États-Unis
Les actions américaines ont enregistré une forte hausse, faisant fi des craintes de resserrement du crédit et de dégradation des statistiques macroéconomiques après que la Fed a procédé à une baisse supérieure aux attentes (50 points de base) de ses taux pour éviter un fort ralentissement économique. Aussitôt, les actions américaines ont enregistré une forte hausse, faisant fi des craintes de resserrement du crédit et de dégradation des statistiques macroéconomiques. La décision de la Fed a restauré la confiance et déclenché la plus forte hausse jamais enregistrée au cours d’un mois de septembre depuis 1998, malgré le plancher absolu atteint par le dollar face à l’euro et malgré les records atteints par le cours du pétrole. Les résultats semestriels du secteur des sociétés de courtage, quoique mitigés, ont néanmoins contribué à rassurer les marchés monétaires en leur apportant de la transparence ; Lehman
Brothers et Goldman ont affiché des résultats supérieurs aux attentes, alors que Bear Stearns et Morgan Stanley ont déçu. Les secteurs de l’énergie et des matériaux ont affiché les meilleures performances, les investisseurs estimant que la baisse des taux de la Fed (de même que celles qui pourraient suivre) stimulera la demande mondiale. Les biens de consommation cyclique en revanche, font figure de lanterne rouge : c’est le seul secteur à avoir enregistré une performance négative en septembre.
Le rebond boursier s’est produit malgré une volée de statistiques macroéconomiques décevantes, et en particulier malgré les chiffres de l’emploi non agricole, en recul pour la première fois depuis quatre ans. L’évolution défavorable des indicateurs de l’immobilier résidentiel (pour les ventes de logements existants ou en cours de construction) était également de nature à ébranler la confiance des consommateurs. Le marché a pourtant interprété ces statistiques médiocres comme annonciatrices d’une augmentation des chances de baisses supplémentaires de taux, alimentant ainsi la reprise des marchés d’actions. Le recul inattendu de 0.1% de l’indice des prix à la consommation pour le mois d’août a également de quoi apaiser les craintes inflationnistes de la Fed et plaide en faveur de nouvelles baisses des taux. Par ailleurs, les indicateurs avancés publiés par l’Institute for Supply Management tant pour le secteur manufacturier que non manufacturier se sont maintenus bien au-delà de la barre « expansionniste » des 50 points ; ils restent donc compatibles avec une situation de saine croissance.
Etude complète à télécharger ci-dessous :
Les actions américaines ont enregistré une forte hausse, faisant fi des craintes de resserrement du crédit et de dégradation des statistiques macroéconomiques après que la Fed a procédé à une baisse supérieure aux attentes (50 points de base) de ses taux pour éviter un fort ralentissement économique. Aussitôt, les actions américaines ont enregistré une forte hausse, faisant fi des craintes de resserrement du crédit et de dégradation des statistiques macroéconomiques. La décision de la Fed a restauré la confiance et déclenché la plus forte hausse jamais enregistrée au cours d’un mois de septembre depuis 1998, malgré le plancher absolu atteint par le dollar face à l’euro et malgré les records atteints par le cours du pétrole. Les résultats semestriels du secteur des sociétés de courtage, quoique mitigés, ont néanmoins contribué à rassurer les marchés monétaires en leur apportant de la transparence ; Lehman
Brothers et Goldman ont affiché des résultats supérieurs aux attentes, alors que Bear Stearns et Morgan Stanley ont déçu. Les secteurs de l’énergie et des matériaux ont affiché les meilleures performances, les investisseurs estimant que la baisse des taux de la Fed (de même que celles qui pourraient suivre) stimulera la demande mondiale. Les biens de consommation cyclique en revanche, font figure de lanterne rouge : c’est le seul secteur à avoir enregistré une performance négative en septembre.
Le rebond boursier s’est produit malgré une volée de statistiques macroéconomiques décevantes, et en particulier malgré les chiffres de l’emploi non agricole, en recul pour la première fois depuis quatre ans. L’évolution défavorable des indicateurs de l’immobilier résidentiel (pour les ventes de logements existants ou en cours de construction) était également de nature à ébranler la confiance des consommateurs. Le marché a pourtant interprété ces statistiques médiocres comme annonciatrices d’une augmentation des chances de baisses supplémentaires de taux, alimentant ainsi la reprise des marchés d’actions. Le recul inattendu de 0.1% de l’indice des prix à la consommation pour le mois d’août a également de quoi apaiser les craintes inflationnistes de la Fed et plaide en faveur de nouvelles baisses des taux. Par ailleurs, les indicateurs avancés publiés par l’Institute for Supply Management tant pour le secteur manufacturier que non manufacturier se sont maintenus bien au-delà de la barre « expansionniste » des 50 points ; ils restent donc compatibles avec une situation de saine croissance.
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