Le dossier grec n’en finit plus, au point de virer au ridicule pour toutes les parties prenantes. Aujourd’hui, nous considérons que dans tous les cas de figure, l’issue sera négative pour le scénario de marché. Si la Grèce sort de l’Euro, ce qui est toujours une possibilité, comme le déclare ce matin Mme Lagarde, les turbulences sur les marchés pourraient être très importantes. Créer un précédent pourrait inciter d’autres pays à suivre le chemin grec. En premier lieu, l’Espagne pourrait vivre un nouveau syndrome Syriza : Podemos fait désormais parti du paysage politique espagnol. Ce parti, a minima, crée une rupture dans le bipartisme (PSOE vs PP) à l’occasion de la percée électorale, dimanche dernier, de ce parti de l’extrême gauche, et d’un autre parti (centriste), Cuidadamos. Si un accord définitif est trouvé sur la dette Grecque, un soulagement permettra probablement un rebond de court terme sur les marchés. Mais l’€ pourrait remonter fortement, sur l’idée que, définitivement, la position Allemande l’emporte au sein de de l’Europe. Comme les cours des actions reflètent très fidèlement le taux de change, l’impact boursier final serait négatif.
Le discours du trône que sa Gracieuse Majesté, la Reine d’Angleterre, a prononcé mercredi, a accordé une large place à la loi référendaire qui va permettre à Cameron de tenir son engagement d’organiser un scrutin sur le maintien de la Grande Bretagne au sein de l’Europe. Le Premier ministre Britannique, brillamment réélu il y a 3 semaines, détient désormais la majorité absolue au Parlement, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs années. Il a donc les coudées franches pour poursuivre et amplifier la mise en place d’un régime économiquement hyper conservateur en Grande Bretagne. Il va donc négocier durement, sur le modèle de son égérie Margareth Thatcher, des avantages qu’il pourra mettre en avant auprès des citoyens britanniques, pour maintenir la Grande Bretagne au sein de l’Union Européenne, ce qui est en fait son dessein profond. Car, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes, M. Cameron est un européen convaincu...
Mme Janet Yellen, vendredi dernier au cours d’un discours à Providence, a tout simplement annoncé la hausse des taux d’intérêt en 2015 : "Si l'économie continue à s'améliorer comme je l'anticipe, je pense qu'il sera approprié à un certain stade cette année de prendre la mesure initiale de relever le taux des fonds fédéraux et de débuter le processus de normalisation de la politique monétaire ». On pouvait imaginer au vu du ralentissement économique en cours, que cette perspective était reportée à 2016. Ce n’est pas le cas : 2015 sera bien l’année du début de la normalisation de la politique monétaire américaine. C’est un mal nécessaire à court terme, car il signifie que le risque déflationniste s’éloigne. Mais ce passage obligé pourrait susciter une consolidation importante des cours à Wall Street...
En Chine, le gonflement considérable de la bulle des actions devient très inquiétant. Il montre que les autorités n’arrivent pas à maitriser ce phénomène spéculatif. Le cours des actions « A » (accessibles aux seuls nationaux), ont grimpé de 14 % à nouveau en mai ! La capitalisation boursière des actions a doublé depuis le début de l’année. Elle représente l’équivalent de 3 000 milliards d’€, soit trois fois la capitalisation des actions du CAC 40. Un dégonflement rapide de cette bulle, qui pourrait arriver plus tôt que l’on ne pense, serait préjudiciable à une économie qui ralentit, voire se contracte, selon les dernières statistiques de Markit.
La mise à jour de notre méthodologie d’allocation par scenario se traduit par une allocation la plus faible possible sur les actions. Le CAC 40, sans amélioration de l’actualité, doit revenir à 4800 points pour qu’il soit financièrement pertinent d’y revenir.
Investisseurs : Sous pondération maximale en actions
Spéculateurs : Le Cac 40 consolide, il n’y a aucun signal clair li à la hausse, ni à la baisse.
Tendances sur les taux et les devises : Les taux souverains ont légèrement baissé cette semaine. L’€ a perdu 2% à nouveau contre $.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole s’est affaibli.
Le discours du trône que sa Gracieuse Majesté, la Reine d’Angleterre, a prononcé mercredi, a accordé une large place à la loi référendaire qui va permettre à Cameron de tenir son engagement d’organiser un scrutin sur le maintien de la Grande Bretagne au sein de l’Europe. Le Premier ministre Britannique, brillamment réélu il y a 3 semaines, détient désormais la majorité absolue au Parlement, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs années. Il a donc les coudées franches pour poursuivre et amplifier la mise en place d’un régime économiquement hyper conservateur en Grande Bretagne. Il va donc négocier durement, sur le modèle de son égérie Margareth Thatcher, des avantages qu’il pourra mettre en avant auprès des citoyens britanniques, pour maintenir la Grande Bretagne au sein de l’Union Européenne, ce qui est en fait son dessein profond. Car, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes, M. Cameron est un européen convaincu...
Mme Janet Yellen, vendredi dernier au cours d’un discours à Providence, a tout simplement annoncé la hausse des taux d’intérêt en 2015 : "Si l'économie continue à s'améliorer comme je l'anticipe, je pense qu'il sera approprié à un certain stade cette année de prendre la mesure initiale de relever le taux des fonds fédéraux et de débuter le processus de normalisation de la politique monétaire ». On pouvait imaginer au vu du ralentissement économique en cours, que cette perspective était reportée à 2016. Ce n’est pas le cas : 2015 sera bien l’année du début de la normalisation de la politique monétaire américaine. C’est un mal nécessaire à court terme, car il signifie que le risque déflationniste s’éloigne. Mais ce passage obligé pourrait susciter une consolidation importante des cours à Wall Street...
En Chine, le gonflement considérable de la bulle des actions devient très inquiétant. Il montre que les autorités n’arrivent pas à maitriser ce phénomène spéculatif. Le cours des actions « A » (accessibles aux seuls nationaux), ont grimpé de 14 % à nouveau en mai ! La capitalisation boursière des actions a doublé depuis le début de l’année. Elle représente l’équivalent de 3 000 milliards d’€, soit trois fois la capitalisation des actions du CAC 40. Un dégonflement rapide de cette bulle, qui pourrait arriver plus tôt que l’on ne pense, serait préjudiciable à une économie qui ralentit, voire se contracte, selon les dernières statistiques de Markit.
La mise à jour de notre méthodologie d’allocation par scenario se traduit par une allocation la plus faible possible sur les actions. Le CAC 40, sans amélioration de l’actualité, doit revenir à 4800 points pour qu’il soit financièrement pertinent d’y revenir.
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Tendances sur les taux et les devises : Les taux souverains ont légèrement baissé cette semaine. L’€ a perdu 2% à nouveau contre $.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole s’est affaibli.
Eric Galiègue
VALQUANT
171, rue Saint-Honoré - 75001 Paris
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Fax. 01.42.65.15.26
www.valquant.fr
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