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Vendée Globe - Desjoyeaux s'envole

J+64 : Atlantique Sud, au sud de Rio


Vendée Globe - Desjoyeaux s'envole
Depuis son passage du Cap Horn lundi dernier, Michel Desjoyeaux a triplé son avance sur Roland Jourdain. Les conditions météo actuelles devraient lui permettre d'accroître encore cet écart. Derrière, Marc Guillemot a franchi le Horn lundi matin au moment où Jonny Malbon et Jean-Pierre Dick atteignaient enfin Auckland, en Nouvelle-Zélande, terme de leur aventure respective.

Classement à 16h00
1- Michel Desjoyeaux (Foncia) à 4935 milles de l'arrivée
2- Roland Jourdain (Veolia Environnement) à 339 milles du premier
3- Armel Le Cléac'h (Brit Air) à 752 milles
4- Sam Davies (Roxy) à 1741 milles
5- Marc Guillemot (Safran) à 2020 milles
6- Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) à 2805 milles
7- Arnaud Boissières (Akena Vérandas) à 2972 milles
8- Dee Caffari (Aviva) à 3001 milles
9- Steve White (Toe in the Water) à 4180 milles
10- Rich Wilson (Great American III) à 5209 milles
11- Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch) à 6494 milles
12- Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) à 6736 milles
RDG Vincent Riou (PRB)
(12 en course sur 30 au départ. RDG = demande de réparation auprès du jury)

Au passage du Cap Horn, lundi 5 janvier, Michel Desjoyeaux (Foncia) comptait 112 milles d'avance sur son compère Roland Jourdain (Veolia Environnement). Une semaine plus tard, il le précède de près de 340 milles. Et l'hémorragie n'est pas terminée… Suite à son accident de la route avec un cétacé, Jourdain a perdu du temps à réparer et navigue maintenant le pied levé, toujours méfiant quant à sa réparation. La grosse dépression venue du Brésil avec des rafales à plus de 40 nœuds l'incite à la plus grande prudence. Du pain béni pour Mich' Desj' qui, décalé au nord-est, profite en plus d'un meilleur angle de vent pour prendre la poudre d'escampette. Le skipper de Foncia est passé aujourd'hui sous la barre des 5000 milles encore à parcourir…

Cinq en Atlantique, trois à Auckland…
Marc Guillemot (Safran) a franchi le Cap Horn lundi matin à 8h30 pour la troisième fois de sa carrière, mais la première en solo. Un sentiment de libération pour le Trinitain qui compte toujours réparer son rail de mât aux alentours des Malouines mardi soir ou mercredi. En attendant, il continue de naviguer avec trois ris dans sa grand-voile (voilure très réduite). Au même moment, Jonny Malbon (Artemis), qui avait abandonné le dimanche 4 janvier à cause du délaminage de sa grand-voile, retrouvait Sébastien Josse (BT) dans le port d'Auckland. Il précédait de quelques heures Jean-Pierre Dick (Paprec-Virbac 2), victime le 31 décembre d'un ofni qui avait arraché son safran bâbord.

Coup de tabac
La météo ne s'annonce pas clémente pour les sept concurrents encore dans le Pacifique. Le trio Thompson/Boissières/Caffari devrait subir des rafales jusqu'à 70 nœuds dans une mer pouvant atteindre des creux de 12 mètres ! Quant aux deux derniers, les vents de face contrarient leur progression et maltraitent les hommes et leurs montures. La traversée du Pacifique ressemble de plus en plus à un chemin de croix…

Voix du large…

Roland Jourdain (Veolia Environnement), 2e à 339 milles du premier : « Je navigue dans des conditions qui ne sont pas faciles pour un bateau où la résine est fraîche. Il y a eu un bon coup de vent cette nuit, donc j'ai viré à l'ouest. Hier, sur tribord amures, j'ai pu vérifier que la réparation était correcte. La cloison est bloquée, ce qui n'occasionne plus de bruit. Pour affronter les 45 nœuds de vent et une mer bien agitée, j'ai été prudent, j'ai joué 3 ris, rien devant. Il n'en reste pas moins que ça tape beaucoup. Comme avant on naviguait au portant, les efforts ne sont pas les mêmes. Je regarde ce que ça donne au près. La route est encore longue, et je m'occupe plus que jamais de mon bateau. Parti comme il est parti ce Vendée Globe, il risque d'y avoir encore des rebondissements. »

Marc Guillemot (Safran), 5e à 2020 milles du premier : « Ça fait du bien d'avoir passé le cap Horn. La nuit dernière était intense, avec des montagnes d'eau de plus en plus impressionnantes à mesure que j'approchais du plateau continental. Il fallait aller vite pour ne pas se faire rattraper par les vagues. Beaucoup de stress, je n'ai pas eu la possibilité de dormir. Dès le Horn passé, le vent est tombé et depuis, j'avance tout doucement dans une houle qui s'allonge. »

Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), 7e à 2972 milles du premier : « Hier, il y a eu le passage de la dépression avec un front assez actif, qui n'a pas duré bien longtemps. Derrière, on avait de la mer, qui elle aussi s'est vite calmée. En me basant sur les prévisions, je m'attendais à des conditions plus difficiles, même si on n'est à l'abri de rien. C'est un peu pénible : le vent a molli d'un seul coup, et la mer est restée grosse. Elle est formée mais belle. »

www.vendeeglobe.org

Lundi 12 Janvier 2009




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