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Utilisation des indicateurs de performance dans la Supply Chain et tendances 2012

65 % des directeurs supply chain envisagent d’investir dans une stratégie collaborative reposant sur la mutualisation


Kurt Salmon, cabinet de conseil en stratégie et transformation d’entreprise, et Generix Group, éditeur de logiciels pour le commerce collaboratif, présentent leur étude sur l’utilisation des indicateurs de performance pour la visibilité de la supply chain collaborative.

Les professionnels de la Supply Chain disposent de nombreux KPIs (Key Performance Indicators) pour piloter leurs activités: qu’en est-il de leurs pratiques, comment exploitent-ils les indicateurs mis à leur service? Quels sont leurs projets pour 2012 ?

Les entreprises du commerce sont confrontées à de nouveaux enjeux qui imposent des contraintes de réactivité tout au long de la chaîne de valeur. Seuls ou ensemble, distributeurs, prestataires logistiques et industriels doivent tenir des engagements toujours plus serrés. Au moment même où la supply chain devient de plus en plus collaborative, existe-t-il des KPIs «collaboratifs» pour disposer d’une visibilité totale sur la performance de cette même Supply Chain ? Ces questions sont au coeur de l’étude conduite auprès de 190 Supply Chain Managers issus de la logistique d’entreprises industrielles, de la distribution et de la prestation logistique. 48% des réponses concernent des entreprises de plus de 1000 salariés.

Une étude réalisée en mars 2011, en collaboration avec les directeurs Supply Chain membres de l’Agora Club du Supply Chain Management.

Les pratiques actuelles

L’habitude des indicateurs est ancrée

Globalement, les directeurs de Supply Chain sont adeptes des indicateurs : le suivi opérationnel est journalier pour 44% ou hebdomadaire (40%), tandis que le suivi stratégique est mensuel pour 69% des répondants. Les entreprises de distribution se distinguent par l’exploitation quotidienne de tableaux de bord opérationnels selon 1 répondant sur 2. La réactivité est de mise : 95% des entreprises disposent d’au moins 1 indicateur “suivi en temps réel” pour piloter en continu leur activité et leurs flux.

Plus la taille de l’entreprise est importante, moins l’analyse des tableaux de bord est fréquente !
Le traitement d’un volume trop important de données pose problème aux grandes entreprises. La digestion de la surabondance d’indicateurs, leur mauvais ciblage ou encore le manque d’analyse complémentaire entraînent des défaillances dans le pilotage des opérations ou des “sur réactions”... inappropriées.

Les aspects économiques sont au coeur des préoccupations
Dans un contexte économique de compression des coûts, les indicateurs les plus affûtés et les plus régulièrement suivis sont inévitablement d’ordre économique : rentabilité, productivité, service à la clientèle, gestion des effectifs. 55 % des répondants jugent leurs indicateurs satisfaisants… et comptent même les renforcer dans l’année à venir.

Suivi des impacts environnementaux : on en parle…
Si le sujet est d’actualité, les pratiques concernant le suivi d’incateurs environnementaux n’enclenchent pas une action forte : 80% des répondants jugent leurs KPIs inexistants ou incomplets sur le sujet. 25% mesurent l’empreinte carbone globale de leur chaîne logistique ; distributeurs et prestataires logistiques envisagent de les renforcer en 2012. Les Prestataires Logistiques se distinguent nettement sur le sujet car empreinte écologique rime avec réduction des coûts de transport.

Les Ressources Humaines : oui, mais seulement sous l’angle économique
Les entreprises suivent leurs ressources humaines sous un angle économique : les indicateurs de gestion des effectifs sont satisfaisants pour 57 % . Il n’en va pas de même pour les indicateurs sociaux concernant la mesure des risques, la motivation ou la formation : 53 % les jugent incomplets ou inexistants. Ils n’entrent pas pour autant dans les priorités 2012.

Les priorités 2012

Mesure des objectifs opérationnels : renforcer ce qui est déjà bien suivi

Au plan opérationnel, 8 objectifs opérationnels ont été évalués. Pour 2012, les directeurs Supply Chain annoncent le renforcement d’indicateurs économiques déjà bien en place :
- mesure de la réduction des coûts de transport (59% des répondants)
- optimisation des niveaux de stocks des entrepôts (55%)
- amélioration du taux de service aval (54%)

L’analyse éclaire les attentes respectives sur le sujet.
- Les prestataires logistiques marquent une grande exigence vis-à-vis de leurs indicateurs: qu’il s’agisse du taux de service, de la productivité ou des coûts de transport, moins de 10 % seulement jugent les indicateurs en place optimaux ; 85% souhaitent des améliorations au regard de leur contraintes de satisfaction de leurs clients ou d’impact sur leurs marges.
- Chez les industriels, le besoin d’évolution d’indicateurs se tourne prioritairement vers la mesure des niveaux de stocks (62 %).
- Les distributeurs, en réponse à une supply chain tirée par la disponibilité du produit, cherchent de nouvelles logiques d’optimisation favorisant la collaboration. 65% des répondants marquent une forte attente sur le suivi des coûts de transport notamment la coûteuse gestion des derniers kilomètres. En effet, la gestion des stocks et des flux de transport est de plus en plus confiée à des prestataires logistiques, les incitant à améliorer leur performance et donc à mieux mesurer celle-ci.

Mesure des objectifs stratégiques : mutualiser, anticiper, rationnaliser
Une quinzaine d’objectifs stratégiques ont été évalués ; les 3 KPI prioritaires à mettre en oeuvre ou à renforcer à partir de 2012 serviront les objectifs stratégiques suivants :
- amélioration de la capacité d’anticipation des flux (65% des répondants)
- rationalisation du réseau logistique : centralisation/massification des stocks, création de plateformes cross docking, (63%)
- utilisation et rentabilité des moyens mutualisés : entrepôts, transports (58 %)

« Pour la première fois, ces chiffres reflètent la vision collaborative de la Supply Chain : pour réduire leurs coûts et adapter leur infrastructure, clients, fournisseurs et tiers logistiques envisagent d’investir dans une stratégie collaborative reposant sur la mutualisation. Il s’agit bien d’un changement stratégique, car ces indicateurs ne comptent pas parmi ceux ayant la plus grande intensité d’utilisation actuelle », indique Armand De Vallois, Partner Kurt Salmon.

Des indicateurs collaboratifs pour une Supply Chain Collaborative : quel levier de performance ?
L’accroissement des initiatives de collaboration entre les acteurs de la supply chain crée de nouveaux besoins en termes de partage de KPIs.
- Qui partage quoi ? Selon 78% des répondants, les prestataires logistiques sont les partenaires avec lesquels le partage de données est courant; alors que 68 % des répondants préfèrent le suivi par les distributeurs. Ce partage porte sur la qualité de service, le suivi des coûts et l’intégration de nouveaux processus ou d’activités. Les données sociales et environnementales restent, en revanche, très peu partagées.
- Pour travailler en mode collaboratif, les acteurs sont globalement insatisfaits des outils dont ils disposent. Une expression aussi forte de cette insatisfaction souligne une envie d’aller plus loin dans ce domaine, mais révèle certainement des difficultés techniques: si 38 % jugent leurs indicateurs bien adaptés et faciles d’utilisation, 47 % les jugent rudimentaires car insuffisamment automatisés et 14 % trop complexes et peu évolutifs.

Le partage des indicateurs opérationnels se développe progressivement
- Les répondants convergent pour identifier 3 indicateurs transverses sur la chaîne de valeur : la valeur de l’encours (69 %), le coût de mise à disposition du produit (55%) et le coût de l’emballage (52%).
- Dans la pratique, 34% des décideurs interrogés veulent prioritaitement faire évoluer les KPIs mesurant l’optimisation des niveaux de stocks dans les entrepôts tiers (clients/prestataires). 11% d’entre eux sont prêts à mettre en place ces indicateurs dès 2012.
- Dans le même temps, la mise en oeuvre des processus de mutualisation et d’anticipation collaborative des flux incite à un suivi collaboratif des KPIs : 40% des industriels et des prestataires logistiques envisagent une gestion partagée ou mutualisée des approvisionnements (GPA/GMA), ainsi que des outils collaboratifs de prévision des ventes et des flux de marchandises. Dans les deux cas ces échanges présentent un impact fort sur les objectifs stratégiques des entreprises et sur leur mesure. Cette volonté est cependant inégalement marquée : si les entreprises de prestation logistique interrogées montrent une réelle volonté d’accélérer dans la voie des KPIs collaboratifs, les distributeurs s’estiment satisfaits des indicateurs en place.

Conclusions
“Le développement de la supply chain collaborative semble donc être réellement en marche, et provoque un besoin croissant en termes de développement et de partage d’indicateurs. Ils facilitent la mise en oeuvre de processus de mutualisation qui incitent particulièrement à un suivi collaboratif des KPIs...” souligne Armand de Vallois, Partner Kurt Salmon.
« Cette étude apporte de nombreux enseignements pour nous et pour nos clients. Nos clients gèrent des opérations de plus en plus nombreuses, avec des temps de réponse plus courts et des interlocuteurs multiples. Ainsi, le e-commerce génère une multiplication des flux de marchandises et des flux d'information associés. Dans un contexte de concurrence accrue, des engagements non tenus sont de plus en plus coûteux. La pro activité est, de ce fait, un enjeu majeur » indique Jean Charles Deconninck, Président de Generix Group « Les résultats de cette étude confirment le rôle majeur joué par les Prestataires Logistiques dans le développement d’une Supply Chain Collaborative. Notre enjeu est de mettre à disposition de bons outils pour concrétiser cette visibilité totale sur la supply chain… »

A propos de Kurt Salmon
Ineum Consulting et Kurt Salmon Associates se sont unis pour créer une organisation unique, intégrée et globale qui opère sur les 5 continents, sous une même marque : Kurt Salmon. La nouvelle entité compte 1 600 consultants, experts en stratégie, organisation et management. Dans un environnement de plus en plus complexe, Kurt Salmon se positionne comme un partenaire de confiance qui, aux côtés des entreprises, conçoit et met en oeuvre les stratégies et les solutions les plus pertinentes, à la mesure de leurs ambitions. Fort de son expérience, sa préoccupation permanente est d’apporter des résultats mesurables et d’assurer le succès des projets menés, de manière significative et durable. La signature du cabinet est l’excellence dans l’exécution. Kurt Salmon est membre du Management Consulting Group (MCG).
kurtsalmon.com

A propos de Generix Group
Editeur de logiciels et de services applicatifs On Demand, Generix Group propose des solutions de Commerce Collaboratif permettant d’optimiser le coût de disponibilité des biens de grande consommation tout au long de la chaîne de valeur et d’augmenter les ventes. Cette offre unique sur le marché s’adresse aux entreprises des secteurs d’activité des biens de grande consommation (CPG), de la distribution alimentaire et spécialisée, du e-Commerce, du transport et de la logistique.
Avec un Chiffre d’Affaires de 68 M€, Generix Group est le leader européen des solutions collaboratives pour le Commerce et la Supply Chain. Carrefour, Gefco, Leclerc, Leroy Merlin, Nestlé, Unilever, DHL Exel Supply Chain, Louis Vuitton Sodiaal, Metro, Sara Lee, Kuehne + Nagel, Cdiscount... 1500 distributeurs, industriels internationaux et prestataires logistiques ont choisi les solutions « Collaborative Business » de Generix Group pour se développer.
generixgroup.com

Jeudi 5 Mai 2011




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