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Underworld Usa. Volume 3

Auteur : James Ellroy - Traducteur : Jean-Paul Gratias - Genre : Policier & Thriller - Editeur : Rivages - Sorti le : 06/01/2010


Underworld Usa. Volume 3
Tout commence à Los Angeles, 24 février 1964, «notez bien l'heure : 7h16 du matin, au sud de Los Angeles, à l'angle de la 84è Rue et de Budlong Avenue. La partie résidentielle du quartier noir. Des baraques merdiques avec des cours en terre battue.» Un fourgon blindé de la Wells Fargo est attaqué. C'est sec, court, ça claque, le grand James Ellroy aux manettes du roman noir. Les convoyeurs sont butés, tout comme trois des braqueurs, et le quatrième se barre avec le butin : seize sacs de billets et quatorze mallettes remplies d'émeraudes. Affaire jamais résolue.
Saut dans le temps, PREMIÈRE PARTIE, «Bordel organisé : 24 juin» 11 septembre 1968, l'Histoire de l'Amérique vue par le petit bout de la lorgnette, l'Histoire de l'Amérique comme vous ne l'avez jamais lue, le grand James Ellroy de retour aux affaires avec la conclusion magistrale sa trilogie entamée avec «American tabloïd» et qui est la suite directe de «American Death Trip». Impossible de résumer ça en si peu de place, la lecture est trop dense. Car ce qui frappe, c'est la masse d'informations qui vous arrive de plein fouet. Ellroy plante le décor et ses personnages principaux en moins de 50 pages - prouesse technique terrible - et vous pensez que tout va se calmer ? Non, non, non... Il vous faut tout lire avec attention, impossible de faire l'impasse sur une phrase, c'est un coup à manquer un élément majeur. Car Ellroy demande beaucoup à son lecteur (et il le lui rend bien vu la qualité du livre), ça change des best seller prédigérés.
Vous allez donc plonger dans les méandres de la politique américaine entre 1968 et 1972, vous allez entrer chez Richard Nixon et John Edgard Hoover (on en parle, mais lui les fait parler !), rencontrer des flics corrompus, des agents doubles, triples, des infiltrés, des privés, des mercenaires, continuer de découvrir la face beaucoup moins reluisante de Howard Hugues et le tout avec une densité, une complexité qui forcent l'admiration : comment Ellroy en est-il venu à bout ? Comment a-t-il réussi à tout relier ? A ne pas se perdre dans ce labyrinthe ?
Et pour finir, comme annoncé en introduction, le retour au noir, SIXIÈME PARTIE, «Camarade Joan, 26 mars» 11 mai 1972 ?, dont les quinze premières pages sont folles d'intensité : un panoramique à 360° sur tout le livre, qui arrive après 750 pages, qui vous emmène encore plus loin, plus fort, vous ramenant aussi des années en arrière, avec le choc initial face au phénomène Ellroy. Stupéfiant.

Remballez les limites auxquelles vous aviez pu penser en terme de révolution du roman noir, avec ce pavé cauchemardesque de près de 850 pages, James Ellroy, une fois de plus, dynamite le genre. Dans un maelström furieux, il conclue magistralement sa trilogie «Underworld» en continuant d'explorer l'Amérique secrète en 131 chapitres alternant narration, écoutes téléphoniques, rapports...
Alors, un seul conseil, prenez deux jours de repos, isolez-vous, débranchez le téléphone coupez la sonnette et plongez !

www.lechoixdeslibraires.com

Jeudi 28 Janvier 2010




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