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Trois tendances qui vont marquer le secteur IT à l’horizon 2015

Alors que notre attention est monopolisée par la crise économique et financière, l'évolution technologique poursuit sa course effrénée et modifie en profondeur l'organisation des entreprises et le monde de l'offre. Selon le cabinet Forrester, trois tendances de fond vont transformer le secteur IT d'ici à 2015 : la globalisation 2.0 marquée par un rééquilibre des forces, le paradoxe d'une informatique à la fois omniprésente et invisible et la consumérisation de l'IT.


La globalisation 2.0
La période de domination des économies occidentales va laisser place à un monde dans lequel les pays émergents menés par les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) vont prendre une importance grandissante. Et la plus grande partie de la croissance que peuvent espérer les fournisseurs viendra de ces pays qui, même atteint par la croise, naviguent à 8 à 10% par an. Cela va entraîner une bataille, qui a déjà commencée, pour attirer les meilleurs talents. Les fournisseurs dominants du secteur IT ne pourront pas servir efficacement ces marchés sans avoir une force de travail qui représentent cette nouvelle diversité.

Après l'explosion de la bulle Internet, les fournisseurs se sont réorganisés pour servir plus efficacement leur principal marché, les Etats-Unis. Mais cette période s'achève et les entreprises vont devoir mettre en place une nouvelle organisation et de nouveaux business models pour tenir de ce transfert de l'Ouest vers l'Est, en particulier en élargissant les centres de décision. C'est ce qu'a fait Cisco en ouvrant en 2007, le Globalization Center East à Bangalore qui intervient comme une sorte de second siège de l'entreprise. Le management va devoir aussi s'adapter avec des méthodes capables de mieux prendre en compte les idées et les compétences des salariés.

Les entreprises vont passer du stade de process-centric à people-centric. Les outils du Web 2.0 peuvent aider dans cette transformation. Depuis 2001, IBM organise l'Innovation Jam, une sorte de réflexion collective à l'échelle de l'entreprise. En 2008, pendant 72 heures, 55 000 salariés dont beaucoup venant des marchés émergents, et 5000 personnes de l'extérieur, ont participé à ce gigantesque brainstorming. Après le Jam de 2006, IBM a investi plus de 100 M$ dans une liste des meilleures idées pour les diffuser dans dix divisions.

Une informatique partout et nulle part
IT does'nt matter anymore ? On se souvient du titre un tantinet provocateur d'un article de Nicholas Carr publié en 2003. En fait, les technologies de l'information n'évoluent pas comme ce qu'on appelle Outre-atlantique les utilities (eau, gaz, électricité...), mais plutôt comme une source continue de différenciation concurrentielle. La croyance courante suggère que le business de l'entreprise dépend fortement de l'informatique. Mais cette vision est dépassée. La réalité d'aujourd'hui est que les technologies sont intégrées dans le business et que l'évolution d'une entreprise est limitée par celle de son informatique. La gestion et la stratégie d'un côté et les technologies de l'autre sont aujourd'hui étroitement synchronisées.

Au fil du temps, les expressions anglaises pour décrire l'informatique ont évolué : data processing, electronic data processing, management information systems, information technology. Dans son étude intitulée « The Hour of the vendor Strategist : Three Mega Business Trends Will Reshape the Tech Sector », Thomas Mendel, analyste de Forrester propose la nouvelle expression « Business Technology » pour décrire la situation actuelle. Le BPM (Business Process Management) n'était qu'une première étape de l'intégration des technologies dans l'organisation de l'entreprise qui était quelque peu statique. La prochaine étape sera marquée par la mise en œuvre d'applications dynamiques sous forme de composants qui pourront être modifiées et combinées facilement en fonction des besoins. En 2012, le modèle qui dominera l'utilisation des technologies se fera sous la forme de services.

Du grand public vers l'entreprise
Pendant longtemps le flux normal de diffusion des technologies allait des entreprises vers les particuliers. Cela pour deux raisons majeures : le coût et les difficultés de mise en œuvre et d'utilisation. Aujourd'hui, le flux s'est inversé. Et cette tendance s'accélère avec la séparation de moins en moins nette entre les différents temps de la vie professionnelle et personnelle.

Un an après son lancement, l'iPhone a placé Apple au premier rang des fournisseurs de Smartphones. Facebook qui fait état de 120 millions d'utilisateurs actifs est devenu une plate-forme pour l'innovation dans l'entreprise réunissant 400 000 développeurs et entrepreneurs. Les décisions que prennent les entreprises collent désormais à celles que prennent les particuliers. Par ailleurs, les entreprises qui embauchent ce que l'on appelle les Gen Y sont bien obligées de se mettre au diapason et de leur fournir les outils qu'ils utilisent déjà depuis longtemps dans leur vie quotidienne. Des outils dont une grande partie appartiennent à l'univers du Web 2.0.

Les applications d'entreprise restent encore très complexes par rapport aux applications conçues et développées pour les particuliers, notamment en raison d'interfaces beaucoup trop lourdes et pas assez conviviales. Dans de nombreuses entreprises, les directions marketing et commerciales s'appuient sur les contacts LinkedIn plutôt que sur leurs outils de CRM Oracle ou SAP. Il est grand, considère Thomas Mendel, que le développement des nouvelles applications prenne en compte les inputs de ces nouveaux groupes d'utilisateurs. L'analyste de Forrester cite le cas de Sogeti qui a constitué des groupes de conseil internes constitués des plus jeunes générations pour aider au développement des nouveaux services que propose l'entreprise.

Source :
www.itrmanager.com

Mardi 20 Janvier 2009




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