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S&P - Télécom-Câble : le secteur le plus actif en M&A en 2014 en Europe

Ci-dessous une étude sur les secteurs des Télécom et du Câble en Europe.


- We expect telecom and cable to stay among the most active sectors for M&A in EMEA over the coming year.
- We think Europe-based players are now more likely to be buyers of assets, and could find ways to limit the negative impact of acquisitions on credit quality.
- The sector nevertheless has a record of overpaying for acquisitions and being slow in adjusting shareholder policies.
- The need to invest in next-generation infrastructure could spur a phase of consolidation.
- The French telecom M&A market appears particularly interesting at the moment, owing to its market structure and dynamics.

La France, un marché à surveiller

Nous serons particulièrement attentifs au marché français en 2014, lequel pourrait connaître d’importants changements.

Les notes de Bouygues, Orange et Vivendi ont une perspective négative. Jusqu’à présent, ces trois grands acteurs se sont maintenus en catégorie « investissement » en partie via des ventes d’actifs. De plus, Orange a émis avec succès en janvier des titres subordonnés « hybrides » qui ont renforcé son bilan.

Le marché des télécoms français est quasi-unique en ce qu’il n’a que des acteurs domestique et est absent du périmètre de Vodafone (qui a cédé ses 44% de SFR en 2011) et de Hutch. De plus, sur les quatre acteurs mobiles, trois n’ont pas de présence télécom hors de France ; en effet si on excepte le Brésil pour Vivendi, seul Orange est un acteur international des télécom, avec notamment la Pologne, l’Espagne, le Royaume Uni, la Belgique et des opérations en Afrique-Moyen Orient.

Le marché du fixe, au marketing et aux technologies très innovants, a été un succès majeur ces dix dernières années. Pionnier de l’IPTV, du « triple-play » et du « quadruple-play », le marché français est aujourd’hui face au défi de la migration de sa large base de lignes « ADSL » vers les technologies de nouvelle génération, VDSL ou fibre, alors que les prix restent bas et les investissements en hausse.

L’introduction en bourse réussie de Numéricable devrait lui permettre d’accélérer ses investissements dans le réseau câblé, sous-développé en France, ce qui pourrait accroître encore la compétitivité du marché. Nous avons relevé la note de Ypso, le principal émetteur de dette du groupe, lors de l’introduction en bourse de Numéricable et de la fusion avec Completel. Ceci dit, Numéricable reste noté bien plus bas (B+) que les autres acteurs du marché en raison de la faible part de marché du câble français et d’un fort endettement.

Le marché du mobile est encore plus secoué. Il s’est longtemps organisé autour de trois opérateurs de réseaux avec des offres post-payées, des revenus par abonnés importants reflétant des consommations importantes pour chaque abonné et des subventions de téléphone élevées—à l’image du marché américain. L’arrivée de Free sur le marché début 2012 a créé une explosion du marché SIM-only (sans téléphone) avec l’offre voix-SMS-données à 20€ par mois (15€ pour les abonnés fixes).

A terme, la structure du marché nous semble instable, compte tenu de la dépendance de Free au réseau d’Orange sur la 3G (l’Arcep veut la fin de l’accord d’itinérance pour 2018) et l’absence de fréquences 800MHz pour Free (la licence de SFR l’oblige à partager en zone non-denses avec Free ses fréquences 800Mhz, mais seulement lorsque ce dernier aura atteint une couverture importante par ses propres moyens). Par ailleurs, Bouygues et SFR attendent d’importantes synergies de leur accord de partage de réseau, lorsqu’ils seront déliés de leurs obligations vis-à-vis de TDF, c’est-à-dire pas avant 2016-17.

Le déploiement du réseau de Free fera de la France l’un des seuls pays avec trois véritables acteurs intégrés fixes et mobiles. De plus, Bouygues a également une offre fixe, même si son réseau n’a pas l’étendue de ceux de Iliad, SFR, ou bien sûr Orange et sa part de marché est nettement inférieure, tout comme celle de Numéricable, offre le mobile en tant qu’opérateur « virtuel » via le réseau de SFR.

La France n’a pas été un pionnier de la 4G—la mise en vente des licences s’est faite bien plus tard qu’en Allemagne, par exemple et le service de Bouygues sur les fréquences 1800MHz—le premier en France—est arrivé près de deux ans après celui de Telia en Suède. Pourtant, ce marché apparaît déjà comme très mûr et peu alléchant pour les opérateurs car les dernières offres et déclarations laissent attendre au consommateur la 4G sans hausse de prix.

Vivendi a annoncé son intention de mener une séparation « spin-off » de SFR, son plus gros contributeur à l’EBITDA groupe. Mais Numéricable a fait savoir son intérêt pour SFR et Numéricable, comme sa maison mère Altice, ont réussi leur introduction en bourse en communicant au marché des projets d’acquisition.

Standard & Poor’s Ratings Services

L’étude est téléchargeable ci-dessous (PDF 13 pages en anglais).


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Mardi 11 Mars 2014




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