Hausse du taux de chômage dans les économies développées
Aux Etats-Unis, le taux de chômage, qui était tombé à presque 4 %, a amorcé une remontée dès le début 2007. Les créations d’emplois ont progressivement décéléré, pour déboucher sur une réduction des effectifs depuis le début 2008. En septembre, le taux de chômage, supérieur à 6 %, a ainsi retrouvé son point haut de la mi-2003. Dans la zone euro, le chômage ne s’est infléchi que début 2006. Jusqu’au deuxième trimestre 2008, des créations nettes d’emploi ont continué à être enregistrées. Mais les effectifs se sont probablement contractés dès le troisième trimestre, comme le laisse penser la remontée du taux de chômage de 7,2 % en mars à 7,5 % en août. Face au net affaiblissement de l’activité économique, le chômage est aussi orienté à la hausse au Royaume-Uni depuis le début de l’année. Il en est de même au Japon. Dans les pays émergents, la situation est plus difficile à apprécier compte tenu d’une organisation moins structurée du marché du travail, comme en Chine ou en Inde. Au Brésil ou en Russie, le taux de chômage continuait à baisser selon les données les plus récentes. Mais si l’activité ralentissait fortement aussi dans ces pays, le nombre de demandeurs d’emploi pourrait s’accroître.
Une remontée jusqu’où ?
L’ampleur de la remontée du chômage sera naturellement fonction de l’amplitude du ralentissement économique et de sa durée. Les conditions démographiques peuvent également jouer, notamment en Europe, où la progression de la population active devrait ralentir. Toujours en Europe, les réformes mises en oeuvre pour fluidifier le marché du travail pourraient aussi contribuer à limiter l’ampleur du mouvement haussier. Aussi bien dans la zone euro qu’au Royaume-Uni, en dépit de son augmentation récente, le taux de chômage reste bien inférieur au niveau atteint au milieu des années 1990.
Alain Henriot
www.coe-rexecode.fr
Aux Etats-Unis, le taux de chômage, qui était tombé à presque 4 %, a amorcé une remontée dès le début 2007. Les créations d’emplois ont progressivement décéléré, pour déboucher sur une réduction des effectifs depuis le début 2008. En septembre, le taux de chômage, supérieur à 6 %, a ainsi retrouvé son point haut de la mi-2003. Dans la zone euro, le chômage ne s’est infléchi que début 2006. Jusqu’au deuxième trimestre 2008, des créations nettes d’emploi ont continué à être enregistrées. Mais les effectifs se sont probablement contractés dès le troisième trimestre, comme le laisse penser la remontée du taux de chômage de 7,2 % en mars à 7,5 % en août. Face au net affaiblissement de l’activité économique, le chômage est aussi orienté à la hausse au Royaume-Uni depuis le début de l’année. Il en est de même au Japon. Dans les pays émergents, la situation est plus difficile à apprécier compte tenu d’une organisation moins structurée du marché du travail, comme en Chine ou en Inde. Au Brésil ou en Russie, le taux de chômage continuait à baisser selon les données les plus récentes. Mais si l’activité ralentissait fortement aussi dans ces pays, le nombre de demandeurs d’emploi pourrait s’accroître.
Une remontée jusqu’où ?
L’ampleur de la remontée du chômage sera naturellement fonction de l’amplitude du ralentissement économique et de sa durée. Les conditions démographiques peuvent également jouer, notamment en Europe, où la progression de la population active devrait ralentir. Toujours en Europe, les réformes mises en oeuvre pour fluidifier le marché du travail pourraient aussi contribuer à limiter l’ampleur du mouvement haussier. Aussi bien dans la zone euro qu’au Royaume-Uni, en dépit de son augmentation récente, le taux de chômage reste bien inférieur au niveau atteint au milieu des années 1990.
Alain Henriot
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