Premier constat : seuls 2 % des chefs d’entreprise interrogés disent « très bien connaitre » les modalités du CICE et 23 % « assez bien » : les 3/4 des répondants sont donc en attente d’informations.

La priorité va manifestement à la création ou au maintien de l’emploi :

De plus, d’après un second graphique, pour 88% des entrepreneurs interrogés, la première demande est de disposer rapidement de trésorerie via un préfinancement.
94 % des entrepreneurs sont opposés à ce que le CICE serve à accroître la rémunération des dirigeants ou des actionnaires.
Par ailleurs, 10 % seulement disent ne pas être concernés ou intéressés par le CICE.

Les deux réticences émises par les dirigeants sont le coût généré par l’obligation de justifier l’emploi des fonds ainsi dégagés, et que les entreprises qui emploient majoritairement des cadres et des ingénieurs ne seront pas vraiment bénéficiaires du dispositif.

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