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Prim'Finance : Les matières premières s'invitent au coeur des allocations d'actifs

Pour des raisons autant conjoncturelles que structurelles, cette classe d’actifs à part entière peut idéalement représenter jusqu’à 10% des portefeuilles institutionnels et privés. Pour compenser les difficultés des classes d’actifs traditionnelles, bien sûr, mais aussi grâce aux spécificités de leurs propres fondamentaux.


En ces temps boursiers agités, une classe d’actifs affiche des performances et un profil rendement/risque particulièrement enviables. Il s’agit des matières premières. Depuis le début de l’année, cette classe d’actifs a bien résisté aux craintes de rechute en récession de l’économie mondiale et au krach estival sur les Bourses mondiales.

Cette résistance s’explique tout d’abord par les qualités intrinsèques de cette classe d’actifs. Elle bénéficie en effet d’un déséquilibre croissant entre une offre réputée peu élastique, de plus en plus rare et contrainte par une hausse des coûts d’extraction ou de production, et une demande en plein développement, car positivement corrélée à la croissance économique et démographique mondiale. D’où un biais structurellement haussier à long terme, qui détonne avec l’absence de visibilité à moyen terme des actifs traditionnels. C’est logiquement le cas des métaux ou des hydrocarbures, en quantité limitées sur le globe, mais aussi des matières premières agricoles, dont la production dépend de surfaces cultivables elles-mêmes finies. De fait, les matières premières ont joué à plein leur rôle de décorrélation des marchés financiers depuis le début de la crise. L’or, le pétrole, le blé ou un métal de base comme le cuivre se sont ainsi renchéris en 2011 (+1.5% pour l’indice diversifié Dow Jones-UBS Commodities Index), quand le CAC40 perdait -15%. Même les matières premières les plus liées aux cycles économiques ont bien résisté à la secousse du mois d’août, du fait de facteurs fondamentaux stabilisants.

L’actif matière première prend du coup une nouvelle dimension dans les portefeuilles. De simples poches tactiques et opportunistes, les matières premières entrent de plein pied au coeur des allocations de portefeuille, dont elles occupent une place désormais centrale aux côtés des actions, des obligations, de l’immobilier et de la gestion alternative, pour certaines très décevantes au cours des dernières années. Les performances boursières de ces dernières années démentent ainsi la présomption communément admise d’un biais structurellement haussier des marchés d’actions à long terme. Le Nikkei 225 a ainsi perdu les trois-quarts de sa valeur en 20 ans, tandis que le CAC40 oscille près de 40% en-dessous de son plus haut niveau historique enregistré il y a plus de 10 ans. De son côté, initialement perçu comme une poche sécuritaire à même de protéger le capital tout en délivrant un rendement stable dans le temps, l’obligataire public manque désormais à sa mission et présente un triple risque de solvabilité, de liquidité et de marché (dépréciation brutale en cas de regain de tensions inflationnistes ou de remontée subite des taux d’intérêt à long terme, ce qui ne manquera pas d’advenir tôt ou tard).

Dans ces conditions, les investisseurs n’ont plus d’autre choix que de se tourner vers des actifs dits « réels ». C’est le cas des matières premières, qui ont le mérite de s’affranchir de tout risque de solvabilité, de répondre à une demande économique formelle et de protéger les portefeuilles contre l’inflation. Surtout, leur diversité permet de conserver une exposition aux cycles économiques (avec les métaux de base et les hydrocarbures), tout en offrant une désensibilisation le cas échant (avec les métaux précieux).

Enfin, les matières premières sont progressivement en train de lever un dernier reproche qui leur était auparavant adressé : leur absence de rendement (pas de coupon, ni de loyer ou de dividende) les empêcherait de répondre aux contraintes des stratégies actif/passif des investisseurs institutionnels. Or ce constat n’est plus tout à fait vrai. Le déséquilibre entre une offre finie et une demande croissante va créer des goulets d’étranglement, qui affecteront de plus en plus fréquemment la structure à terme de ces marchés. En ligne de mire, les acheteurs de matières premières seront prêts à rémunérer d’autres acheteurs ou investisseurs pour repousser leur achat. Autrement dit, leur prix à terme sera inférieur à leur prix spot, fût-il corrigé du coût de stockage. C’est le principe de backwardation des marchés de matières premières, qui offre des opportunités de quasi-rendement à ces actifs pourtant consommables ou de pure réserve. Pour toutes ces raisons, les matières premières offrent toutes les conditions et les avantages requis pour représenter jusqu’à 10% des portefeuilles institutionnels et privés.

Prim’ Finance est une société de gestion de portefeuille entrepreneuriale, spécialisée dans les marchés de matières premières.
Elle propose depuis 2005 une gamme de Fonds Commun de Placement, dédiée à cette classe d'actifs. L’expertise et l’offre de Prim’ Finance couvrent l’or, les métaux précieux, les métaux industriels, les produits agricoles
et les énergies et reposent sur une parfaite maîtrise du marché des matières premières, de ses enjeux et de ses problématiques non strictement financières. Cette offre est diversifiée et adaptée à chaque profil avec des produits
d’exposition et des produits à gestion active. Pour tout complément d’information sur les activités de Prim’ Finance, vous pouvez consulter le site de la société à
l’adresse prim-finance.com

Vendredi 16 Septembre 2011




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