Dans cette étude de KPMG, George Samman, co-auteur, met en lumière certains des défis auxquels sont confrontés les blockchains privées et les grands livres distribués.
D'après lui l'obtention d'un bon consensus est vraiment difficile et quelques-uns des esprits les plus brillants dans l'écosystème blockchain en viennent à conclure que la technologie blockchain en l'état ne se révèle pas être la réponse appropriée.
D'après lui l'obtention d'un bon consensus est vraiment difficile et quelques-uns des esprits les plus brillants dans l'écosystème blockchain en viennent à conclure que la technologie blockchain en l'état ne se révèle pas être la réponse appropriée.
"D'une façon basique, déclare-t-il, nous pouvons nous référer au consensus informatique dans le domaine des systèmes distribués. Dans ce contexte, c'est un moyen pour les nœuds de se mettre d'accord sur la validité d'une transaction et de mettre à jour le grand livre avec un ensemble cohérent de faits confirmés."
Il ajoute : "Les mécanismes de consensus sont censés conserver les données en synchronisation et ordonner les transactions hors les principaux problèmes qui surgissent et qui font l'objet de recherches sont la stabilité et le temps de réponse du réseau."
En fait la plupart des documents publiés sur ce sujet du consensus proviennent de sources universitaires et des applications dans d'autres industries telles que le contrôle de la circulation aérienne ou la stabilisation des avions. Les défis sont très différents des défis de consensus des marchés financiers et les questions sont très différentes.
Un autre problème technique est celui de l'interopérabilité avec les systèmes existants et potentiellement entre les différents réseaux de blockchains. Comment ces "ledgers" pourront interagir si ils sont construits séparément pour différents types d'actifs et fonctionnent avec la technologie de l'infrastructure du marché existant ?
Le rapport observe également que même le "célèbre" consortium bancaire R3CEV ne construit pas une blockchain. En fait certaines personnes pensaient que la technologie du grand livre distribué privé serait la panacée universelle pour nous guérir de tous les "maux" des blockchains publiques (transparence totale du réseau, exploitation des miners, centralisation potentielle, acteurs anonymes et vitesse lente des transactions) mais au final ce n'est pas le cas. R3 a réalisé avec son "application" Corda que les problèmes financiers qu'il visait à résoudre n'étaient pas compatibles avec la techno blockchain en l'état actuel.
George Samman ajoute que pour lui le consensus est une fonctionnalité et non un bug. "La blockchain est une machine à transparence comme jamais nous n'en avons connu. Par conséquent, si vous voulez bâtir ou utiliser une blockchain, recherchez les cas d'utilisation où la transparence totale est appropriée. Il y a trois questions auxquelles vous devez répondre afin de vous guider dans votre prise de décision :
1) Qui êtes-vous?
2) Qu'est-ce que vous voulez atteindre ?
3) Qui seront les nœuds ?
Si vous pouvez répondre à ces questions c'est que vous êtes en mesure de déterminer le consensus et les types d'autorisations que vous souhaitez configurer dans votre expérience blockchain."
Il conclut : "Connaître les types d'entités qui vont être impliqués dans la transaction, ainsi que le type d'actifs utilisé sont également de grands progrès."
"Nous en sommes au tout début du cycle de l'innovation et le problème est que le battage médiatique a boosté la promesse de livrer rapidement des solutions concrètes et que dans la réalité ces livraisons tardent à éclore".
"C'est la triste réalité mais parfois obligatoire pour attirer les investissements indispensables au développement de la technologie naissante."
Téléchargez ci-dessous l'étude intégrale "Consensus: Immutable agreement for the Internet of value" (PDF 28 pages)
Il ajoute : "Les mécanismes de consensus sont censés conserver les données en synchronisation et ordonner les transactions hors les principaux problèmes qui surgissent et qui font l'objet de recherches sont la stabilité et le temps de réponse du réseau."
En fait la plupart des documents publiés sur ce sujet du consensus proviennent de sources universitaires et des applications dans d'autres industries telles que le contrôle de la circulation aérienne ou la stabilisation des avions. Les défis sont très différents des défis de consensus des marchés financiers et les questions sont très différentes.
Un autre problème technique est celui de l'interopérabilité avec les systèmes existants et potentiellement entre les différents réseaux de blockchains. Comment ces "ledgers" pourront interagir si ils sont construits séparément pour différents types d'actifs et fonctionnent avec la technologie de l'infrastructure du marché existant ?
Le rapport observe également que même le "célèbre" consortium bancaire R3CEV ne construit pas une blockchain. En fait certaines personnes pensaient que la technologie du grand livre distribué privé serait la panacée universelle pour nous guérir de tous les "maux" des blockchains publiques (transparence totale du réseau, exploitation des miners, centralisation potentielle, acteurs anonymes et vitesse lente des transactions) mais au final ce n'est pas le cas. R3 a réalisé avec son "application" Corda que les problèmes financiers qu'il visait à résoudre n'étaient pas compatibles avec la techno blockchain en l'état actuel.
George Samman ajoute que pour lui le consensus est une fonctionnalité et non un bug. "La blockchain est une machine à transparence comme jamais nous n'en avons connu. Par conséquent, si vous voulez bâtir ou utiliser une blockchain, recherchez les cas d'utilisation où la transparence totale est appropriée. Il y a trois questions auxquelles vous devez répondre afin de vous guider dans votre prise de décision :
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