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Terminaux tactiles et portails intra-entreprise : vers une convergence naturelle

Les terminaux mobiles, qu’ils prennent la forme de smartphones ou de tablettes, sont indéniablement de plus en plus fréquemment utilisés. Si leur pénétration sur le marché des particuliers a suivi le chemin habituel, adoptés tout d’abord par les geeks puis par le grand public, leur utilisation fait son chemin dans le monde de l’entreprise.


L’utilisation des smartphones en entreprise est bien une réalité dans les faits, en particulier chez les décideurs ou les forces de ventes, pour ne citer qu’eux. On peut aussi remarquer l’apparition des tablettes tactiles pour répondre à de nouveaux besoins comme la dématérialisation ou la connectivité des décideurs ou personnels mobiles, directement vers la source de l’information.

Comment adapter les applicatifs métiers web de l’entreprise à ces terminaux ?

Tout d’abord, une bonne nouvelle : les terminaux mobiles sont dotés de navigateurs puissants et similaires à leurs grands frères des ordinateurs de bureau. Opera Mobile 11, Safari iOS 4.x, Android 2.3+, atteignent un niveau de compatibilité tout à fait satisfaisant avec les standards du web. Finis les sites spécifiques pour le WAP ! Mieux : ils sont récents, bénéficient pour la plupart des dernières avancés du HTML 5 et permettent déjà d’exploiter de belles valeurs ajoutées telles que Ajax, multimédia, stockage local (localStorage)...

En fait, ils se comportent globalement comme des navigateurs standards de bureau, et sur le principe tout bon site intranet devrait être a minima en mesure de s’afficher correctement sur un terminal mobile sans avoir à tout réécrire !

Doit-on alors en déduire que l’on peut se contenter de développer son portail interne, son extranet, ou son applicatif client web… sans trop se soucier de leur aspect sur terminaux mobiles ? En théorie seulement.

Ergonomie, conception modulaire et feuilles de style

Vous l’aurez deviné, la principale difficulté n’est pas technique mais ergonomique : un terminal mobile a un écran plus petit - qu’il soit tactile ou pas, et ajoutez à cela le fait que l’outil de pointage, c’est le doigt. Et un doigt, c’est plus gros et moins précis qu’un pointeur de souris ! Si votre page d’accueil est constituée de 42 blocs écrits en taille 11, l’utilisateur de smartphone peinera à en faire une première lecture, devra user et abuser du zoom, aura du mal à cliquer sur un lien et sera vite découragé.

Sur le plan technique, certaines bonnes pratiques deviennent incontournables : les concepts modulaires (fragments de page), le templating de page (utilisation de modèles) et l’emploi des CSS sont les moyens les plus efficaces de s’adapter aux terminaux mobiles actuels et futurs. En établissant des gabarits et des CSS adaptés à des écrans plus petits, vous pouvez ainsi créer des déclinaisons de pages pour vos utilisateurs mobiles, sans avoir à modifier vos applications en profondeur. Ceux qui ont décidé d’adopter des technologies de type portlet ou équivalent (WebPart Sharepoint et autres conceptions fragmentaires) et systématisé l’emploi des feuilles de style auront donc fait le bon choix.

Seront en revanche pénalisés les aficionados de Flash, qui ne fonctionne sur aucun terminal Apple (iPhone, iPad…) et dont l’usage tend à être déprécié. Evitez aussi les positionnements absolus (la directive CSS position:absolute) et plus généralement les gabarits d’affichage fixes, sous peine de tout avoir à revoir pour un affichage mobile.

Et le tactile alors, j’en fais quoi ?

Les navigateurs mobiles modernes simulent assez bien le comportement classique du clic de la souris : vous n’avez donc pas à vous en faire pour les composants standards historiques du HTML, comme les boutons et les liens hypertexte. Si votre site est lisible et conserve une navigation standard, l’utilisateur mobile pourra facilement naviguer dessus !
Pour les comportements plus dynamiques en revanche, comme les scripts de glisser-déposer, ce n’est pas aussi évident. En particulier, n’oubliez jamais que les éléments de page « exotiques » (Applets, JavaScritps, animations Flash…) doivent toujours être complétés par un champ HTML standard : un lien hypertexte sur un carrousel animé doit être visible ailleurs, une date doit pouvoir être saisie à la main, etc. A minima, vous devez être certain que tous les navigateurs seront capables d’afficher par défaut votre champ HTML standard.

La prise en charge des évènements tactiles

Le tactile, ça ressemble aux déplacements de la souris, mais subtilement différent !
Concrètement, on dispose sur la plupart des navigateurs d’évènements HTML 5 qui ressemblent étrangement à leurs équivalents pour ce bon vieux mulot. Jugez plutôt… « touchstart » : un doigt est placé sur un objet de la page : c’est « cliquer » ! « touchmove » : un doigt est déplacé le long d’un élément : voilà « glisser », « touchend » : un doigt est retiré d’un élément : l’équivalent tactile du « relâcher »…
L’excellent site html5rocks.com présente un didacticiel sur la mise en oeuvre du multi-touch. Avant de vous enthousiasmer, vérifiez les aspects relatifs à la compatibilité (device support) : il faudra se contenter d’un développement sous iOS.

Conclusion : la technologie web et les terminaux mobiles tactiles font bon ménage !

L’avènement des terminaux mobiles tactiles de dernière génération apporte de nombreuses valeurs ajoutées. Désormais, le web tient dans la main, et un extranet bien conçu permet d’accéder directement à son outil de travail ou encore à la documentation de référence en quelques tapotements sur un écran tactile.
Pour créer un applicatif aisément utilisable sur un terminal mobile tactile, les prérequis restent la clarté et la simplicité des pages, et la possibilité de toujours pouvoir effectuer une action via un moyen standard : lien hypertexte, formulaire classique. On peut remarquer que les critères de pertinence d’une solution mobile sont finalement assez proches des critères d’accessibilité au handicap visuel.
Pour adapter un applicatif existant à une utilisation sur des terminaux mobiles tactiles, il est préférable qu’il distingue les contenus de leur mise en forme : utilisation des CSS et de templates de pages, pages fragmentées type portlet, web parts, etc.
La mise en oeuvre d’interfaces dynamiques adaptées au tactile sur vos pages web, en revanche, reste une spécification d’avenir... sauf sur les terminaux de la firme à la pomme, précurseur en la matière !

Nicolas Grué, Consultant Senior e-Business, Gfi Informatique

À propos de Gfi Informatique
Acteur européen de référence des services informatiques à valeur ajoutée et des logiciels, Gfi Informatique occupe un positionnement stratégique différenciant entre les opérateurs de taille mondiale et les acteurs de niche. Avec son profil de multi-spécialiste, le groupe met au service de ses clients une combinaison unique de proximité, d’organisation sectorielle et de solutions de qualité industrielle.Le groupe qui compte plus de 9300 collaborateurs a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 658M€.
Gfi Informatique est coté sur Euronext Paris, NYSE Euronext (Compartiment B) - Code ISIN : FR0004038099.
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Vendredi 21 Octobre 2011




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