Pour la sixième année consécutive, en provenance de San Diego et de Moscou, du Cap et de Copenhague, les maîtres du roman noir contemporain se donnent rendez-vous à Lyon. Pendant trois jours, la ville se transforme en capitale mondiale du polar.

L’occasion pour les amateurs du genre d’assouvir leur passion, de rencontrer auteurs confirmés et étoiles montantes, et pour les néophytes, de découvrir une culture au croisement de l’imaginaire et du réel.

Quais du polar a pour ambition de couvrir l’ensemble des aspects du genre, du roman noir au roman historique, en passant par le thriller et le roman à énigme, mais aussi l’ensemble des modes d’expression de la culture « noire » : la littérature, bien sûr, mais aussi le cinéma, le théâtre, la BD, la jeunesse...

Les rencontres et conférences (au Palais du Commerce, comme l’an passé, mais aussi à l’Amphi Opéra de Lyon) seront le coeur du festival, et s’attacheront à dresser un état des lieux du polar et à questionner le monde contemporain.

Quais du Polar irriguera aussi l’ensemble de la ville, et au-delà, tout Rhône-Alpes, avec une opération de bookcrossing* à l’échelle régionale.

Quais du polar s’attache à dépasser les frontières du genre en invitant cette année des auteurs de «littérature blanche» qui utilisent les codes du roman noir, comme Tanguy Viel ou Fabrice Humbert, ou encore Pierre Bayard, «analyste» des oeuvres d’Agatha Christie ou Conan Doyle.

Géographiquement aussi, Quais du Polar explorera de nouveaux
« continents noirs » peu visités jusqu’à lors, comme l’émergente Russie, ou encore l’Afrique du sud et son histoire singulière.

Parce que le roman noir est aussi mémoire, nous rendrons hommage au criminologue Edmond Locard, inspirateur du personnage de Sherlock Holmes, au maître Dashiell Hammet, et aussi à Thierry Jonquet, auteur français disparu en 2009.

En spécialiste ou en curieux, en méthodique ou en dilettante, nous vous souhaitons une bonne édition 2010.

L’équipe du festival
« En lisant les journaux je suis consterné par la violence qu’ils décrivent, par la barbarie de notre monde. Au lieu de ruminer cela tout seul dans mon coin, j’écris des romans à partir de ce matériau de faits divers. Cela permet au lecteur de retrouver les problèmes de l’actualité à travers une histoire romancée. (…) Le roman noir traite de la violence et s’intéresse au fait divers au sens large. Du coup il met à jour les disfonctionnements de la société et dénonce en creux tout ce qui ne va pas dans une société »

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