Le contenu de ce pacte a pour le moment des allures de pochette surprise et il faudra patienter jusqu'au 14 janvier, jour de la présentation des vœux du président à la presse, pour en savoir plus. Et même si cela ressemble à un énième « pacte de communication », beaucoup cependant ont envie d'y croire.

Il faut dire en effet que le discours de François Hollande est, jusque-là, plutôt bien rodé et, élément assez rare pour être souligné, bien relayé par les membres du gouvernement. A la clé, l'engagement du pays dans un virage inédit qui combinerait simplification administrative et baisse de la dépense publique. Selon le président, ce dernier objectif est une condition préalable à un futur allégement de la fiscalité sur les ménages et surtout sur les entreprises.

Un mea culpa social libéral ? François Hollande se rêverait-il en Tony Blair ou Gerhard Schröder ?

Il s'agit donc désormais de faire rimer le terme « pacte » avec celui d'« acte ». Et privilégier l'action plutôt que la communication, pour ne pas retomber dans les travers gouvernementaux des dix-huit premiers mois du quinquennat… et ne pas rater cette fois-ci le tournant de la reprise économique.

Anthony Benhamou

Anthony Benhamou est un économiste diplômé de l’université de Paris Dauphine. Il a notamment exercé pendant 3 années en tant que consultant auprès de grandes entreprises internationales. Maître de conférences à Sciences-Po Paris et tuteur enseignant à l’université de Paris Dauphine, il rédige par ailleurs avec Marc Touati de nombreuses chroniques économiques et financières pour le cabinet ACDEFI.

Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise.
Lien direct : www.finyear.com/newsletter

Lisez chaque mois notre magazine digital sur www.finyear.com/magazine