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Vendée Globe - A chaque jour suffit sa peine

J+65,5 : à 450 milles dans l'est de Rio de Janeiro


Vendée Globe - A chaque jour suffit sa peine
Beaucoup de solitaires ont des raisons d'espérer ce matin. En tête de flotte, les deux leaders devraient voir le bout du tunnel de Sainte-Hélène d'ici peu de temps, quand les concurrents en approche du Cap Horn ont droit à une pause bienvenue après les très forts vents subis ces dernières heures. Enfin, Marc Guillemot est en approche des îles Malouines où il espère pouvoir réparer son rail de grand-voile.

Classement à 5h00 :
1- Michel Desjoyeaux (Foncia) à 4698,1 milles de l'arrivée
2- Roland Jourdain (Veolia Environnement) à 241,3 milles du premier
3- Armel Le Cléac'h (Brit Air) à 682 milles du premier
4- Sam Davies (Roxy) à 1684,8 milles du premier
5- Marc Guillemot (Safran) à 1930,7 milles du premier
6- Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) à 2606,4 milles du premier
7- Arnaud Boissières (Akena Vérandas) à 2755,6 milles du premier
8- Dee Caffari (Aviva) à 2823,5 milles du premier
9- Steve White (Toe in the water) à 3922,5 milles du premier
10- Rich Wilson (Great American III) à 5053,9 milles du premier
11- Norbert Sedlacek (Nauticsport - Kapsch) à 6610,8 milles du premier
12- Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) à 6704,2 milles du premier
RDG- Vincent Riou (PRB), 3ème

Prendre les choses dans l'ordre où elles viennent. Ne pas chercher à forcer le destin. Qu'il s'agisse des navigateurs aux portes du Cap Horn ou des premiers englués dans les calmes de Sainte-Hélène, la navigation en bon marin, comme on dit dans les livres, suppose avant tout une capacité à ne pas se laisser dépasser par les événements. C'est en quelque sorte ce que résume Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) au plus fort de la tempête qu'il affrontait comme Dee Caffari (Aviva) et Arnaud Boissières (Akena Vérandas). Le plus dur reste l'attente : une fois que le vent est rentré, on peut avoir des moments d'inquiétude, mais on est dans l'action et l'on peut valider les choix que l'on a faits pour se préparer au grand mauvais temps. Et Brian d'avouer même qu'il prenait un certain plaisir à dévaler les vagues comme s'il était sur une planche de snowboard de 60 pieds dans la poudreuse… Pour Dee Caffari, cette dernière tempête aura été fatale à sa grand-voile. La navigatrice britannique doit naviguer avec quatre ris et ne sait pas encore quelle solution de rechange envisager. Car remonter l'ensemble de l'Atlantique avec un bateau notoirement sous-toilé peut vite tourner au calvaire. C'est d'ailleurs bien ce qui motive Marc Guillemot (Safran), qui se trouvait au classement de 5h (TU+1) à une petite dizaine de milles sous le vent de l'archipel des Malouines. Marc devrait, dans les heures qui viennent, entamer son approche et chercher une baie abritée pour faire sa réparation de rail de grand-voile. Pendant ce temps, à l'arrière de la flotte, Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) et Norbert Sedlacek (Nauticsport - Kapsch) semblaient retrouver un rythme de navigation plus conforme à leurs objectifs de progression.

Langueurs monotones
En tête de course, c'est encore le régime des petits airs qui domine. Michel Desjoyeaux (Foncia) tente de contenir le retour de Roland Jourdain (Veolia Environnement) à qui le travail d'atelier semble avoir donné des ailes. En 24 heures, Bilou a repris 70 milles à son compère de Port-la-Forêt. Les deux naviguent dans des vents variables et relativement faibles, mais devraient d'ici peu retrouver des régimes plus stables. Il ne serait donc pas étonnant de voir l'accordéon s'étirer alors dans l'autre sens. Mais parfois le temps peut sembler long : quand on a goûté aux plaisirs de la survitesse, voir sa progression rester obstinément en deçà des dix nœuds de moyenne peut vite avoir un caractère frustrant. Dans ce type de conditions, il s'agit de ne pas se mettre martel en tête, de continuer de naviguer proprement, de prendre du repos… Ce n'est pas l'heure de se mettre en surrégime, il reste encore plus de quinze jours de mer sous haute tension. Armel Le Cléac'h (Brit Air) marque le pas après sa remontée des derniers jours : il subit lui aussi les calmes de l'anticyclone de Sainte-Hélène. A bord de Roxy, Sam Davies est toujours gratifiée de la meilleure moyenne de la flotte atlantique. Et pourtant, la demoiselle a du lutter contre du kelp (sortes d'algues filamenteuse géante) qui freinait la progression de son bateau. Et comme il vaut toujours mieux voir le bon côté des choses, Sam se réjouissait de n'avoir pas du se mettre à l'eau pour s'en débarrasser. Entre bouteille à moitié vide et moitié pleine, la jeune navigatrice britannique a définitivement choisi son camp.

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Mercredi 14 Janvier 2009




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