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Deloitte distingue les 10 principales tendances du secteur des technologies en 2009

Pour la huitième année consécutive, Deloitte livre, dans « Technology, Media & Telecommunications Predictions - Trends 2009 », sa vision des tendances de l’année dans le secteur.


A partir de recherches et de l’expérience de ses 6 000 experts, de ses clients, d’analystes et d’acteurs mondiaux du secteur, Deloitte dégage les 10 tendances suivantes : le réseau électrique gagne en intelligence ; appareil gratuit contre abonnement payant : le bundling gagne du terrain ; le PC attaqué par l’essor du netbook ; les risques associés aux données suivent la loi de Moore ; l’informatique verte emprunte la voie du bon sens ; les entreprises s’attaquent aux coûts du stockage informatique ; les produits génériques colonisent le marché high-tech ; les « procès numériques » se multiplient ; les grandes entreprises s’ouvrent aux réseaux sociaux ; les technologies dénigrées hier retrouvent des vertus …

Détails sur ces 10 tendances :

1. Le réseau électrique gagne en intelligence
En 2009, 16% de l’énergie consommée le sera sous forme d’électricité, et ce pourcentage ne cesse de croître. Mais le réseau historique est peu efficace, de l’ordre de 33%, contre 60% pour les technologies les plus modernes. Les technologies de « SmartGrid » offrent une alternative au changement des réseaux, en permettant des économies jusqu’à 30% sur la consommation. La crise énergétique de 2008 leur a été très favorable, résultant en une croissance de 50%. Implantées aux différents niveaux de l’infrastructure électrique — production, transport, distribution et point de consommation — elles apportent à ce réseau passif l’intelligence dynamique des réseaux de communication. Gouvernements, services publics et consommateurs seront inspirés d’investir, avec ou sans incitations fiscales, dans ces technologies, qui offrent un retour sur investissement court.

2. Appareil gratuit contre abonnement payant : le bundling gagne du terrain
Adopté très tôt par les opérateurs de téléphonie mobile, le bundling consiste à fournir gratuitement (ou pour une somme modique) un téléphone au consommateur souscrivant un abonnement, souvent de longue durée. 2009 pourrait voir l’extension de cette pratique aux téléviseurs, aux PC et à tout appareil pouvant donner lieu à abonnement pour du contenu ou des services. Cela ne va pas sans danger pour les constructeurs car l’appareil « donné » perd de sa valeur aux yeux du consommateur, ce qui porte atteinte au prestige des marques. Ce modèle, qui bénéficie en premier lieu aux fournisseurs de services, n’est pourtant pas la panacée : en temps de crise, les consommateurs sont réticents à s’engager dans des contrats de longue durée. Le succès des contrats « SIM-only » chez les opérateurs de téléphonie mobile montre qu’un nombre croissant de clients préfèrent un abonnement moins cher à un abonnement incluant un téléphone gratuit ou largement subventionné.

3. Le PC attaqué par l’essor du netbook
Petits, légers et bon marché, les mini-ordinateurs portables ont décollé en 2008, notamment en Europe où bon nombre des netbooks vendus étaient subventionnés par des opérateurs télécoms ou des fournisseurs d’accès Internet. En 2009, ils seront vraisemblablement la seule catégorie d’ordinateurs personnels à connaître une croissance significative, d’autant que les constructeurs s’appliquent à corriger les défauts (processeurs peu performants, OS non-optimisés et manque de stockage) qui avaient entraîné de forts taux de retour des produits de première génération. Plus performantes, les prochaines générations pourraient faire une entrée massive dans le monde de l’entreprise et, par ailleurs, concurrencer les consoles de jeu et lecteurs de DVD portables. Pour résister, l’industrie du PC classique devra encore réduire ses coûts pour protéger des marges déjà très minces, se positionner sur les netbooks haut de gamme et envisager de subventionner des produits en partenariat.

4. Les risques associés aux données suivent eux aussi la loi de Moore
Les systèmes mobiles offrant de grandes capacités de stockage (ordinateurs portables mais aussi clés USB, lecteurs MP3, téléphones…) multiplient les volumes de données en circulation et, par conséquent, les risques de fuite, de perte et de vol d’informations à caractère confidentiel. En 2009, la sécurité est un domaine où les entreprises ne vont pas pouvoir relâcher leurs investissements. « Les systèmes de sécurité périmétriques, efficaces contre les intrusions sur les réseaux, sont impuissants à protéger les données stockées sur les portables des collaborateurs et autres appareils mobiles » souligne Etienne Jacquemin, associé Deloitte en charge de TMT. « Les technologies récentes attachant la sécurité – c’est-à-dire les droits d’ouverture, de lecture, de copie et d’impression des contenus numériques – aux documents eux-mêmes peuvent efficacement réduire le risque d’utilisation des informations d’entreprise par des personnes non autorisées. »

5. L’informatique verte emprunte la voie du bon sens
En 2009, la facture énergétique des centres informatiques va continuer à augmenter et ce malgré les efforts des constructeurs pour créer des machines toujours plus puissantes mais moins gourmandes en électricité. Le bon sens pourrait se révéler un allié précieux pour les entreprises qui veulent rapidement améliorer l’efficacité énergétique de leurs centres de traitement de données, sans pour autant remplacer leurs équipements existants par des systèmes de dernière génération. Un audit énergétique peut, par exemple, permettre de remédier à l’inefficacité du système de climatisation qui consomme souvent autant d’énergie que les machines elles-mêmes. Regrouper les systèmes en fonction de leur température de fonctionnement peut éviter de sur-climatiser la totalité du centre. Externaliser le traitement chez un fournisseur possédant une infrastructure moderne, et donc bénéficiant d’une meilleure efficacité énergétique, peut aussi être un moyen de réduire ces coûts. Au-delà, des gestes simples comme éteindre les PC à la fin de la journée peuvent aussi contribuer à alléger la facture.

6. Les entreprises s’attaquent aux coûts du stockage informatique
A force d’ajouter de la capacité de stockage perçue bon marché, les entreprises sont à la tête de parcs de serveurs et de baies de disques qui coûtent très cher en maintenance et consomment de l’énergie. Les données et documents y sont le plus souvent stockés en de multiples exemplaires, sans compter ceux qui occupent les disques durs des postes de travail. Cette accumulation ne garantit pas qu’on soit capable de retrouver les données dont on a besoin, ni que les données soient stockées et gérées conformément aux réglementations en vigueur. Désormais matures, les technologies de déduplication de données et d’archivage peuvent rapidement aider les entreprises à limiter l’explosion de leurs coûts de stockage.

7. Les produits génériques colonisent le marché high-tech
Confrontée à des problèmes de pouvoir d’achat, une frange importante de la population recherche des produits informatiques et high-tech moins onéreux. Les consommateurs et les entreprises choisissent volontiers des ordinateurs et des téléphones de marques moins prestigieuses dès lors qu’ils offrent les fonctionnalités nécessaires. Ils s’en détourneront cependant si le service après vente se révèle insuffisant ou inexistant. Du côté des logiciels, la volonté de réduire les coûts va prolonger le mouvement en faveur du SaaS (services applicatif en ligne et sur abonnement) et de l’open source, quitte à utiliser des « skins » pour que les utilisateurs ne soient pas déstabilisés par le changement d’interface.

8. Les « procès numériques » se multiplient
Soucieuses de protéger toutes leurs sources de revenus, les entreprises vont sans doute se montrer plus vigilantes quant à la protection de leur propriété intellectuelle, quitte à porter les litiges devant les tribunaux. Par ailleurs, les entreprises conduisant des fusions, des acquisitions ou des joint-ventures doivent s’assurer lors de la phase de due diligence que la cible ou le partenaire envisagé n’est engagé dans aucun « procès numérique » et que les actifs immatériels qu’il apporte sont sains et lui appartiennent réellement. Enfin, les fournisseurs de services en ligne doivent s’attendre à voir les procès collectifs se multiplier dans tous les pays où la loi les autorise.

9. Les grandes entreprises importent les réseaux sociaux
Les entreprises et les administrations recherchent des moyens efficaces de distribuer l’information dans leurs réseaux. En 2009, il est probable qu’ils le feront en investissant davantage dans des réseaux sociaux internes exploitant les outils de création, de collaboration et de gestion d’information, développés par ces acteurs majeurs du Web 2.0, car les applicatifs restent à développer, en conciliant recherche d’efficacité et respect de la vie privée.

10. Les technologies dénigrées hier retrouvent des vertus
La crise actuelle conduit nombre de pays à reconsidérer des orientations technologiques dont ils s’étaient préalablement détournés ou protégés. C’est le cas de l’énergie d’origine nucléaire qui, diabolisée pendant des décennies, apparaît comme une source incontournable d’énergie. C’est aussi le cas des OGM auxquels les pays confrontés à des problèmes d’alimentation de base et de ressources en eau pourraient bien décider d’ouvrir la porte. En revanche, des pratiques bien ancrées et considérées comme écologiques telles que le recyclage du verre sont aujourd’hui critiquées parce qu’elles consomment beaucoup d’énergie…

A propos de Deloitte en France
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Deloitte fait référence à Deloitte Touche Tohmatsu, un Verein suisse (association), et à son réseau de cabinets membres qui sont chacun constitués en entités indépendantes et juridiquement distinctes. Pour en savoir plus sur la structure légale de Deloitte Touche Tohmatsu et de ses cabinets membres, consulter :
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Jeudi 19 Mars 2009




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