Sogexia ? Le nom ne vous dit rien ? Pourtant ses services ont déjà séduit 650 000 particuliers et entreprises (dont 100 000 entreprises) qui ont choisi d’y ouvrir un compte bancaire.
L’entreprise qui revendique un volume de 2 milliards d’euros de flux par an, est à l’équilibre depuis ses débuts ou presque. Des débuts qui ont eu lieu en 2011.
A l’époque, l’aventure lancée par le jeune Kilian Füg, 20 ans, (on vous laisse faire le calcul de son âge aujourd’hui) est celle des cartes de paiement prépayées disponibles chez les buralistes.
Le passionné d’informatique qui a visiblement la fibre entrepreneuriale (et la passion des chiffres : il suit des cours de comptabilité à distance) profite de la loi Sepa pour opérer la première étape de ce qu’il n’imagine peut-être pas encore comme, une fintech.
« A l’époque, nos cartes Mastercard étaient distribuées chez 15 000 buralistes. Vous la rechargiez tout de suite ou plus tard en fonction de vos besoins. Le modèle rendait service à beaucoup de personnes notamment pour faire des achats en ligne qui n’étaient pas aussi sécurisés qu’aujourd’hui. » relate Kilian Füg.
Rapidement, et à la demande des clients l’idée sera de se déployer comme une véritable plateforme monétique. Après un peu plus de trois ans de développement voilà qui est fait. « Nous avons pu lancer notre premier compte de paiement en ligne en 2016 grâce à un partenariat avec la banque britannique Raphaëls Bank. En parallèle, nous avions toujours comme projet de remonter la chaîne de valeur et d’obtenir notre propre agrément. Chose faite en 2019 au Luxembourg, date à laquelle nous avons migré l’ensemble de notre base clients au Luxembourg et ouvert notre propre établissement. Depuis, nous fonctionnons en toute autonomie. »
En parallèle, Sogexia ouvre une succursale en France autorisée par l’ACPR (Villeurbanne) lui permettant de proposer des Iban français aux clients français (majoritaires).
Jusque-là la fintech n’avait jamais levé de fonds, préférant se concentrer sur ses clients et le déploiement de sa plateforme technique.
« J’ai toujours eu une préférence pour les business models sains et autofinancés. Par ailleurs, nous nous adressons à une clientèle assez spécifique - celle qui est exclue ou non satisfaite des services bancaires à disposition – donc pas forcément besoin jusqu’ici de nous déployer en 4x3 en France. »
Aujourd’hui, Sogexia qui offre ses services 100 % en ligne, n’autorise pas les découverts, donc pas d’agio pour les clients.
Dans les professionnels qui lui font confiance (et qui drainent 50 % de son activité même s’ils sont moins nombreux), on compte beaucoup d’entreprises de transports, de BTP, visiblement moins bien servis par le « circuit classique ».
Alors si tout va bien, pourquoi ne continuer à faire cavalier seul ?
« Nous avons connu une forte croissance et il nous fallait un partenaire de confiance pour nous aider à organiser notre déploiement, dans les choix stratégiques, dans l’exécution, dans la gouvernance aussi. Jusqu’ici j’étais seul actionnaire, il me fallait cette aide précieuse. A titre d’exemple au cours des 5 dernières années nous sommes passés d’une quinzaine de salariés à 80 et d’autres vont suivre rapidement avec 20 recrutements prévus dans le courant de l’année 2025 »
L’entreprise qui revendique un volume de 2 milliards d’euros de flux par an, est à l’équilibre depuis ses débuts ou presque. Des débuts qui ont eu lieu en 2011.
A l’époque, l’aventure lancée par le jeune Kilian Füg, 20 ans, (on vous laisse faire le calcul de son âge aujourd’hui) est celle des cartes de paiement prépayées disponibles chez les buralistes.
Le passionné d’informatique qui a visiblement la fibre entrepreneuriale (et la passion des chiffres : il suit des cours de comptabilité à distance) profite de la loi Sepa pour opérer la première étape de ce qu’il n’imagine peut-être pas encore comme, une fintech.
« A l’époque, nos cartes Mastercard étaient distribuées chez 15 000 buralistes. Vous la rechargiez tout de suite ou plus tard en fonction de vos besoins. Le modèle rendait service à beaucoup de personnes notamment pour faire des achats en ligne qui n’étaient pas aussi sécurisés qu’aujourd’hui. » relate Kilian Füg.
Rapidement, et à la demande des clients l’idée sera de se déployer comme une véritable plateforme monétique. Après un peu plus de trois ans de développement voilà qui est fait. « Nous avons pu lancer notre premier compte de paiement en ligne en 2016 grâce à un partenariat avec la banque britannique Raphaëls Bank. En parallèle, nous avions toujours comme projet de remonter la chaîne de valeur et d’obtenir notre propre agrément. Chose faite en 2019 au Luxembourg, date à laquelle nous avons migré l’ensemble de notre base clients au Luxembourg et ouvert notre propre établissement. Depuis, nous fonctionnons en toute autonomie. »
En parallèle, Sogexia ouvre une succursale en France autorisée par l’ACPR (Villeurbanne) lui permettant de proposer des Iban français aux clients français (majoritaires).
Jusque-là la fintech n’avait jamais levé de fonds, préférant se concentrer sur ses clients et le déploiement de sa plateforme technique.
« J’ai toujours eu une préférence pour les business models sains et autofinancés. Par ailleurs, nous nous adressons à une clientèle assez spécifique - celle qui est exclue ou non satisfaite des services bancaires à disposition – donc pas forcément besoin jusqu’ici de nous déployer en 4x3 en France. »
Aujourd’hui, Sogexia qui offre ses services 100 % en ligne, n’autorise pas les découverts, donc pas d’agio pour les clients.
Dans les professionnels qui lui font confiance (et qui drainent 50 % de son activité même s’ils sont moins nombreux), on compte beaucoup d’entreprises de transports, de BTP, visiblement moins bien servis par le « circuit classique ».
Alors si tout va bien, pourquoi ne continuer à faire cavalier seul ?
« Nous avons connu une forte croissance et il nous fallait un partenaire de confiance pour nous aider à organiser notre déploiement, dans les choix stratégiques, dans l’exécution, dans la gouvernance aussi. Jusqu’ici j’étais seul actionnaire, il me fallait cette aide précieuse. A titre d’exemple au cours des 5 dernières années nous sommes passés d’une quinzaine de salariés à 80 et d’autres vont suivre rapidement avec 20 recrutements prévus dans le courant de l’année 2025 »
"Nous avons été impressionnés par la plateforme technologique propriétaire du Groupe et son modèle économique, qui contraste nettement avec le schéma d'abonnement traditionnel des autres institutions bancaires. Grâce à son approche unique, Sogexia a acquis une clientèle dynamique et fidèle au sein de segments de marché profonds présentant un fort potentiel de croissance" relate Jean-Luc Cyrot, Partner de Capza Growth Tech.
Partner qui promet que d'ici quelques temps, on va plus entendre parler de Sogexia.
Anne-Laure Allain
Partner qui promet que d'ici quelques temps, on va plus entendre parler de Sogexia.
Anne-Laure Allain
A propos de Capza
CAPZA est un acteur européen de référence du Private Equity et de la Dette Privée dans les PME/ETI depuis 2004.
Avec plus de 9 milliards d’euros d’encours2, CAPZA met son expérience et sa passion pour le développement des entreprises au service d’investisseurs institutionnels en Europe et dans le monde à travers une plateforme de six expertises complémentaires : Growth Tech, Flex Equity, Flex Equity Mid-Market, Transition3, Private Debt et Artemid4.
CAPZA propose aux PME/ETI des solutions de financement flexibles adaptées aux différentes étapes de leur développement. Sa plateforme unique permet à CAPZA de soutenir les entreprises dans la durée en leur proposant des solutions de financement évolutives et de l’accompagnement sur les enjeux de développement durable. Généraliste, CAPZA accompagne plus particulièrement des entreprises dans les secteurs de la technologie, de la santé, et des services aux entreprises.
Le groupe CAPZA compte plus de 115 collaborateurs répartis entre Paris, Munich, Madrid, Milan et Amsterdam.
CAPZA
Avec plus de 9 milliards d’euros d’encours2, CAPZA met son expérience et sa passion pour le développement des entreprises au service d’investisseurs institutionnels en Europe et dans le monde à travers une plateforme de six expertises complémentaires : Growth Tech, Flex Equity, Flex Equity Mid-Market, Transition3, Private Debt et Artemid4.
CAPZA propose aux PME/ETI des solutions de financement flexibles adaptées aux différentes étapes de leur développement. Sa plateforme unique permet à CAPZA de soutenir les entreprises dans la durée en leur proposant des solutions de financement évolutives et de l’accompagnement sur les enjeux de développement durable. Généraliste, CAPZA accompagne plus particulièrement des entreprises dans les secteurs de la technologie, de la santé, et des services aux entreprises.
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