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Vendée Globe - Vitesse de croisière

Vendée Globe
J+72 ½ : A 250 milles au Nord de l'équateur


Vendée Globe - Vitesse de croisière
Seul dans l'Atlantique Nord, Michel Desjoyeaux a retrouvé les alizés de Nord-Est qui soufflent entre tropique et équateur tandis que Roland Jourdain a sensiblement ralenti dans un Pot au Noir plutôt Sud. Les moyennes de toute la flotte marquent une pause : pas d'excès de vitesse en vue !

Classement à 5h00 :
1- Michel Desjoyeaux (Foncia) à 3052,2 milles de l'arrivée
2- Roland Jourdain (Veolia Environnement) à 341 milles du leader
3- Armel Le Cléac'h (Brit Air) à 1031,3 milles
4- Marc Guillemot (Safran) à 1825,6 milles
5- Samantha Davies (Roxy) à 1876,3 milles
6- Brian Thomson (Bahrain Team Pindar) à 2522 milles
7- Dee Caffari (Aviva) à 2581,7 milles
8- Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) à 2699,2 milles
9- Steve White (Toe in the water) à 3690,1 milles
10- Rich Wilson (Great American III) à 5165,1 milles
11- Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) à 6873,3 milles
12- Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch) à 6880,3 milles

Si Roland Jourdain s'est fait flasher la nuit dernière, ce n'était pas pour vitesse excessive, bien au contraire ! Le skipper de Veolia Environnement a buté sur la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) alors qu'il n'était que par 3° Sud, ce qui tend à montrer que le Pot au Noir qu'a déjà franchi le leader, Michel Desjoyeaux (Foncia) a plutôt tendance à descendre qu'à remonter au Nord de l'équateur… Le poursuivant n'a plus qu'à espérer que ces calmes, ces éclairs de foudre et ces masses nuageuses imprévisibles ne vont pas décider de revenir à une place plus habituelle, c'est-à-dire vers le 2° Nord, au risque de rester coincé sans rien pouvoir faire !

Car les alizés sont bien là pour le premier qui évolue dans un flux de Nord-Est vingt nœuds qui devrait se renforcer encore au fil des heures : pas grand-chose à faire sur le pont, si ce n'est ramasser les poissons volants, surveiller les quelques grains qui parsèment le ciel, vérifier que tout fonctionne à bord et prendre son mal en patience. Car dans ces conditions de vent contraire, avec tout de même deux mètres de creux, une mer courte et une chaleur suffocante, il est essentiel de ne pas fatiguer exagérément un bateau qui a déjà plus de 20 000 milles dans le carbone… Et comme cette remontée alizéenne va durer encore quatre jours au moins !

Divergence vers la convergence
La voile a ceci de magique, qu'il n'y a pas de chemin programmé : à quelques heures près, l'un va partir à l'Ouest, l'autre à l'Est, le troisième croiser, le quatrième peiner, le cinquième revenir du diable Vauvert… Pour Roland Jourdain, le Pot au Noir est arrivé en pleine nuit : ce n'est pas le meilleur moment mais au moins peut-il espérer qu'au lever du jour, le soleil fasse un peu le ménage dans ces cumulonimbus qui déversent leurs larmes de vapeur d'eau. Comme la lune joue à cache-cache avec le soleil, il n'y a pas grand-chose à voir sur le plan d'eau en pleine nuit ! Michel avait peiné pendant 20 heures, Roland a pour l'instant un passage plus tôt, mais aussi moins brutal… Qu'en sera-t-il pour Armel Le Cléac'h (Brit Air) ? Il ne devrait pas atteindre cette zone de convergence des alizés avant le week-end, ce qui laisse le temps à la ZCIT de s'envoler vers d'autres cieux plus septentrionaux. Le Léonard n'a pas beaucoup d'opportunité tactique pour se défaire de cette barrière équatoriale : dans les alizés de secteur Est, il fait cap au Nord pour tenter de passer autour du 33° Ouest le Pot au Noir.

Le problème ne se pose pas encore pour le duo franco-britannique : Marc Guillemot (Safran) et Samantha Davies (Roxy) ont du vent dans les voiles pour contourner une dépression brésilienne qui s'en va vers l'Afrique. Assez proche des côtes de Rio de Janeiro, il va falloir se recadrer vers l'Est pour attraper les alizés qui soufflent devant : le gros gain acquis par Marco va-t-il diminuer lorsque la brise va revenir de secteur Est ? Car à moins de 800 milles d'Armel, le Trinitain devient plus que pressant pour une place sur le podium final… Divergence aussi d'option pour le trio qui grimpe au large de l'Uruguay : Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) a perdu bien des milles face à Dee Caffari (Aviva) qui voit toujours sa grand voile se transformer en dentelle. La Britannique n'est plus qu'à soixante milles de son compatriote ! Et elle a largué Arnaud Boissières (Akéna Vérandas) qui n'est déjà plus dans le même système météo et a choisi de faire son chemin du côté de Mar del Plata. Les deux Anglais risquent fort de buter dans une molle : autant changer le fusil d'épaule…

Tranquille Pacifique
Impérial malgré ses bricoles à répétition, Steve White (Toe in the water) est de loin le plus rapide de toute la flotte : à plus de quinze nœuds de moyenne, il est poussé par un fort régime d'Ouest qui l'a déjà propulsé aux Malouines. D'ici la fin du week-end, le Britannique aura retrouvé des températures plus clémentes et des brises moins exigeantes. Ce n'est pas encore le cas pour l'Américain Rich Wilson (Great American III) qui a encore 1200 milles de Pacifique à avaler ! Et le duo de queue a quant à lui passé la nuit dernière, la porte des glaces Pacifique Ouest : direction plein Est vers l'ultime porte…


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Mercredi 21 Janvier 2009




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