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Pierre Patuel, co-fondateur de DPii Telecom & Services

Interview de Pierre Patuel, co-fondateur de DPii Telecom & Services, éditeur de logiciel à forte valeur ajoutée, spécialisée dans la dématérialisation.


Pierre Patuel
Pierre Patuel
Bonjour Pierre Patuel, vous avez participé début octobre aux Salons Solutions, le rendez-vous incontournable des outils de gestion d’entreprise. Cet événement a-t-il été pour vous l’occasion de présenter des nouveautés ?

Bonjour. Oui, tout à fait. Nous en avons profité pour annoncer, en avant-première, le lancement de quatre nouveaux modules de notre solution phare de dématérialisation DPII EDC : DPII EDC mode Poste, DPII EDC qui intègre l’EDI (Echange de Données Informatisé), DPII EDC Archive ainsi que DPII EDC 400. Nous sommes désormais capables de proposer un produit unique, qui puisse répondre à toutes les demandes et projets de « dématérialisation » automatisée des TPE, PME ou encore grands comptes... A travers ces nouveautés, auxquelles s’ajoutent les évolutions de nos produits, nous avons privilégié la qualité, la sécurité et la simplicité d’utilisation.

Toutes les entreprises n’ont pas encore franchi le cap de la dématérialisation. Dans ce contexte, comment répondre à la demande d’une entreprise qui souhaiterait dématérialiser ses documents alors que certains de ses clients n’ont pas donné leur accord ?

Au sein de DPii, nous avons bien pris en considération cette problématique. En effet, avec le lancement de notre nouveau module DPII EDC mode Poste, nous proposons aux entreprises, dont les clients n’ont pas donné leur accord pour recevoir des factures sous format Numérique, de nous confier l’envoi de leurs courriers papiers en automatique. Nous sommes aujourd’hui capables de trier automatiquement les documents devant partir en mode Numérique de ceux partant en mode Poste. De plus, notre offre reste accessible. DPII EDC mode Poste traite le courrier vers la France et l’étranger à partir de seulement 0,95€ par document. Très économique, elle inclut l’impression couleur, la mise sous pli, l’affranchissement prioritaire ou encore l’ajout en automatique de logos, de fonds de page…

Pour être légal, tout projet de dématérialisation doit proposer l’horodatage, la signature électronique et l’archivage. Pour revenir sur ce dernier point, pouvez-vous nous en dire plus sur le module DPII EDC Archive ?

Nous avons lancé DPII EDC Archive afin de permettre aux entreprises d’archiver aussi bien leurs documents dématérialisés « Numériques » que « Poste ». Ainsi, les documents transmis par La Poste sont horodatés et signés électroniquement avant d’être imprimés et l’émetteur du document peut garder uniquement en archive les documents dématérialisés numériquement. La solution propose également un archivage des documents « Papiers ». Concernant la conservation des données, elle est assurée pendant 5 ans, 10 ans ou 50 ans sur plusieurs sites distants de 100 kilomètres à partir de 0,10€ par document, et ce, en conformité avec la norme NF Z42-013 sur les plateformes DPii et avec la certification FNTC TA sur les sites distants supérieurs à 100 km.

Selon vous, quelle est la tendance actuelle en matière de dématérialisation ?

Nous avons constaté un retour en force de la technologie AS/400 d’IBM au travers de la dématérialisation. Pour répondre à la demande de plus en plus forte de nos clients, nous avons développé DPII EDC 400 qui récupère les fichiers ou les SPOOLS directement sur l’AS/400. Ce module sécurisé est indispensable aux entreprises car il regroupe l’ensemble des fonctionnalités EDC telles que dématérialisation légale, la Poste, l’EDI, dédiées pour IBM AS/400 (System i).

Nous avons beaucoup parlé de l’émergence du Cloud Computing sur les Salons Solutions. Ce phénomène s’applique-t-il aux factures dématérialisées ?

Actuellement, nos solutions de dématérialisation sont proposées en mode SaaS, local avec serveur ou en marque blanche via API. En ce qui me concerne, je ne pense pas que la dématérialisation des factures puisse se faire dans le Cloud. D’un point de vue juridique, les factures transmises par voie électronique doivent être archivées dans un pays de la communauté européenne. Aussi, tant que l’emplacement physique du Cloud ne sera pas clairement stipulé, les entreprises ne pourront pas retenir ce nouveau modèle informatique pour dématérialiser leurs factures, au risque qu’un document sensible tel que des données personnelles puisse être illégalement exploité. En discutant avec mes clients, parmi lesquels de nombreuses PME, je me suis également aperçu qu’ils ne veulent pas se tourner vers le Cloud, synonyme pour eux à la fois de manque de protection et de confidentialité.

Vendredi 16 Novembre 2012




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