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Jusqu'à 40 % des sociétés de capital-investissement disparaîtront selon les experts

L’une des donnés-clés du nouveau livre blanc publié par IESE Business School et Boston Consulting Group.


Jusqu'à 40 % des sociétés de capital-investissement disparaîtront selon les experts
40 % des sociétés de capital-investissement pourraient faire faillite dans les trois prochaines années en raison de l'aggravation de la crise économique, selon un livre blanc, publié récemment par l'IESE Business School en partenariat avec le cabinet Boston Consulting Group (BCG). Le Professeur Heinrich Liechtenstein de l’IESE Business School et Heino Meerkatt, expert en capital-investissement chez BCG à Munich en sont les auteurs.

Intitulée « Get ready for the Private-Equity Shakeout », l’étude est basée sur des données publiquement accessibles des sociétés de capital-investissement, des banques, des taux d’assurance contre les risques de défaut de paiement des crédits (CDS – Credit Default Swaps) ainsi que sur des analyses menées par les auteurs sur des prêts commerciaux et les probabilités de non-remboursement.

Les auteurs décrivent les causes de la crise, la manière dont les remaniements affecteront les acteurs de l’industrie du capital-investissement ainsi que l'impact de l'effondrement des sociétés de portefeuille de capital-investissement sur l'ensemble de l'économie. Ils fournissent par ailleurs des mesures de précaution pour que les sociétés de capital-investissement puissent maintenant faire face à la menace d’un remaniement ou en tirer profit.

De 2003 à 2007 « presque toutes les sociétés de capital-investissement ont été en mesure de croître de manière exponentielle grâce à un climat financier et économique exceptionnellement favorable. Cela a particulièrement été possible grâce à quatre grands moteurs de croissance : une quantité massive de dettes bon marché, la hausse de la rentabilité dans tous les secteurs industriels, l'escalade des prix des capitaux et la répartition d’importants actifs des investisseurs institutionnels vers des fonds de capitaux privés ». affirment les auteurs. « La récente crise financière et économique a bousculé tous ces facteurs dans des directions opposées. »

Bien que les auteurs prévoient un grand nombre de cessations de paiement parmi les sociétés de portefeuille, ils ne prévoient pas une « vague de choc » économique.

"Nous sommes certains que ces sociétés - même si elles sont en cessation de paiement - ont les mêmes chances de survie que les entreprises qui ne sont pas contrôlées par des sociétés de capital-investissement » indiquent-ils. Ce sont les sociétés de capital-investissement que cela touchera le plus estiment les auteurs qui prévoient une disparition de 20 à 40 % de ces entreprises. 30 % d’entre elles devrait survivre, disent-ils, mais les autres seront en balance.

Les sociétés de capital-investissement devraient prendre trois mesures pour faire face à la crise : se concentrer sur des améliorations opérationnelles, chercher des occasions de prendre des participations dans des sociétés de portefeuille contrôlées par d'autres sociétés de capital-investissement et envisager de proposer des actions plus largement dans le monde des entreprises.

Heinrich Liechtenstein est maître de conférences en gestion financière à l'IESE Business School.

Heino Meerkatt est associé principal au sein du bureau de Munich du cabinet The Boston Consulting Group (BCG). BCG est un cabinet de conseil en entreprise et le leader mondial.

A propos de l’IESE Business School
L’IESE Business School est l’école de management de l’Université de Navarre en Espagne et fête cette année son 50ème anniversaire. Internationalement reconnue comme l’une des meilleures business schools d’Europe et d’Espagne, elle occupe la 2nde place dans le ranking Executive Education du Financial Times. Avec le soutien de Harvard Business School, elle a été la première école européenne à proposer un MBA de deux ans en 1964.

L’IESE propose également un Global Executive MBA, un Executive MBA, un doctorat en administration des entreprises (PhD), ainsi qu’une ample palette de programmes de formation continue. L’Ecole dispose aujourd’hui d’un campus à Barcelone et à Madrid. Depuis l’année 2000 elle dispense également des modules de son Global Executive MBA à Silicon Valley (Etats-Unis) et à Shanghai. En septembre dernier cette ouverture internationale a franchit supplémentaire avec l’ouverture, à New York, d’un bureau de représentation qui accueillera à terme un centre de recherche « Global Business ». L’Ecole y proposera également des programmes sur mesures à destination des entreprises comme elle le fait déjà en Europe (Munich et Varsovie), en Asie (Chine et Inde), en Amérique Latine (Brésil) et en Afrique (Kenya).
www.iese.edu
www.eset.com

Lundi 12 Janvier 2009




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