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Belgique | Les professionnels de la fiscalité et de la finance demandent un tax shift allant de l’imposition des revenus du travail vers un impôt sur la consommation et l’environnement

Un sondage de Deloitte auprès de 150 professionnels de la fiscalité et de la finance suggère que, au cours de l’année passée, quatre entreprises sur cinq ont subi un contrôle fiscal ou ont reçu une demande de renseignements.


L’équipe Tax & Legal de Deloitte a annoncé les résultats d’un sondage mené aujourd’hui auprès de 150 professionnels de la fiscalité et de la finance lors de leur Forum Tax & Legal annuel à Bruxelles. Les participants proviennent principalement de groupes multinationaux, de grandes entreprises belges ou de PME. Le questionnaire d’aujourd’hui a testé leur réaction dans le climat fiscal et d’investissement actuels. Les années précédentes, il apparaissait clairement que les experts trouvaient les charges sur le travail trop élevées. Cette année, dans leurs réponses relatives au tax shift, il est apparu que la plupart des experts fiscaux souhaitent un glissement vers un impôt sur la consommation et l’environnement.

Les principales conclusions sont :

- Les années précédentes les experts fiscaux et financiers pensaient unanimement qu’une diminution des charges liées au travail devait être la priorité numéro un du gouvernement. Aujourd’hui, le sondage a porté sur d’autres mesures qui, outre la diminution des charges liées au travail, sont cruciales afin de maintenir l’attractivité de la Belgique pour les investisseurs étrangers. 38% des sondés trouvent qu’une diminution du tarif nominal de l’impôt des sociétés (34%) est prioritaire. En deuxième lieu, un tiers des sondés choisit la stabilité fiscale pour renforcer la position concurrentielle de la Belgique.

- La majorité des sondés (27%) plaident pour un glissement des charges fiscales liées au travail vers une augmentation des impôts relatifs à l’environnement. En deuxième lieu (23%), les sondés choisissent une augmentation du taux de la TVA ou une augmentation de l’assiette TVA. D’autres alternatives qui ont recueilli moins de voix sont une augmentation des taxes sur l’immobilier (sur base des revenus réels / de la valeur réelle locative), une imposition effective sur les plus-values réalisées sur actions et un impôt sur le patrimoine. Une minorité absolue demande une augmentation du précompte mobilier (4%).

- Quatre sondés sur cinq déclarent qu’au cours des deux années dernières ils ont fait l’objet d’un contrôle fiscal ou ont reçu une demande de renseignement. Ce résultat confirme la recrudescence des contrôles fiscaux en Belgique.

Deloitte Belgium


Les médias du groupe Finyear


Jeudi 12 Février 2015




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