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Kurt & Salmon | La Finance durable pour repenser le capitalisme

La Finance durable. La crise a permis de remettre sur le devant de la scène la notion de « finance durable ». Une expression qui désigne des modes d’investissements qui prennent en compte aussi bien la performance des entreprises que leur responsabilité sociale et environnementale.


Kurt & Salmon | La Finance durable pour repenser le capitalisme
La crise financière qui sévit au niveau international est qualifiée par certains de « crise du capitalisme ». Ce branle-bas financier agirait finalement comme une alarme soulignant les défauts du capitalisme et serait une opportunité de les corriger. La « finance durable » émerge comme l’une des pistes de réflexion permettant de repenser le capitalisme. Il s’agit d’un mode d’investissement qui concilie la performance financière des entreprises et leur responsabilité sociale et environnementale (RSE) en prenant en compte des critères sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance.

Concrètement, la « finance durable » concerne un grand nombre d’activités. Il peut s’agir du financement d’énergies renouvelables ou de technologies de production plus propres. Elle peut également désigner la prise de participation dans des fonds d’investissement socialement responsable (ISR) qui permettent d’investir dans des entreprises responsables socialement et environnementalement. Enfin, la « finance durable » c’est aussi l’adoption de normes industrielles telles que les Principes d’Equateur ou ceux élaborés par l’ONU. Ces normes déterminent les critères environnementaux et sociaux à prendre en compte avant de financer un projet.

Si jusqu’à présent les activités de « finance durable » étaient largement guidées par des convictions, elles pourraient désormais intéresser de plus en plus d’investisseurs pour des raisons de sécurité. En étant plus transparents et ne reposant pas sur des jeux de spéculation, les modes d’investissement « durables » rassurent les investisseurs. De plus, la prise en compte de la responsabilité sociale, environnementale et sociétale des entreprises dans leur financement permettrait que le monde financier ne soit plus déconnecté de l’économie réelle. Les entreprises qui diminuent leurs impacts environnementaux et s'investissent dans le développement du territoire seraient récompensées en bénéficiant de plus de financements. La « finance durable » n’est finalement qu’un juste retour des choses.

F. Lafforgue
Managing Partner Ineum Consulting

Lundi 24 Novembre 2008




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1.Posté par poilagrather le 25/11/2008 22:43 | Alerter
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L'auteur ne sait pas comment fonctionne réellement la finance durable. son article 'tient la route' jusqu'au dernier paragraphe qui en sort. Tels qu'ils sont fabriqués à ce jour, les fonds dits durables ne sont pas plus sûrs que les autres (même volatilité), pas plus transparents (ils respectent la réglementation de l'AMF comme les autres), ni plus ni moins spéculateurs que les autres (puisque gérés de façon très comparables par les mêmes très grandes banques) ; d'ailleurs c'est quoi la spéculation ? un épargnant qui achète en espérant une hausse des cours ne spécule t'il pas ? ce sera la même chose avec fonds dit durable. Enfin, il n'a pas à ce jour été prouvé que la finance durable avait trouvé LE moyen d'identifier objectivement les sociétés dites responsables. Les fonds dits durables financent probablement autant de sociétés non durables que supposées durables !! Ce n'est pas donc rendre service au malade (l'économie mondiale) que de lui prescrire aveuglément un succédané quand on cherche un vrai médicament pour une vraie guérison.

2.Posté par H. Le Teno le 27/11/2008 10:40 | Alerter
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Votre article fait une bonne part au concept d'Investissement Socialement Responsable.
Cette vision me semble souvent trop française et très conceptuelle, fondée généralement sur le souhait d'une économie réconciliée avec une dimension sociale. Cela est certes positif, mais ne suffira sans doute pas à catalyser de vrais changements de business model (pour faire face aux enjeux énergie et climat en particulier)
Le pôle Asset Management de la Deustsche Bank communique cet automne dans plusieurs rapports et vidéos une toute autre réaction face à la conjoncture.
Anticipant de probables changements de cap majeurs outre-Atlantique, il démontre aux investisseurs la surperformance et l'attractivité d'industries en essor : Clean Energy, Services Environnementaux, matériaux innovants...
Ces deux approches ne sont sans doute pas incompatibles: on peut espérer que finalement le monde de la finance intégre rapidement les 3 dimensions économique, sociale et environnementale.

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