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Trois étapes pratiques pour passer au Vert sans alourdir son budget informatique

Avec le gel ou la baisse des budgets informatiques, et face à des exigences toujours plus importantes qui pèsent sur les infrastructures réseau et les entreprises, il est sans doute très positif que les opportunités d’économies liées à la rationalisation des réseaux existants et nouveaux n’aient jamais été aussi nombreuses.


Mieux encore, l’objectif d’un allégement des investissements et des coûts d'exploitation informatiques peut également participer à sauver notre planète, grâce à une réduction des émissions de CO2 et à une meilleure politique de développement durable.

Dans une période de maîtrise des coûts, les entreprises et les organisations se penchent sur leurs réseaux filaires traditionnels surdimensionnés, et s’intéressent davantage aux réseaux sans-fil, considérés plus économiques à déployer et à maintenir. Les réseaux sans-fil modernes se hissent aujourd’hui à des niveaux de performance et de fiabilité équivalents à ceux des réseaux filaires. C’est d’ailleurs le constat de nombreux analystes de marché, et du Yankee Group notamment: “ Les DSI devraient abandonner le statu quo et mettre à jour leur réseau en déployant des réseaux sans fil appelés à devenir la principale technologie réseau » ” (source : It's the Economy, Stupid: Yankee Group's 2009 Predictions)

Toute organisation sous pression, pour accroître son efficacité ou pour réduire ses émissions de CO2, devrait suivre un processus simple en trois étapes pour jauger si elle peut bénéficier de la rationalisation réseau - cette rationalisation qui vise à étudier et à optimiser systématiquement les infrastructures réseau existantes et à venir pour les faire corréler au mieux avec les besoins des utilisateurs.

Étape 1. Évaluer la performance des réseaux filaires et sans fil existants, ainsi que leur pertinence par rapport aux équipements clients utilisés et aux applications métiers.

Le très haut-débit, a 100 Mbps voire 1 Gbps est désormais disponible au niveau du poste de travail. Pourtant, dans la réalité, seuls quelques utilisateurs dépasseront les 5 à 10 Mbps dont les applications classiques de bureau ont besoin. Ce renchérissement de la bande passante, supérieur aux besoins réels des collaborateurs, est au final dissonant vis-à-vis de leurs attentes. Les utilisateurs privilégient en effet la mobilité ainsi que les connexions pervasives bien plus que les 90 à 95 Mbps de bande passante inutilisée.

Ces collaborateurs utilisent de plus en plus leurs ordinateurs portables, d’ailleurs équipés en Wi-Fi, et se connectent au réseau de l’entreprise en sans-fil si ce type d’accès est disponible. Chez Microsoft, 72% des collaborateurs se connectent en Wi-Fi chaque jour, et 70% témoignent d’un réel gain de productivité, de cinq heures et plus par semaine.

Étape 2. Déployer ou étendre les réseaux sans fil pour alléger les investissements et coûts d’exploitation liés aux connexions filaires superflues.

Activer le sans-fil, idéalement dans sa version 802.11n fiable et à très haut-débit, allège les investissements liés au déploiement et à la mise à jour des infrastructures réseau, ainsi que les charges d’exploitation annuelles jusqu’à assurer un retour sur investissement sur une période de 9 à 18 mois. NCC, le géant suédois de la construction, a progressivement équipé ses nouveaux bureaux distants d’accès sans fil, un choix judicieux car source d’économies tout au long du projet. “De 2 300 euros pour nos plus petits établissements, qui se comptent par centaines, et jusqu’à 23 000 euros pour une agence de 180 à 200 collaborateurs, le sans-fil nous permet d’économiser aux alentours de 50% sur nos charges réseau pour chaque nouvelle implantation, ” explique Anders Ekling, responsable réseau chez NCC. “ Nous avions pour habitude de tirer 3 câbles pour chaque utilisateur ou poste de travail et ce chiffre a désormais été ramené à une moyenne de 1,5 câbles ».

La prise en charge des applications voix et données en environnement sans fil offre aux entreprises l’opportunité de réduire leur nombre de ports et donc de câbles, d’une moyenne de 3,5 à 4,4 ports par utilisateur à environ 2 ports par utilisateur (incluant tous les espaces communs, imprimantes, fax, etc.). Les avantages de cette rationalisation sont évidents : allégement des investissements (réduction du câblage et du nombre de commutateurs), maîtrise des charges d’exploitation (réduction des coûts d’évolution du réseau en cas de d’ajout/déménagement d’utilisateurs et des charges de maintenance compte tenu d’un nombre réduit de ports sous contrat de maintenance), et réduction de la facture électrique (diminution des besoins en climatisation et des émissions de CO2).

Au printemps 2009, un cabinet de conseil réputé a emménagé son siège social européen dans de nouveaux bureaux et migré ses 2 800 collaborateurs vers un réseau sans fil 802.11n, diminuant ainsi le nombre de ports filaires de 12 000 à 6 000, et économisant 1,5 millions € en frais réseau dès le premier jour ainsi que 580 000 € en charges d’exploitation annuelles récurrentes.

Des économies aussi importantes ont un impact très positif sur la rentabilité des entreprises, qui, parallèlement, réduisent leur empreinte carbone. Dans l’exemple ci-dessus, l’empreinte carbone annuelle a été réduite de près de 1 000 tonnes de CO2 grâce à un déménagement dans un bureau équipé d’un sans-fil 802.11n pervasif en complément d’un réseau filaire dimensionné dans des proportions plus économiques.

Au-delà de la réduction des émissions de CO2 et des économies, le sans-fil constitue un axe majeur de développement durable : l’isolation des câbles, les systèmes de raccordement et de gestion des câbles, ainsi que les hubs et connecteurs contiennent de nombreuses substances chimiques : PVC, polyéthylène, polypropylène, caoutchouc synthétique, nylon, ou encore de la résine phénol-formaldéhyde. Chacune de ces substances pèse sur l’environnement lorsqu’elle est conçue, utilisée, exposée au feu ou mise au rebut. Le PVC, par exemple, est un isolant courant, mais contient du plomb et d’autres substances toxiques. Le PVC exige d’être manipulé avec attention dans une déchetterie, ce qui est rarement le cas, et dégage des substances hautement toxiques lorsqu’il est incinéré. Le polyéthylène, le polypropylène, le caoutchouc synthétique et le nylon sont moins nuisibles… légèrement moins nuisibles.

Étape 3. Apporter le sans-fil aux bureaux distants, et encourager le télétravail. Les réseaux sur sites distants ne sont pas toujours complexes ou coûteux et n’entravent pas la bonne marche de l’entreprise.

L’architecture traditionnelle consiste à répliquer toutes les fonctionnalités du siège à l'échelle de chaque site distant. Cette approche était pertinente lorsque les serveurs et les applications étaient répartis sur différents sites. Mais cette approche présente des carences aujourd’hui. Les architectures actuelles consolident les applications à l’échelle du centre de données centralisé et ne bénéficient pas nécessairement d’un WAN basé sur un modèle routeur qui relie les bureaux distants. Les points d’accès distants constituent alors une méthode simple pour étendre le réseau d’entreprise aux bureaux distants via la couche OSI 2, tout en centralisant la gestion et la sécurité à l’échelle du centre de données.

De nombreuses organisations utilisent des WAN adossés à des points d’accès distants pour réduire leurs coûts ou pérenniser les activités métiers. C’est le cas notamment de Galderma. “Les points d’accès distants font partie intégrante de notre plan de reprise sur sinistre et de haute disponibilité”, explique Marc Tournier, Responsable de la Securité et de la Conformité. " En cas d’incident et d’interruption de service, la technologie de point d’accès distant restaure nos systèmes de manière simple et sécurisée."

Un réseau unique qui connecte tous les sites n’en est pas pour autant moins sécurisé. Il bénéficie d’un chiffrement et d’une authentification centralisés qui permettent aux entreprises de réaliser des économies importantes, d’activer simplement des réseaux distants pour faciliter le télétravail, et ainsi maîtriser les émissions de CO2 liées aux déplacements des collaborateurs.

Pour conclure, notons que la rationalisation réseau permet aux organisations de repenser les approches réseau et de déterminer si les moyens traditionnels de connectivité fournis aux utilisateurs répondent réellement aux besoins actuels de ces collaborateurs et des entreprises.

Par Roger Hockaday
Directeur Marketing,
Aruba Networks EMEA

Lundi 5 Juillet 2010




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