Celle-ci a été lancée en février dernier, en plein cœur de la crise financière. Les réponses de 140 directeurs financiers, contrôleurs et PDG ont été retenues et les résultats sont pour le moins amusants si ce n’est cyniques. Car sans caricaturer outre mesure (enfin un peu quand même), on a eu d’un côté des directeurs de production qui devaient multiplier les arrêts de chaîne et mettre leurs ouvriers au chômage technique et de l’autre les directions financières qui ont profité de la situation pour assoir leur autorité dans l’entreprise.

Ils sont (quasi) unanimes : la crise financière a renforcé le rôle des responsables financiers dans l’entreprise. Ils sont 81% à le penser. Et chiffres à l’appuie, le baromètre Tagetic/CFO-News le démontre. Ils sont plus impliqués dans le domaine commercial pour 38% d’entres-eux, dans les RH pour 31%, dans la communication dans 30% des cas. Leur montée en puissance est bien réelle mais plus modeste dans la production (15%) et dans la logistique (10%). Et quant il s’agit d’aller tailler dans les coûts, c’est pas le contrôle et l’audit interne qui déguste. Ces petits Rastignac coupent en priorité la communication (28% des cas), les RH (25%) et les investissements (25%).

Bref, le CFO est à son aise dans la crise. Certes 8% y voient un risque pour leur carrière… mais ils sont 38% a y voir une source d’opportunités. Mieux, ils se jugent compétents dans le crash : 93,5% considèrent avoir les compétences pour faire face à la crise. 6,5% étaient moins fanfarons. Cependant 74% ont modifié leurs priorités professionnelles à la faveur de la crise (18% en profondeur et 56% légèrement).

Par contre nos CFO sont-il compétents dans leurs propres investissements informatiques ? Là une certaine humilité semble planer sur les ROI générés…

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