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Vents d’Ouest…

La douceur de cet hiver est liée à la dominance des vents d’Ouest, qui nous évite les frimas d’origine continentale. A nouveau, ce sont les nouvelles américaines qui permettent de commencer l’année sur une hausse de 5 %, une performance positive qui pourrait se transformer en 10 % et plus à court terme. Effectivement, nous relevons une inflexion favorable dans le « news flow » conjoncturel.


Eric Galiègue
Eric Galiègue
Incontestablement, la conjoncture est en voie d’amélioration aux USA. Les nouvelles inscriptions au chômage pendant la deuxième semaine de l’année, limitées à 352 000, font taire ceux qui pensaient que la saisonnalité des ventes de fin d’année expliquait l’embellie du mois dernier. Nous ne le dirons jamais assez, et c’est ce qui a motivé notre pessimisme au cours de la deuxième partie de l’année 2010, l’emploi reste la variable essentielle pour l’économie et la société en général. L’objectif final, c’est bien qu’un maximum de personnes soit au travail, pour la durée la plus longue possible. Tout résulte dans cette réalité de bon sens, sans laquelle toutes les dérives sont possibles. Le retour de l’emploi aux USA est une condition sine qua non d’une normalisation durable du marché de l’immobilier résidentiel. L’amélioration de ce marché, c’est la fin des pressions sur les prix des maisons, qui empoisonne le moral des ménages et l’économie américaine en général depuis plus de 5 ans. A ce titre, la nouvelle hausse de l’indice de confiance de la NAHB est de bon augure : à 25, cet indice signe une quatrième et forte hausse mensuelle consécutive. On est bien sûr encore loin des 50, censés marquer le retour à la normale, mais on a quitté le sombre niveau des 13 points… Ces statistiques très encourageantes viennent confirmer les indicateurs avancés d’origine industrielle, comme l’indice ISM et les indicateurs des banques de réserve régionales. Quelqu’en soit l’origine, et notamment la contrepartie en termes de dette publique supplémentaire, il faut se réjouir de la possible reprise de l’économie américaine. L’accélération de la croissance de 0,5 % par an en 2012 et 2013, qui constitue l’hypothèse de l’OCDE, est désormais plus que crédible.

La deuxième bonne nouvelle (qui vient d’Ouest aussi) est la dégradation d’un seul cran de la notation de la dette souveraine de la France. Annoncée vendredi par S&P, cette nouvelle déjà anticipée a déjoué les anticipations d’une baisse bien plus forte de la notation. Comme le dit l’adage il fallait bien « acheter la rumeur et vendre la nouvelle »… Tout a été dit sur les effets jugés paradoxaux de cette annonce qui a été surmédiatisée et surpolitisée. Rappelons que tout le monde connait la problématique de la France, dont l’endettement public a dépassé depuis longtemps le maximum autorisé par le traité de Maastricht, et qui pour l’instant n’a pas pris les mesures suffisantes pour infléchir la folle course de la dette publique Ce sont les dépenses publiques qu’il faut réduire drastiquement ; il faut en revanche cesser d’augmenter les impôts. Avec un taux de prélèvement obligatoire de 43%, contre 36 % pour l’Allemagne, et moins de 25 % pour les USA, le corps économique ne peut plus supporter un nouvel accroissement des prélèvements sans effets structurels particulièrement négatifs. Rappelons aussi que la France, comme les USA, obtient toujours la meilleure note sur les échelles de Moody’s et Fitch, ce qui lui permet de faire toujours partie des indices obligataires benchmark AAA. On parlera peut être autrement de la perte du AAA lorsque les autres agences modifieront leurs notes…

L’accélération récente des cours des actions est justifiée et pourrait s’amplifier encore à court terme, dans le cadre du dénouement de la crise européenne, via l’accord définitif des créanciers privés sur le sujet de la dette grecque. Le vrai problème viendra un peu plus tard : la récession (dépression ?) qui s’abat sur l’Europe.



Investisseurs : Nous sommes investis « normalement » sur les actions
Spéculateurs : la détente gagne du terrain, avec une hausse des taux allemands, mais le CAC est nettement suracheté, et en risque de correction nette vers 3100.
Tendances sur les taux et les devises : L’€ s’est repris un peu, les taux se détendent sensiblement sur tout la courbe en Espagne et en Italie
Tendances récentes sur les matières premières : Le pétrole est toujours tendu.

Eric Galiègue
VALQUANT

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Mardi 24 Janvier 2012




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