
Pascal Quiry
ACTUALITE : Le manque de dépréciation du goodwill : Etude sur la situation des grands groupes européens par Claes Christiansen
Les intérêts du management et des actionnaires sur la comptabilisation du goodwill ne sont pas nécessairement alignés. L’annonce par un groupe d’une dépréciation importante de son goodwill est souvent perçue comme la constatation d’erreurs passées en matière de stratégie
d’acquisition. Il parait alors naturel pour les dirigeants d’essayer d’éviter ou de différer les dépréciations du goodwill afin de protéger leur propre réputation (… et peut-être au passage leur rémunération).
La perspective des actionnaires est sensiblement différente, ils valorisent la justesse du reporting financier, justesse au sens de mesure pertinente et non de ric-rac. Le principe comptable de prudence dicte que lorsque la valeur d’un actif tombe en dessous de sa valeur comptable historique, celui-ci doit être déprécié. Si ce principe était parfaitement appliqué, les actionnaires pourraient considérer les capitaux propres comme un minimum de la valeur des capitaux propres. De plus, les dépréciations du goodwill étant de nature exceptionnelle et n’ayant pas d’impact cash, elles ne devraient pas avoir d’implications en termes de valorisation des capitaux propres. Tout pousse alors l’actionnaire à exiger du management une objectivité sur le montant du goodwill.
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Pascal Quiry, co-auteur du Vernimmen
www.vernimmen.net
www.vernimmen.com
Les intérêts du management et des actionnaires sur la comptabilisation du goodwill ne sont pas nécessairement alignés. L’annonce par un groupe d’une dépréciation importante de son goodwill est souvent perçue comme la constatation d’erreurs passées en matière de stratégie
d’acquisition. Il parait alors naturel pour les dirigeants d’essayer d’éviter ou de différer les dépréciations du goodwill afin de protéger leur propre réputation (… et peut-être au passage leur rémunération).
La perspective des actionnaires est sensiblement différente, ils valorisent la justesse du reporting financier, justesse au sens de mesure pertinente et non de ric-rac. Le principe comptable de prudence dicte que lorsque la valeur d’un actif tombe en dessous de sa valeur comptable historique, celui-ci doit être déprécié. Si ce principe était parfaitement appliqué, les actionnaires pourraient considérer les capitaux propres comme un minimum de la valeur des capitaux propres. De plus, les dépréciations du goodwill étant de nature exceptionnelle et n’ayant pas d’impact cash, elles ne devraient pas avoir d’implications en termes de valorisation des capitaux propres. Tout pousse alors l’actionnaire à exiger du management une objectivité sur le montant du goodwill.
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