloitte et directeur de l’équipe chargée de l’enquête CFO. “Les événements géopolitiques, la dégradation des perspectives économiques pour la zone euro et l’inquiétude quant à l’économie mondiale préoccupent les CFO.”

L’appétit pour le risque demeure solide
La volonté d’accroître le risque dans les bilans reste nettement supérieure à la moyenne sur plusieurs années. Les organisations parviennent à lever assez facilement des capitaux : le crédit est bon marché et plus disponible aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été depuis 2009. “Une large majorité des CFO pense que les tarifications et les conditions d’emprunt ne changeront pas au cours des six prochains mois et de nombreuses entreprises disposent de plusieurs options de financement interne », a souligné Thierry Van Schoubroeck.

Les CFO accueillent favorablement la nouvelle politique économique et financière
La formation du nouveau gouvernement fédéral mis en place le 11 octobre était toujours en cours au moment de l’enquête. Mais pour la première fois depuis le lancement de l’enquête CFO en 2009, les CFO se déclarent satisfaits des priorités énoncées dans la politique financière et économique et de son impact potentiel sur la réussite de leur entreprise.

Pour les CFO, les trois axes les plus profitables concernent la baisse des charges sociales pour les employeurs, l’allègement de l’impôt des sociétés et la suspension de l’indexation automatique des salaires. Ces trois mesures ont été en partie inscrites au programme du gouvernement.

“Dans l’édition précédente de l’enquête, nous avions relevé que de nombreuses entreprises étaient prêtes à investir, pourvu que les perspectives à long terme soient claires. La stabilité politique et la prévisibilité des réglementations sont des facteurs essentiels à cet égard. Il appartient désormais aux gouvernements régionaux et fédéral de répondre à cette attente,” a souligné Thierry Van Schoubroeck.

A propos de l’enquête
L’édition du 3ème trimestre 2014 de l’enquête CFO de Deloitte Belgique a été réalisée entre le 12 et le 30 septembre 2014. Au total, 66 CFO y ont répondu. Les CFO qui ont participé travaillent dans toute une série de secteurs. 19% des sociétés participantes réalisent un chiffre d’affaires de plus de €1 milliard, 36% entre €100 millions et €1 milliard et 45%, moins de €100 millions.

Téléchargez ci-dessous l’étude (PDF 24 pages en anglais)

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