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Top 100 des éditeurs français – édition 2011

2010 : une année de reprise pour les éditeurs de logiciels français


Si l’année 2009 avait été marquée par la résistance à la crise, 2010 témoigne d’un reprise vigoureuse, selon le « Global Software Leaders » édition 2011 du Top 100 des éditeurs français réalisé par PwC, en partenariat avec l’Association Française des Editeurs de Logiciels (AFDEL). Ainsi en 2010, l’évolution moyenne du chiffre d’affaires édition du Top 100 a cru de 13,8% contre une baisse de 1,40% pour 2009. La croissance a été plus ou moins marquée et est principalement fonction de trois facteurs : les acquisitions, le positionnement de l’offre par rapport aux cycles économiques et la pertinence des produits par rapport aux grandes tendances du secteur. Les données sont fournies par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC).

2010, année rebond : le Top 100 des éditeurs français repart en croissance

« L’année 2009 avait été marquée par la résistance à la crise, 2010 témoigne d’un reprise vigoureuse » confirme Pierre Marty, associé PwC. Dans ces deux périodes bien différentes, les éditeurs, globalement, témoignent d’une bonne solidité. Ainsi, en 2009, le Top 100 avait plutôt bien résisté, ne décroissant que de 1,4 % par rapport à l’année précédente dans un environnement économique très difficile. En 2010, la reprise est vigoureuse, +13,8%, mais inégale. « Une industrie très dynamique et en croissance ainsi que l’illustre ce Top 100. Mais une industrie également très atomisée, avec trop peu de champions internationaux ou d’entreprises de taille intermédiaire. » commente Patrick Bertrand, Président de l’AFDEL.

La croissance est plus ou moins marquée et est principalement fonction de trois facteurs : en premier lieu, les acquisitions, puisque certains acteurs ont eu les moyens de poursuivre leur stratégie de croissance externe pendant la crise ; ensuite le positionnement de l’offre par rapport aux cycles économiques, qui peut induire une reprise anticipée ou retardée ; et enfin la pertinence des produits par rapport aux grandes tendances du secteur, telles que détaillées dans l’étude « Global Software Leaders – key players and market trends » (décembre 2010) : le cloud computing et le SAAS, la mobilité et la consumérisation des technologies.

Course à la taille critique : acteurs français consolidés plus que consolidateurs…

Si le début de l’année a continué d’être très difficile, le retournement s’est concrétisé progressivement au cours des deuxième et troisième trimestres, pour se confirmer sur la dernière partie de l’année. Pour autant, la structure générale du secteur reste la même. D’abord une forte concentration, qui a même tendance à se renforcer, puisque le principal acteur représente 34% du total. Ensuite, des entreprises de taille moyenne qui progressent parfois un peu moins vite. Enfin, un foisonnement de petites structures souvent innovantes, avec 58 entreprises du top 100 réalisant un chiffre d’affaires logiciel inférieur ou égal à 15 millions d’euros. Cette stabilité renforce la difficulté pour les éditeurs à acquérir une taille critique permettant de rentabiliser les efforts de R&D et des cycles de ventes souvent longs et complexes. « Afin d’assurer le maintien de notre capacité de R&D, de notre indépendance technologique et des emplois que génère toute la filière numérique, nous avons besoin de ces champions que le marché nous a habitués à voir passer trop rapidement sous bannière étrangère » indique Patrick Bertrand, Président de l’AFDEL.

Nouveaux modèles : le Saas ou la croissance de CA décalée dans le temps

La croissance passe aussi nécessairement par une internationalisation croissante, difficile et coûteuse à gérer en pratique. « Les transformations du secteur ne sont pas sans incidence sur les taux de croissance et les valorisations des éditeurs, notamment lorsqu’ils se sont engagés dans le SAAS, qui par nature sacrifie un peu de la croissance à court terme des ventes, mais en contrepartie offre une visibilité à moyen et long terme bien supérieure aux modèles classiques » souligne Pierre Marty. Pourtant, dans l’ensemble, si l’on compare la croissance des capitalisations boursières moyennes depuis 2008, on constate que les éditeurs de logiciels cotés faisant partie du top 100 ont nettement mieux progressé que le CAC 40. Les dynamiques à l’œuvre sont donc dans l’ensemble très positives et porteuses d’espoir pour l’industrie française du logiciel.

Le classement peut être téléchargé sur les sites internet suivants :
pwc.fr
afdel.fr
pac-online.fr

Vendredi 8 Juillet 2011




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