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La crise donne aux dirigeants du Capital Investissement l’occasion de changer les règles du jeu

La crise financière se poursuit et continue de dévaster de nombreuses économies du monde entier. L’accès aux capitaux devient de plus en plus compliqué et de plus en plus onéreux. La réticence des banques à débloquer des crédits a pour origine une incertitude très largement répandue quant à la durée, l’intensité et les conséquences de la crise actuelle. Conséquence immédiate, le secteur du capital-investissement se doit de relever des défis majeurs alors qu’il avait bénéficié d’une croissance sans précédent durant la dernière décennie grâce, en partie, à un accès sans limites à des crédits bon marché.


La crise donne aux dirigeants du Capital Investissement l’occasion de changer les règles du jeu
Une nouvelle étude du cabinet Celerant Consulting, menée par « the Economist Intelligence Unit » auprès de 222 dirigeants de Capital-Investissement en Europe et aux Etats-Unis, révèle que 53% de ces dirigeants croient en une reprise relativement rapide de l’économie. En revanche, les avis sont partagés quant à la date de reprise complète de l’activité: quand les américains sont très divisés (un tiers pense que la reprise se fera « avant 2010 », un autre tiers « courant 2010 » et un dernier tiers « pas avant 2010 »), un large consensus (78%) se dégage chez les dirigeants français autour de « courant 2010 ».

Pour Jacques Brun, nouveau Président de Celerant Consulting France, “le secteur veut croire en une reprise de l’activité courant 2010. Mais sur quelle base ? Le futur reste quand même très incertain.”

Quelle situation pour 2009 ?
Malgré un optimisme affiché pour une reprise rapide, les interrogations demeurent pour l’année 2009. La grande majorité des sondés prévoient une baisse en volume et en valeur de leur activité (respectivement 78% et 71%) L’attentisme est de rigueur puisque 66% des dirigeants déclarent ne pas vouloir investir pour le moment et attendre le moment venu pour mener des opérations plus intéressantes.

Des changements sont nécessaires, encore faut-il savoir comment ?
L’étude révèle également que l’ensemble de la profession, à 96%, reconnaît que la crise financière va bouleverser les habitudes du secteur et imposer une nouvelle façon d’opérer les investissements. Mais si les professionnels s’accordent sur la nécessité de changer, aucun consensus ne se dégage sur la manière de conduire ce changement.
20% des dirigeants pensent qu’il faut réinventer complètement le modèle financier – ce qui n’est guère surprenant lorsqu’on voit l’assèchement du crédit et la faiblesse des levées de fonds du fait de la crise. D’ailleurs un dirigeant sur cinq espère que la crise poussera le secteur à se consolider.

Il y a un certain goût de l’aventure.
Lorsqu’il s’agit de définir des objectifs en matière d’investissements dans la période de crise actuelle, il est probable que les stratégies conventionnelles vont rester la norme pour la plupart des sociétés de capital-investissement. Néanmoins, une minorité notable des dirigeants interviewés a exprimé un certain appétit pour l’aventure. Plus de 40% de ceux qui ont participé à cette enquête ont tendance à s’écarter de la zone où ils se sentent à l’aise, aussi bien sur le plan sectoriel (44%), que sur le plan géographique (45%). Parmi les secteurs qui vont attirer de nouveaux investissements, celui de la Santé se classe au premier rang pour près de la moitié des participants à cette enquête, suivi par le High Tech et les Télécommunications.

Toute l’attention se porte sur le portefeuille de clients.
Même si 41% des personnes interrogées déclarent avoir toujours participés très étroitement à la gestion des sociétés faisant partie de leur portefeuille afin d’en obtenir la valeur maximale, un tiers des personnes interrogées envisage de gérer de façon plus étroite qu’auparavant leurs portefeuilles que ce soit parce qu’ils disposent tout simplement de plus de temps pour faire la publicité des entreprises figurant dans leurs portefeuilles, ou encore parce qu'ils sont à la recherche de liquidités plus importantes dégagées par les performances de ces entreprises ou enfin parce qu’ils veulent concrétiser un tout autre objectif.

Un marché favorisant le recrutement de spécialistes opérationnels pour augmenter la performance de leurs portefeuilles.
Un quart des participants à cette enquête affirment qu’ils envisagent d’augmenter le nombre de professionnels du capital investissement qu’ils comptent engager, malgré la situation actuelle. Et ceux qui vont obtenir ces nouveaux emplois vont être des spécialistes opérationnels et non plus des analystes financiers ou des professionnels des investissements, ce qui reflète peut-être l’intention des sociétés de capital investissement de s’impliquer plus dans les activités de gestion au jour le jour des entreprises qui font partie de leurs portefeuilles.

Jacques Brun estime que “la crise du crédit signifie la fin de l’argent facile, même si la profession affiche un certain optimisme. A très court terme, les investisseurs ont commencé à intégrer l’amélioration de la performance comme élément de valorisation de leurs investissements. Ils se concentrent sur leurs portefeuilles existants pour maximiser à court terme la rentabilité opérationnelle et garantir une croissance à long terme. Heureusement des gisements importants de productivité existent

1. L’EIU a interviewé, en octobre 2008, 222 dirigeants américains et européens (France, UK, Allemagne, Benelux et Scandinavie) dont 31 dirigeants français de sociétés en Capital- Investissement.
2. 47% des entreprises interrogées affichent un portefeuille supérieur à 500 millions de dollars.

A propos de Celerant Consulting
Celerant Consulting est un cabinet international de conseil en management spécialisé dans la mise en oeuvre des stratégies d’entreprises. Nous aidons les grands groupes internationaux à améliorer durablement leurs performances. Au coeur de la conduite du changement se trouve notre approche
Closework®. Les consultants Celerant travaillent étroitement à tous les niveaux de l’entreprise pour obtenir des résultats mesurables et pérennes. En 2007, nous avons aidé nos clients à réaliser plus d’un milliard dollars de gains. Au cours de ces 21 dernières années, Celerant est devenu le principal acteur indépendant sur le segment du conseil opérationnel avec un chiffre d’affaires de 170 millions de dollars en 2007.
www.celerantconsulting.com

A propos de l’Economist Intelligence Unit
L’Economist Intelligence Unit est le département Etudes stratégiques du groupe The Economist. Au travers de notre réseau mondial comprenant 650 analystes, l’EIU évalue et prévoit continuellement les conditions politiques, économiques et d'affaires dans 200 pays. En tant que leader mondial dans la réalisation d’études, l’EIU aide les dirigeants à prendre les meilleures décisions d'affaires en leur fournissant l'analyse opportune, fiable et impartiale sur des tendances mondiales du marché et des stratégies d'affaires.
www.eiu.com

Etude complète dans le PDF ci-dessous

Jeudi 20 Novembre 2008




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