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Perspectives des Marchés Financiers - Oct.2010 (HSBC AM)

L'essentiel du mois. Faits marquants


Le mois de septembre a été favorable aux actifs risqués. En revanche, même si les statistiques économiques continuent de plaider en faveur d’une reprise, des signes évidents de ralentissement ont été observés au sein des marchés développés et émergents. En revanche, la différence entre les marchés développés et émergents a été encore plus marquée vers la fin septembre. En Amérique Latine, les pays tels que le Brésil, l’Argentine et le Chili ont enregistré une activité économique soutenue au 2nd trimestre 2010. En Europe de l’Est, une reprise générale des activités manufacturières a été observée dans plusieurs pays, à l’image de la Russie, de la Pologne et de la Slovaquie. Ces évolutions sont bénéfiques à nos positions, compte tenu de notre préférence pour les actions latino-américaines et russes.

Synthèse du mois de septembre 2010
L’indice MSCI World a progressé de 7 % en septembre, et les actions émergentes se sont appréciées de 7,7 %. Les marchés d’actions ont sensiblement rebondi à la faveur de statistiques économiques qui ont continué de plaider en faveur d’une reprise, en dépit de nouveaux signes de ralentissement. La vigueur des marchés d’actions fut également attribuable au dynamisme des opérations de fusion-acquisition et à la qualité des résultats des entreprises. En revanche, certaines prévisions de grandes entreprises ont été revues à la baisse pour le reste de l’année.

Si la croissance devait conserver sa tendance baissière, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont déclaré qu’ils renforceraient leurs politiques d’assouplissement monétaire afin de soutenir la reprise économique.

Perspectives
En dépit de la poursuite de la reprise économique mondiale, les conditions restent difficiles et les incertitudes demeurent quant à la croissance. Dans ce contexte, notre scénario central reste inchangé. Nous tablons sur une croissance économique positive mais modérée au sein des économies développées, et continuons de penser que les économies émergentes seront le principal moteur de la reprise.

Nous maintenons l’exposition légèrement supérieure aux actifs risqués prise en août et récompensée en septembre. Notre mise en oeuvre de cette stratégie a consisté à accroître l’exposition aux obligations à haut rendement. Au niveau de la classe d’actifs, nous recommandons un positionnement légèrement prudent vis-à-vis des marchés d’actions. Au niveau régional, nous maintenons une préférence pour l’Amérique Latine au détriment de l’Asie émergente. Sur le plan géographique, nous préférons les actions russes aux autres actions émergentes. À court terme, nous restons confiants dans le potentiel de surperformance des actions russes.

Sur les marchés obligataires, avec une inflation maîtrisée au sein du monde développé, les banques centrales devraient conserver des taux faibles, un facteur de soutien des marchés obligataires. Au sein de cette classe d’actifs, nous conservons notre préférence pour les obligations privées des marchés développés.

En détail - Analyse macroéconomique

Les statistiques économiques continuent de plaider en faveur d’une reprise, bien que le rythme du redressement ait encore faibli en septembre, notamment au sein des principaux marchés développés.

Etats-Unis
L’actualité a été moins encourageante, alimentant les craintes concernant la vigueur de la reprise aux Etats-Unis.
- Le marché du travail a récemment montré quelques signes d’embellie. Le nombre de demandeurs d’emploi a déçu et le taux de chômage a atteint 9,6 % en août.
- La croissance du PIB au 2nd trimestre a été positive, à 1,7 % en variation trimestrielle, soit un niveau supérieur aux estimations du Consensus et aux statistiques du 1er trimestre en variation mensuelle.
- Malgré son ralentissement, l’activité manufacturière a été soutenue. L’indice manufacturier ISM a atteint 54,4, en ligne avec les prévisions du Consensus et signe de confirmation de la croissance.
- Dans ce contexte, les prévisions de croissance du PIB 2010 et 2011 du Consensus ont été revues à la baisse de 0,2 % et 0,4 %, à 2,7 % et 2,4 % respectivement.
- Dans cette situation et compte tenu de la faiblesse persistante de l’emploi et de la consommation, les législateurs ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de la déflation aux Etats-Unis, incitant la Réserve Fédérale américaine à déclarer qu’elle interviendrait si nécessaire.

Europe
Même si les statistiques économiques ont été globalement positives, de fortes disparités existent au niveau géographique.
- La croissance du PIB au sein de la zone euro a été supérieure aux attentes au 2nd trimestre, ressortant à 1,9 % en variation trimestrielle. La production industrielle est restée encourageante également, bien qu’inférieure aux estimations du Consensus, en progression de 7,1 % en variation annuelle en juillet.
- La croissance des ventes au détail a été fragile, à 0,6 % en variation annuelle en août, contre 1,1 % en juillet. En variation mensuelle, les ventes ont chuté de 0,4 % en août, contre une hausse de 0,1 % en juillet.
- En revanche, les différences au niveau géographique ont été plus marquées le mois dernier. Alors que l’activité manufacturière a progressé en France, celle de l’Allemagne a déçu, avec un indice PMI en repli en septembre.
- Au sein des pays périphériques, la situation économique reste fragile. À titre d’exemple, le PIB irlandais du 2nd trimestre s’est inscrit en baisse de 1,2 % en variation trimestrielle, soit un niveau sensiblement inférieur aux estimations du Consensus et au chiffre du 1er trimestre de 2,2 % en variation trimestrielle. En outre, en Grèce et en Espagne, la production industrielle a reculé en juillet, de 8,6 % et 1,6 % en variation annuelle, respectivement.
- En revanche, la situation du marché du travail continue de susciter des inquiétudes au sein de la plupart des pays périphériques, où les taux de chômage sont élevés.
- Les divers indicateurs d’inflation ont été inchangés dans la mesure où les pressions inflationnistes sont demeurées relativement faibles, à l’origine du maintien par la Banque Centrale Européenne de ses taux d’intérêt inchangés.

Royaume-Uni
Les statistiques ont continué de plaider en faveur d’un redressement de l’activité économique au Royaume-Uni. En revanche, la situation des marchés du travail est demeurée une source d’inquiétudes.
- L’économie britannique a progressé à son rythme le plus rapide en 9 ans, à +1,2 % en variation trimestrielle au 2nd trimestre, à la faveur d’une hausse des dépenses publiques et de la construction. La croissance de la production industrielle a également été soutenue, ressortant à 1,9 % en variation annuelle en juillet.
- Dans le secteur de la consommation, la dynamique a été positive mais globalement décevante. Les ventes au détail ont progressé de 1,9 % en variation annuelle en août. Même si elles sont ressorties positives, elles étaient inférieures à celles de juillet et aux estimations du Consensus.
- En outre, après une évolution encourageante en juillet, les demandes d’emploi n’ont pas diminué en août, avec 2300 demandes supplémentaires, contre une baisse prévisionnelle de 3000. Globalement, le taux de chômage est resté inchangé à 7,8 %, soit son plus haut niveau depuis décembre 1996.
- Dans ce contexte, la Banque d’Angleterre a déclaré qu’elle était disposée à reprendre son programme d’assouplissement quantitatif si nécessaire, après que plusieurs membres de son comité de politique monétaire aient exprimé leurs inquiétudes quant à la pérennité de la reprise britannique.
- L’inflation de base (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) est ressortie à 2,8 % en variation annuelle en août, soit 0,2 % de plus que le Consensus, ravivant les craintes inflationnistes.
- Dans l’ensemble, les prévisions de croissance du PIB du Consensus sont restées inchangées pour 2010 à 1,5 %, tandis que l’estimation pour 2011 a été revue à la hausse à 2,1 % (+ 0,1 %).

Japon
Si les statistiques économiques ont été positives au Japon, le redressement économique a généralement marqué le pas.
- L’économie japonaise a progressé de 0,4 % en variation trimestrielle au 2nd trimestre, soit plus que l’estimation précédente de 0,1 % en variation trimestrielle, mais moins que la hausse de 1,2 % en variation trimestrielle constatée au 1er trimestre.
- En outre, l’activité manufacturière, l’un des moteurs clés du redressement économique jusqu’à présent, a continué de ralentir en août.
- En revanche, à noter la progression encourageante des dépenses en investissements et des commandes de machines, signe d’une reprise des investissements des entreprises.
- Dans le secteur de la consommation, les indicateurs ont continué de montrer des signes de faiblesse. La confiance des ménages a reculé à 42,4 en août, contre une prévision de hausse à 43,6, tandis que les ventes des grands distributeurs du pays ont reculé de 1,9 % en variation annuelle en août, soit moins que le mois précédent.
- Les chiffres sur l’inflation d’août en variation annuelle ont suggéré que le rythme de la déflation s’était stabilisé au Japon. La variation annuelle de l’inflation est demeurée à 0,9 %, tandis que l’inflation de base (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) est restée inchangée, à -1,5 % en variation annuelle.
- Dans l’ensemble, les variations des prix ont continué de témoigner de la fragilité de la consommation japonaise et des marchés de l’emploi, et ont conduit la Banque du Japon à maintenir ses taux inchangés à 0,1 % en septembre (même s’ils ont fortement diminué dans une fourchette de 0,1 %-0,0 % début octobre).

Marchés émergents
Ces économies ont enregistré une performance macroéconomique soutenue en septembre, en dépit de la persistance de différences régionales.
- En Asie, bien que l’activité économique ait été assez soutenue, la reprise a commencé à marquer le pas. L’activité manufacturière est restée globalement soutenue, avec une production industrielle chinoise en progression de 13,9 % en variation annuelle en août. En revanche, la croissance des exportations a ralenti en Chine, à Taiwan, en Inde et en Corée du Sud.
- Cette tendance a été moins prononcée en Amérique Latine, où notre positionnement positif a été particulièrement favorable en septembre. La croissance du PIB brésilien a été beaucoup plus soutenue que prévu au 2nd trimestre, à 1,2 % en variation trimestrielle, contre une estimation de 0,7 % en variation trimestrielle.
- En Europe de l’Est, l’activité manufacturière s’est redressée. L’indice PMI russe a progressé à 52,9 en août, contre 52,7 en juillet, tandis que la croissance de la production industrielle a progressé à 7,0 % en variation annuelle en août.
- En revanche, le secteur de la consommation de l’Europe de l’Est reste à la traîne par rapport à ses homologues d’Amérique Latine et d’Asie. À titre d’exemple, les ventes au détail ont progressé de 18,4 % en variation annuelle en août en Chine, dépassant les prévisions du Consensus. Au Brésil, les ventes au détail ont également été soutenues, à 10,9 % en variation annuelle en juillet. À l’inverse, à l’exception de la Russie, où les ventes au détail ont été stables (en hausse de 6,5 % en variation annuelle en août) et où le revenu disponible a progressé (7,9 % en variation annuelle en août), les ventes au détail ont reculé en Pologne, en République tchèque et en Slovaquie.

En détail - Marchés d'actions

Marchés développés internationaux
- Nous conservons une opinion légèrement prudente des marchés d’actions.
- Globalement, l’engagement des législateurs des pays développés en faveur du maintien des taux d’intérêt aux niveaux actuels est encourageant. En revanche, les prévisions ambitieuses de croissance bénéficiaire des analystes pour 2010 et 2011 restent des facteurs de risque. Un ralentissement potentiel de la croissance au 2nd semestre 2010, provoqué par l’austérité budgétaire, constitue un risque supplémentaire.

Etats-Unis
- Si la reprise de l’activité économique se poursuit aux Etats-Unis et ailleurs, son rythme ralentit.
- Malgré les révisions à la baisse des estimations de croissance bénéficiaire pour les 12 prochains mois, elles restent élevées et, conjuguées aux perspectives mitigées concernant la demande au sein des économies développées, les déceptions concernant la croissance bénéficiaire ne sont pas à exclure.
- Le PER américain à 12 mois a légèrement augmenté depuis août, à 12,3x. Compte tenu de ces niveaux de valorisation inférieurs à la moyenne de long terme, des menaces persistantes qui pèsent sur les bénéfices et de l’incertitude concernant la croissance économique, nous conservons notre opinion légèrement prudente vis-à-vis des actions américaines et autres.
- Sur le plan sectoriel, nous conservons notre préférence pour les secteurs défensifs, tels que la santé et les services de télécommunication, par rapport à la finance et aux secteurs plus cycliques.

Europe
- Nous réitérons notre opinion légèrement prudente vis-à-vis des actions européennes et conservons une légère sous-pondération.
- Si l’activité économique a ralenti, elle reste globalement positive au Royaume-Uni et au sein de la zone euro. En revanche, des craintes persistent concernant la dette souveraine et l’impact des mesures d’austérité. En outre, le chômage demeure élevé et la demande des consommateurs est fragile.
- Les actions britanniques et de la zone euro s’échangent à des niveaux peu excessifs, avec des PER prévisionnels à 12 mois de 10,5x et 10,0x respectivement. En revanche, nous restons inquiets vis-à-vis des estimations de croissance bénéficiaire.
Même si elles ont été revues à la baisse, les prévisions des analystes restent élevées, en dépit des perspectives contrastées concernant la consommation. Dans ce contexte, il existe un risque de mauvaises surprises.
- Cela dit, la Banque Centrale Européenne et la Banque d’Angleterre devraient maintenir leurs taux inchangés pendant encore un certain temps. Dans ce contexte, la liquidité devrait rester un facteur de soutien.

Japon
- Même si les perspectives macroéconomiques japonaises se sont globalement améliorées, elles sont menacées par la fragilité du secteur de la consommation et la performance moindre de l’industrie manufacturière.
- Si les estimations de croissance bénéficiaire se sont quelque peu normalisées, les incertitudes concernant le yen japonais et sa fermeté persistante accentuent les craintes des investisseurs.
- En revanche, les actions japonaises présentent des niveaux attractifs sur une base historique. Fin septembre, le PER prévisionnel de l’indice MSCI Japan ressortait à 13,2x, comparable au niveau observé en décembre 2008.
- Cela dit, par rapport aux autres marchés d’actions des pays développés, les valorisations des actions japonaises restent en territoire neutre.
- En conséquence, compte tenu du risque d’essoufflement de la reprise, qui menace les bénéfices, et de la fermeté persistante du yen, nous réitérons notre opinion légèrement prudente vis-à-vis des actions japonaises, à l’image des autres marchés développés.

Marchés émergents
- En dépit de nouveaux signes de ralentissement de la reprise économique au sein des marchés émergents, ces économies devraient enregistrer une croissance soutenue en 2010 et 2011.
- Cela dit, l’inflation devrait demeurer une inquiétude au sein de la région, en dépit d’une légère baisse dans quelques pays. Un nouveau durcissement monétaire est à prévoir.
- Une amélioration des perspectives de consommation et de croissance économique pourrait justifier une révision à la hausse des prévisions de croissance bénéficiaire pour 2010 et 2011. Or nous avons des doutes sur la capacité des entreprises à enregistrer des résultats conformes aux prévisions.
- En conséquence, nous conservons une opinion légèrement prudente vis-à-vis des actions émergentes, à l’image des actions des économies développées.

Asie-hors Japon
- Jusqu’à présent, les statistiques économiques ont confirmé la solidité des fondamentaux de l’Asie hors-Japon, et les indicateurs de la demande intérieure progressent, justifiant notre scénario central de croissance soutenue sur la région.
- En revanche, nous constatons de nouveaux signes de baisse de la performance macroéconomique qui, conjugués au durcissement monétaire potentiel et à l’impact de la situation fiscale et de la consommation au sein des économies développées, pourraient peser sur la croissance des marchés émergents.
- Les valorisations des actions de l’Asie hors-Japon ne sont pas excessives et les PER prévisionnels à 12 mois restent comparables à ceux des derniers mois.
- En revanche, nous nous inquiétons des estimations élevées de croissance bénéficiaire pour 2010 et 2011, susceptibles d’être excessivement optimistes compte tenu des menaces qui continuent de peser sur une croissance durable.
- Dans ce contexte, nous restons modérément prudents vis-à-vis des perspectives de l’Asie hors-Japon.

Amérique Latine
- Les actions latino-américaines ont progressé de 6,6 % en septembre en raison de surprises positives. En dépit d’un certain ralentissement, l’activité économique a stimulé la performance de marché en septembre.
- Au Brésil par exemple, la croissance du PIB a été particulièrement soutenue au 2nd trimestre, à 1,2 % en variation trimestrielle, tandis que les actions ont progressé de près de 7 % le mois dernier.
- Ailleurs, en Argentine notamment, la croissance du PIB s’est accélérée, de 6,8 % en variation annuelle au 1er trimestre à 11,8 % au 2nd trimestre. Au Chili, la Banque Centrale a indiqué que l’activité économique avait progressé, de 6,8 % en variation annuelle en juin à 7,1 % en juillet.
- Sur une note moins positive, en dépit d’un recul de l’inflation dans certains pays, les indicateurs de prix ont témoigné d’un environnement inflationniste relativement durable au sein des marchés émergents, la composante alimentaire restant un facteur clé de la hausse des prix.
- Au sein des marchés émergents, nous préférons l’Amérique Latine à l’Asie émergente, bien que l’écart de valorisation se soit réduit ces derniers mois.

Moyen-Orient
- Les marchés du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (MOAN) se sont inscrits en progression, tout en affichant une volatilité légèrement inférieure à celle des autres marchés émergents.
- Des améliorations macroéconomiques ont été constatées au sein des marchés MOAN. À titre d’exemple, le Qatar a réduit ses taux d’intérêt pour la première fois depuis 2008.
- Les prévisions de croissance économique sont positives pour 2010 et 2011, malgré la présence de risques baissiers. Les valorisations restent faibles mais, compte tenu des menaces qui pèsent sur la croissance économique et de la diminution de l’écart de valorisation avec les marchés émergents, nous restons neutres vis-à-vis des marchés MOAN par rapport aux autres marchés d’actions.

Europe de L’Est
- Au sein de l’univers des marchés émergents internationaux, nous conservons notre préférence pour les actions russes, estimant leurs valorisations attractives sur une base relative.
- En Europe de l’Est, l’activité manufacturière s’est redressée. L’indice PMI russe a progressé à 52,9 en août, contre 52,7 en juillet, tandis que la croissance de la production industrielle a progressé à 7,0 % en variation annuelle en août.
- En Pologne également, la production industrielle s’est inscrite en hausse de 13,5 % en variation annuelle en août, tandis qu’en Slovaquie, la croissance du PIB est ressortie à 4,7 % en variation annuelle au 2nd trimestre, soit un niveau supérieur aux estimations initiales.
- En revanche, le secteur de la consommation de l’Europe de l’Est reste à la traîne par rapport à ses homologues d’Amérique Latine et d’Asie. A titre d’exemple, les ventes au détail ont progressé de 18,4 % en variation annuelle en août en Chine, dépassant les prévisions du Consensus. Au Brésil, elles ont progressé de 10,9 % en variation annuelle en juillet.
- A l’inverse, à l’exception de la Russie, où les ventes au détail ont été stables et où le revenu disponible a progressé, les ventes au détail ont reculé en Pologne, en République tchèque et en Slovaquie.

En détail - Marchés obligataires

Etats-Unis – obligations gouvernementales
- Les investisseurs restent inquiets d’une récession en double creux. Or nous estimons que, malgré la présence de risques baissiers et d’un ralentissement de la reprise, la plupart des statistiques continuent de plaider en faveur d’une croissance légèrement positive, bien que lente et inférieure à la tendance.
- Dans ce contexte, les pressions inflationnistes et les prévisions d’inflation devraient rester limitées, de sorte que la pression qui s’exerce sur les taux actuels est réduite. En outre, la Réserve Fédérale a explicitement insisté sur le fait que les taux d’intérêt seraient maintenus à leurs faibles niveaux actuels.
- Les rendements actuels continuent d’offrir peu de valeur sur une base historique. En revanche, compte tenu des menaces qui pèsent sur la reprise économique et de la probabilité accrue de nouvel assouplissement quantitatif, nous estimons que les rendements resteront faibles dans un futur prévisible.
- Dans ce contexte, nous continuons de recommander une position neutre sur les obligations d’Etat américaines. Au sein de la classe d’actifs obligataires, nous préférons les obligations privées, qui offrent selon nous de meilleures opportunités de performance absolue.

Zone Euro - obligations gouvernementales
- Au sein de la zone euro, les incertitudes demeurent quant à la santé économique des pays périphériques.
- Le chômage élevé exerce une pression sur la consommation, qui reste au mieux étouffée. Les prévisions de croissance de la consommation 2010 publiées en septembre par le Consensus ont progressé de 0,5 % pour la zone euro, tout en restant à un timide 0,6 %.
- Or cette atonie de la consommation devrait contenir l’inflation et permettre le maintien de taux faibles, au bénéfice des obligations d’Etat.
- Globalement, compte tenu des rendements faibles offerts par les obligations d’Etat et des craintes persistantes quant aux déficits, nous continuons de préférer les obligations privées au sein du segment obligataire.

Obligations privées “Investment Grade”
- Plusieurs facteurs de soutien du crédit restent en place à moyen terme, en dépit des défis persistants attendus sur le plan macroéconomique.
- Une croissance atone est généralement favorable aux marchés du crédit. Ce fut particulièrement le cas récemment, dans la mesure où les statistiques ont confirmé la nécessité de maintenir de faibles taux dans un futur prévisible, incitant les investisseurs à partir en quête de rendement.
- Les bénéfices sont demeurés globalement un facteur de soutien des marchés du crédit. En outre, les valorisations des obligations privées «investment-grade» restent attractives, avec un potentiel de compression des spreads. Globalement, nous conservons notre opinion positive de la classe d’actifs à long terme.

Obligations à haut rendement
- Parmi les classes d’actifs les plus risqués, notre préférence tactique pour les obligations privées à haut rendement a continué d’être payante. Bien que les spreads de crédit se soient resserrés par rapport au début de l’année, les valorisations restent attractives.
- Le marché high yield continue de profiter de la recherche de rendement par les investisseurs. Cette quête devrait se poursuivre compte tenu de la probabilité élevée que les taux restent très faibles au sein des principaux marchés développés.
En outre, les bénéfices des entreprises restent favorables au crédit.
- La baisse des taux de défaut est un autre argument en faveur des obligations à haut rendement. Moody’s prévoit que le taux de défaut des obligations spéculatives américaines reculera à 2,9 % d’ici décembre 2010 et à 2 % d’ici août 2011. Dans ce contexte, nous conservons notre opinion positive de la classe d’actifs.

Dette émergente libellée en dollar US
- La recherche de rendements raisonnables continue de stimuler la demande d’obligations souveraines émergentes libellées en USD des investisseurs locaux et internationaux.
- En revanche, en comparaison des obligations privées des marchés développés, et des obligations à haut rendement en particulier, la classe d’actifs semble moins attractive en termes relatifs, et moins intéressante sur la base de sa performance corrigée du risque.
- Dans ce contexte, nous privilégions au sein des marchés obligataires les obligations privées des marchés développés à la dette souveraine émergente libellée en dollar.

Obligations internationales indexées sur l’inflation
- L’inflation des économies développées devrait rester relativement contenue à court terme. En effet, le niveau élevé du chômage et le durcissement des politiques budgétaires devraient peser sur la croissance.
- Sur une base absolue, les valorisations des obligations indexées sur l’inflation semblent élevées. Sur une base relative cependant, les valorisations des obligations indexées sur l’inflation ne semblent pas tendues à la suite du rally soutenu des obligations d’Etat traditionnelles.
- Nous privilégions une sous-pondération des obligations indexées sur l’inflation à l’échelle mondiale, mais légèrement moins importante qu’auparavant.

En détail - Autres investissements & Devises

Pétrole
- Les cours du pétrole se sont fortement appréciés de 11 %, à environ 79 dollars US en septembre, la diminution des stocks aux Etats-Unis incitant les investisseurs à tabler sur une reprise de la demande du principal consommateur mondial de carburant. En revanche, cette reprise aux Etats-Unis ne devrait pas suffire à déclencher une forte hausse des cours, dans la mesure où l’offre et la demande sont assez équilibrées à l’échelle internationale, eu égard aux perspectives de croissance mondiale.
- En revanche, l’incertitude quant à la pérennité de la reprise économique risque d’entraîner de nouvelles fluctuations des cours. Compte tenu, d’une part, de la reprise prévue de la demande et, d’autre part, du degré de capacité de réserve, le cours du pétrole devrait évoluer dans une fourchette de 65 à 85 dollars US le baril sur un horizon de 6 à 12 mois.

Or
- Le cours de l’or a progressé de 4,8 % supplémentaires en septembre, les investisseurs recherchant une protection contre la crise financière en Europe et la dépréciation du dollar.
- L’or a enregistré une performance soutenue, les banques centrales et les gouvernements maintenant des coûts d’emprunt faibles et dépensant des centaines de milliards de dollars pour stimuler leurs économies.
- Les pressions inflationnistes et les craintes de remise en question du statut de devise de réserve du dollar US font de l’or un thème d’investissement de choix à long terme.
- Or à court terme, le cours de l’or pourrait pâtir de la relative fermeté du dollar US et d’une offre excédentaire, le FMI ayant l’intention de vendre une partie de ses réserves d’or.

Immobilier commercial
- À moyen terme, le Royaume-Uni est notre marché préféré, bien que ses performances risquent de diminuer à court terme. En dépit de sa performance soutenue depuis le point bas de 2009, l’immobilier commercial britannique offre des performances prévisionnelles attractives en comparaison des actifs sans risque.
- Les marchés d’Asie-Pacifique offrent généralement les plus fortes perspectives de croissance des loyers. En revanche, la valeur des actifs a fortement augmenté sur certains marchés depuis 2009, signe que les rendements sont inférieurs à notre estimation de la juste valeur.
- L’Europe continentale devrait sous-performer. Après la crise financière, les rendements n’ont généralement pas atteint un niveau jugé attractif.
- Aux Etats-Unis, d’importants écarts de performance sont observables dans plusieurs villes. Certains marchés (tels que Houston et Chicago) offrent de la valeur après la correction des prix. En revanche, certains marchés tels que New York et Boston sont jugés onéreux. Globalement, nous restons prudents vis-à-vis des Etats-Unis en raison de l’atonie du marché de la location et du niveau élevé des taux de vacance.

Devises
- Le dollar américain continue d’être fortement influencé par les comportements en matière de risque au niveau international.
L’incertitude concernant la pérennité de la reprise économique aux Etats-Unis pourrait prolonger la récente volatilité du dollar.
- En revanche, les investisseurs cristallisent désormais leur attention sur les mesures de la Réserve Fédérale américaine et la probabilité de nouvel assouplissement quantitatif.
- Bien que le yen japonais se soit fortement apprécié, la Banque du Japon est récemment intervenue en vendant du yen afin d’essayer de déprécier la devise et d’améliorer les perspectives des exportateurs.
- Nous n’observons aucun signal de valorisation clair sur les principales devises actuellement, compte tenu du degré élevé d’incertitude de l’environnement macroéconomique international.

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Achevé de rédiger le 7 octobre 2010

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Jeudi 14 Octobre 2010




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