L’un des enjeux majeurs de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises est de donner à ces dernières davantage d’ancrage dans la société et, partant, plus de visibilité et plus de stabilité. Encore faut-il qu’elles puissent faire valoir clairement leur situation en la matière et, pour reprendre une terminologie comptable connue, montrer une “ image sincère et fidèle ” sur ces aspects. L’objectif de l’étude que nous présentons pour la sixième année consécutive est donc d’évaluer la qualité de l’image sociétale proposée par les entreprises, c’est-à-dire le degré de réponse des entreprises aux attentes d’une société en proie à l’incertitude. Plus simplement, nous nous attachons à évaluer ce qui est dit, à identifier ce qui ne l’est pas, à différencier ce qui est communiqué avec précision et ce qui reste flou ou du registre de la déclaration.
En analysant la qualité de l’image exposée par les entreprises, nous mesurons la cohérence de leurs politiques sociales et environnementales, leur aptitude à maîtriser la complexité, à justifier les éventuels signaux et informations défavorables et à relever les défis. En outre, un rapport transparent est susceptible de susciter des questions de qualité, plus approfondies, de la part des parties prenantes de l’entreprise et, en conséquence, de mettre en évidence de nouveaux axes de progrès de la politique sociale et environnementale de l’entreprise.
Quelques repères pour commencer
A quelques exceptions près, le niveau de transparence des rapports progresse peu. Cette tendance, observable depuis trois ans, semble indiquer que les méthodes de reporting internes sont considérées comme acquises. Pour autant, l’étude souligne la persistance de nombreux espaces de progrès qui nécessitent d’être explorés. On relève également plusieurs tendances pouvant être considérées comme légitimes, mais qui présentent également des faiblesses que nous commentons infra.
La sélection des enjeux
Parmi ces faiblesses, on note une propension des entreprises à structurer...
Suite dans le PDF ci-dessous
En analysant la qualité de l’image exposée par les entreprises, nous mesurons la cohérence de leurs politiques sociales et environnementales, leur aptitude à maîtriser la complexité, à justifier les éventuels signaux et informations défavorables et à relever les défis. En outre, un rapport transparent est susceptible de susciter des questions de qualité, plus approfondies, de la part des parties prenantes de l’entreprise et, en conséquence, de mettre en évidence de nouveaux axes de progrès de la politique sociale et environnementale de l’entreprise.
Quelques repères pour commencer
A quelques exceptions près, le niveau de transparence des rapports progresse peu. Cette tendance, observable depuis trois ans, semble indiquer que les méthodes de reporting internes sont considérées comme acquises. Pour autant, l’étude souligne la persistance de nombreux espaces de progrès qui nécessitent d’être explorés. On relève également plusieurs tendances pouvant être considérées comme légitimes, mais qui présentent également des faiblesses que nous commentons infra.
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