Le choc du BREXIT le 23 juin 2016 a été le point de départ d’une vague populiste qui remet en question tous les scénarios préétablis. L’élection de M. Trump en novembre 2016 à la présidence de la première économie du monde participe au même mouvement. Nous sommes entrés dans l’ère du «tout est possible». Une vague d’élections en Europe dans les mois qui viennent fait désormais craindre de nouvelles surprises qui pourraient jusqu’à menacer l’existence de la zone euro.
Pourquoi une telle tendance alors que, statistique après statistique, nous avons la confirmation de la bonne santé de l’économie mondiale ? M. Trump a été élu alors que les Etats-Unis connaissaient un quasi plein emploi et l’Europe se redresse franchement. Il semble que nous vivons, avec un décalage de plusieurs années, les conséquences de la crise de 2008. Les choses allant mieux, les esprits se libèrent, les audaces prospèrent et l’incertitude grimpe. « Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu’une idée vraie mais complexe » écrivait Tocqueville. Jamais cette phrase n’aura été aussi vraie qu’aujourd’hui. Le rejet des élites autoproclamées et les crises migratoires ne font qu’accélérer le phénomène.
De telles évolutions politiques peuvent-elles remettre en cause la croissance et la reprise actuellement constatée ? Aux Etats-Unis nous ne le pensons pas. M. Trump est pro business et son programme comporte des mesures en faveur de la croissance via la hausse des dépenses d’infrastructures et la baisse massive des impôts. En revanche, ses éventuelles décisions protectionnistes devront être étudiées attentivement car elles pèseront sur le commerce mondial et se traduiront très probablement par des mesures de rétorsion des grands pays compétiteurs. N’oublions pas que l’Amérique est une grande démocratie où les contre-pouvoirs nombreux et efficaces préviennent toute dérive autoritaire. Les élections mid term au congrès dans moins de deux ans pourront par ailleurs rebattre les cartes. La croissance est bien établie et c’est plutôt l’inflation américaine dans les prochains mois que nous surveillerons, ainsi que la politique monétaire de la FED.
En Europe la situation est un peu plus confuse avec un BREXIT qui n’a pas commencé et des élections qui n’ont pas encore eu lieu et qui laissent la place à beaucoup de fantasmes. L’embellie européenne, que l’on attendait depuis des années, et les résultats positifs des entreprises de la zone, sont occultés par les craintes politiques. En France, l’élection de Mme Le Pen est aujourd’hui très improbable, mais pas impossible. Si elle l’emportait, elle devra ensuite trouver une majorité et sans doute faire des compromis. L’exercice du pouvoir est une autre chose que des décennies d’opposition ! On est aujourd’hui très loin d’un scénario de sortie de la zone euro. Pourtant, l’écartement du spread obligataire entre la France et l’Allemagne souligne l’inquiétude croissante des salles de marchés internationales. Comment se protéger contre un tel choc électoral français ? Probablement en augmentant les positions en dollars ou en francs suisses, en ne détenant pas d’obligations d’Etats en euros, et ne gardant que des grandes sociétés internationales peu dépendantes de la situation française.
Notre optimisme est factuel et lié à l’amélioration des fondamentaux. Nous sommes investis sur l’ensemble des zones profitant de la croissance (USA, Europe, Asie) mais restons surpondérés sur l’Europe qui est en début de cycle et où le prix des actions est attractif. Toutefois, nous resterons vigilants dans les deux prochains mois et adapterons notre gestion aux évolutions électorales. Un choc de marché lié à la politique est souvent éphémère et devient une occasion d’achat. La période qui s’ouvre est passionnante !
A PROPOS D’AMPLEGEST
Créée en 2007, la société AMPLEGEST opère sur trois métiers :
- Gestion privée : elle gère et conseille ses clients privés pour leurs placements et leurs objectifs patrimoniaux.
- Family Office : elle s'occupe de la supervision du reporting et de l'organisation du Family Office de grandes familles internationales.
- Asset Management : elle gère via une équipe d'analyste intégrée une gamme de fonds spécialisés.
Pourquoi une telle tendance alors que, statistique après statistique, nous avons la confirmation de la bonne santé de l’économie mondiale ? M. Trump a été élu alors que les Etats-Unis connaissaient un quasi plein emploi et l’Europe se redresse franchement. Il semble que nous vivons, avec un décalage de plusieurs années, les conséquences de la crise de 2008. Les choses allant mieux, les esprits se libèrent, les audaces prospèrent et l’incertitude grimpe. « Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu’une idée vraie mais complexe » écrivait Tocqueville. Jamais cette phrase n’aura été aussi vraie qu’aujourd’hui. Le rejet des élites autoproclamées et les crises migratoires ne font qu’accélérer le phénomène.
De telles évolutions politiques peuvent-elles remettre en cause la croissance et la reprise actuellement constatée ? Aux Etats-Unis nous ne le pensons pas. M. Trump est pro business et son programme comporte des mesures en faveur de la croissance via la hausse des dépenses d’infrastructures et la baisse massive des impôts. En revanche, ses éventuelles décisions protectionnistes devront être étudiées attentivement car elles pèseront sur le commerce mondial et se traduiront très probablement par des mesures de rétorsion des grands pays compétiteurs. N’oublions pas que l’Amérique est une grande démocratie où les contre-pouvoirs nombreux et efficaces préviennent toute dérive autoritaire. Les élections mid term au congrès dans moins de deux ans pourront par ailleurs rebattre les cartes. La croissance est bien établie et c’est plutôt l’inflation américaine dans les prochains mois que nous surveillerons, ainsi que la politique monétaire de la FED.
En Europe la situation est un peu plus confuse avec un BREXIT qui n’a pas commencé et des élections qui n’ont pas encore eu lieu et qui laissent la place à beaucoup de fantasmes. L’embellie européenne, que l’on attendait depuis des années, et les résultats positifs des entreprises de la zone, sont occultés par les craintes politiques. En France, l’élection de Mme Le Pen est aujourd’hui très improbable, mais pas impossible. Si elle l’emportait, elle devra ensuite trouver une majorité et sans doute faire des compromis. L’exercice du pouvoir est une autre chose que des décennies d’opposition ! On est aujourd’hui très loin d’un scénario de sortie de la zone euro. Pourtant, l’écartement du spread obligataire entre la France et l’Allemagne souligne l’inquiétude croissante des salles de marchés internationales. Comment se protéger contre un tel choc électoral français ? Probablement en augmentant les positions en dollars ou en francs suisses, en ne détenant pas d’obligations d’Etats en euros, et ne gardant que des grandes sociétés internationales peu dépendantes de la situation française.
Notre optimisme est factuel et lié à l’amélioration des fondamentaux. Nous sommes investis sur l’ensemble des zones profitant de la croissance (USA, Europe, Asie) mais restons surpondérés sur l’Europe qui est en début de cycle et où le prix des actions est attractif. Toutefois, nous resterons vigilants dans les deux prochains mois et adapterons notre gestion aux évolutions électorales. Un choc de marché lié à la politique est souvent éphémère et devient une occasion d’achat. La période qui s’ouvre est passionnante !
A PROPOS D’AMPLEGEST
Créée en 2007, la société AMPLEGEST opère sur trois métiers :
- Gestion privée : elle gère et conseille ses clients privés pour leurs placements et leurs objectifs patrimoniaux.
- Family Office : elle s'occupe de la supervision du reporting et de l'organisation du Family Office de grandes familles internationales.
- Asset Management : elle gère via une équipe d'analyste intégrée une gamme de fonds spécialisés.
Les médias du groupe Finyear
Lisez gratuitement :
FINYEAR
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
Sa newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Finance innovation & Digital transformation.
Ses 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The Chief Digital Officer
Finyear magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour choisir de recevoir un ou plusieurs médias Finyear
BLOCKCHAIN DAILY NEWS
Le quotidien Blockchain Daily News :
- Blockchain Daily News
Sa newsletter quotidienne :
- Blockchain Daily News Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Blockchain daily News, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Blockchain révolution.
Sa lettre mensuelle digitale :
- The Chief Blockchain Officer
FINYEAR
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
Sa newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Finance innovation & Digital transformation.
Ses 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The Chief Digital Officer
Finyear magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour choisir de recevoir un ou plusieurs médias Finyear
BLOCKCHAIN DAILY NEWS
Le quotidien Blockchain Daily News :
- Blockchain Daily News
Sa newsletter quotidienne :
- Blockchain Daily News Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Blockchain daily News, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Blockchain révolution.
Sa lettre mensuelle digitale :
- The Chief Blockchain Officer
Autres articles
-
Mountside Ventures lance le premier accélérateur pour VC en Europe
-
KShuttle, la pépite française spécialiste du reporting financier prend des accents canadiens
-
Caceis va plus loin avec Spiko et met désormais ses wallets à disposition des clients institutionnels
-
De Gaulle Fleurance lance son Observatoire des Transitions Numériques
-
Entretien | Mark Kepeneghian, Kriptown. "J'ai toujours eu comme projet de trouver un moyen d'aider à financer l'économie réelle"