L’objectif, est d’arriver d’ici 2020 à une réduction de 40.000 tonnes équivalent carbone. Cela passe par quatre pistes prioritaires: 20% de réduction des émissions totales de la filière vins en Gironde, 20% d’économies d’énergie, 20% d’énergies renouvelables, 20°%
d’économies d’eau.
Plus concrètement, il apparaît que l’on peut fortement diminuer certaines dépenses inutiles, dans trois secteurs: le verre, le fret, le fioul. Concernant le verre, on peut alléger le poids des bouteilles, comme vont le faire les Champenois. La ménagère qui monte son marché au 3ème étage n’est pas toujours sensible au marketing de la bouteille lourde... Le fret pourrait se porter sur le transport maritime et ferroviaire, au détriment du camion, et surtout de l’avion, principal émetteur de gaz à effet de serre. Les économies de fioul seraient réalisées en limitant les passages de tracteurs ou de voitures inutiles.
Par ailleurs, l’interprofession recommande de récupérer les sarments pour le chauffage, de ne pas gaspiller l’eau, d’isoler les bâtiments, de limiter les déplacements en avion et en voiture, et de diminuer les intrants type engrais chimiques et produits phytosanitaires, quand ils ne sont pas indispensables. La récupération, et le recyclage, des emballages vides, sont recommandés, ainsi que l’installation d’énergie solaire là où c’est possible, la réduction des consommations de gaz et d’électricité, la mise en commun des machines et des voitures pour les traitements et les déplacements, et plus généralement l’emploi de matériaux recyclables.

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