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SEPA : un coût pour le mouton de Panurge, un gain pour Compère Renart

S’il est une obligation à laquelle les entreprises de l’Union européenne ne pourront pas couper, c’est bien la mise en conformité des paiements avec le SEPA (Single European Payment Area) d’ici au 31 décembre 2012, peut-être un peu au delà.


SEPA : un coût pour le mouton de Panurge, un gain pour Compère Renart
Vu la proximité de l’échéance, celles qui avaient tardé à s’y atteler jusqu’à ce jour ne peuvent différer davantage. La plupart n’ayant retardé leurs projets que pour des raisons financières. C’est donc avant fin 2010 qu’elles doivent allouer un budget et lancer leurs études de cadrage. Sous la pression du délai, elles ont le choix entre deux objectifs de pertinence inégale. Limité, le premier représente incontestablement un coût : la mise en conformité stricto sensu. Le second objectif satisfait également à cette contrainte réglementaire sauf qu’à budget quasiment égal il a le sens d’un investissement : l’amélioration de l’efficience et de la sécurité de la gestion des flux de masse.

Parallèlement à la mise en conformité, nous savons désormais conduire des projets d’optimisation en mettant l’accent sur la centralisation, la mutualisation et la standardisation. Ces approches, innovantes et efficaces, combinent organisation, processus et systèmes d’information. Elles bénéficient de l’expérience déjà acquise auprès de grands facturiers et offrent, aujourd’hui, assez de recul et de retour d’expérience pour certifier qu’il est possible, à l’occasion d’une mise en conformité Sepa, de générer un ROI à relatif court terme.

Entre autres nouveautés, et pour bien illustrer le gain en terme de sécurité, les solutions mises en place garantissent de prévenir et de contenir la fraude en interne occasionnée par les remboursements de clients à l’occasion de résiliations ou de trop-perçus. Cette fonction répond à une lacune ! En effet, si l’on veille systématiquement à sécuriser un processus de paiement des fournisseurs, on néglige souvent de sécuriser le processus de remboursement client. Des employés indélicats peuvent alors substituer leur n° de compte à celui du client, ce dernier n’ayant pas motif de réclamation puisque non averti. En automatisant la vérification - y a-t-il un n° de compte qui réapparaît de façon récurrente, s’agit-il du destinataire légitime ? - on barre ainsi la route au fraudeur.

Autre axe d’innovation : La standardisation a deux dimensions, interne et externe, dans la relation avec les filiales. Même jalouses de leur indépendance, les filiales seraient mal avisées de supporter pour leur seul compte le coût d’une mise en conformité quand la maison mère peut leur offrir la solution. Cette dernière peut alors profiter de l’occasion, pour s’assurer qu’à l’avenir les processus et le langage seront les mêmes, quelles que soient l’entité du groupe et sa localisation. La garantie de retrouver partout les mêmes pratiques et les mêmes outils facilitera d’autant la mobilité des personnes.

Dernier exemple d’innovation : à base d’automatisation, la chasse aux gestes manuels. Outre une charge de travail en direct, la saisie manuelle entraîne une charge de travail indirect liée à la détection et à la correction des erreurs imputables aux individus.

Ces solutions ont fait leurs preuves avec à court terme, sur certains types de processus, des réductions de 50% de charge.

Les entreprises n’ont pas toujours en interne la ressource nécessaire à la conduite de ces projets. C’est sur fond d’une vision à 360 degrés de leurs métiers que nous discernons les enjeux et les leviers clefs, afin de les aider à assurer la réussite de tels projets et à maximiser les gains réalisables.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire, c’est jouer le mouton de Panurge qui, pour s’être strictement limité à l’obligation de mise en conformité, risque d’entrer dans l’hiver en grelottant, le poil ras après s’être fait tondre la laine sur le dos. Alors que, à budget égal, Compère Renart tirera de la même contrainte le meilleur rapport possible. Le conseil peut donner à l’entreprise la ressource de progresser en efficience et en sécurité, tout en satisfaisant à la réglementation. A la faveur de solutions nouvelles et déjà éprouvées…

Par Guy-Laurent Lévy, Senior Manager Logica Business Consulting

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Vendredi 4 Février 2011




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