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Savoir capitaliser sur les initiatives de croissance

Ces dernières années, la confiance des entreprises à l'échelle mondiale a souffert d'une série de reculs importants.


Mark Dixon
Mark Dixon
Plus récemment, alors qu’une amélioration semblait se profiler, la crise de la zone euro a fortement affecté les marchés internationaux, provoquant des dégâts de grande envergure. En témoigne notamment la diminution des flux de capitaux vers les économies émergentes. En outre, les écarts entre les taux d'intérêt interbancaires et les taux d'emprunt à un jour des banques centrales continuent à se creuser, signe de l'inquiétude que provoque le risque de contrepartie par les banques privées.

Etabli tous les six mois, l’Indice de confiance des entreprises réalisé par Regus donne une idée de l'optimisme des entreprises à l'échelle mondiale. Il mesure les déclarations positives qui combinent les revenus en cumul annuel et les tendances de profit, ainsi que les prévisions quant au moment de la reprise d'une dynamique économique. Il vise ainsi à devenir le baromètre de la confiance et des espoirs de croissance des entreprises. L'indice de référence moyen a été défini à 100 dans la première édition publiée en septembre 2009.

Au premier semestre 2012, la confiance globale des entreprises semble se stabiliser après une exceptionnelle variation de 11 points entre mars et septembre 2011 : la diminution de la confiance des entreprises ne s'élève qu’à un point, ce qui porte l'indice à 113. Si les économies émergentes telles que le Brésil, l'Inde et la Chine continuent à réaliser les meilleures performances, l'Allemagne confirme également sa position en enregistrant le troisième indice de confiance le plus élevé. L'indice des entreprises japonaises est particulièrement bas : elles continuent à subir le contrecoup du séisme de mars 2011, tandis que l'endettement élevé des ménages affecte les perspectives du marché hollandais.

Dans cette atmosphère de stabilisation, les entreprises continuent, à l'échelle mondiale, à chercher à réduire les frais généraux, mais seulement si cela n'affecte pas la croissance. Globalement, la majorité des entreprises ont identifié les mesures de réduction des coûts les plus efficaces pour leurs perspectives de croissance : raccourcissement de leur chaîne d'approvisionnement (40 %), diminution des espaces de bureau fixes (39 %) et développement de l'utilisation d'applications informatiques cloud (39 %). Il est intéressant de voir que toutes ces mesures appellent une plus grande flexibilité sur le lieu de travail, ce qui indique que d'une manière générale ces entreprises adoptent de nouvelles méthodes pour assurer leur croissance.

A contrario, les répondants ont identifié les facteurs les plus générateurs de difficultés pour les entreprises durant la récession économique mondiale : le manque de flexibilité et les frais généraux incompressibles. Presque la moitié des répondants (47 %) ont notamment cité le resserrement du crédit avéré qui a rendu difficile l'accès aux capitaux bon marché. Le deuxième grand facteur identifié est lié aux espaces de bureaux inutiles (45 %), suivi par les marges rigides payées aux distributeurs, revendeurs ou intermédiaires (44 %).

Les entreprises ont également cité les initiatives qui, selon elles, pourraient contribuer à la stabilité économique et créer de solides bases pour la croissance future. La première porte sur une plus large répartition des clients (45 %), ce qui vient confirmer les précédents rapports selon lesquels une majorité d'entreprises dans le monde cherchent à s'exporter dans les années à venir. Les mesures renforçant la flexibilité sont suivies par le souhait d'introduire plus de flexibilité dans les conditions de travail du personnel (37 %) et le développement du travail à distance (32 %).

Après une impressionnante chute due aux crises des marchés boursiers et de la zone euro de mars à septembre 2011, la confiance des entreprises semble se stabiliser. Tandis que les États tentent de réduire leur dette souveraine et de stabiliser l'espace économique européen, les entreprises cherchent elles aussi des moyens de contenir, voire de réduire les frais généraux tout en préservant leur croissance.

En développant le travail à distance et en réduisant les frais liés aux bureaux fixes, les entreprises se débarrasseront du poids des espaces de bureau sous-exploités et inutiles, libérant ainsi des capitaux à investir de manière plus efficace dans la création de croissance. Dès lors, il ne fait aucun doute que les entreprises optant pour l'évolutivité et l'espace de travail flexible se développeront au cours des années à venir en tirant parti de solutions d'espaces de travail évolutives existant déjà sur le marché.

Mark Dixon, PDG et fondateur de Regus
www.regus.fr

Jeudi 26 Avril 2012




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