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Perspectives 2014 : les actions offrent un potentiel de hausse

Perspectives 2014 d'ING Investment Management : "Les actions offrent un potentiel de hausse"


Résumé :

Grâce aux grandes banques centrales, la croissance économique mondiale s’est redressée et les risques systémiques ont diminué. D’autres décideurs politiques ont également pris conscience que les mesures visant à soutenir la croissance pouvaient contribuer dans une large mesure à réduire la dette et agissent en conséquence. Les mesures d’austérité auront clairement un impact moins négatif sur la croissance économique en 2014 qu’en 2013. Compte tenu de ces facteurs, les investisseurs ne doivent pas seulement tenir compte des risques baissiers, mais aussi d’éventuelles surprises positives.

Eu égard à la croissance des bénéfices attendue ainsi qu’à la hausse prévue de l’appétit pour le risque, nous sommes surtout positifs à l’égard des actions. En ce qui concerne les régions, nous préférons les actions européennes et japonaises. Sur le plan sectoriel, nous nous attendons à ce que les secteurs cycliques performent mieux que les secteurs défensifs. Nous apprécions également les valeurs immobilières mondiales et de la zone euro.

Les obligations d’entreprises à haut rendement constituent notre segment favori au sein des obligations. Nous ne prévoyons qu’une hausse limitée des rendements des obligations d’État (États-Unis, Allemagne), en raison notamment des vastes « output gaps » persistant au sein des économies développées.

Points principaux :

Économie : les banques centrales jouent un rôle vital
· La croissance américaine sera d’environ 3% en 2014 et 2015
· La croissance de la zone euro sera proche de la moyenne à long terme
· « L’Abenomie » pourrait entraîner une inflation structurelle
· Reprise à la traîne dans le monde émergent
· Potentiel de surprises positives, surtout dans les économies développées

Actions : la prime de risque élevée pourrait baisser
· Poursuite de l’amélioration de la croissance mondiale
· Accélération de la croissance des bénéfices
· Politique monétaire très accommodante persistante en dépit du démantèlement de l’assouplissement de la Fed
· Appétit accru pour le risque en raison de la perception d’un risque plus faible par les marchés
· Politique favorable aux actionnaires

Obligations : les taux américains et allemands ont dépassé leur creux
· Les taux augmenteront à moyen terme, quoique de façon limitée
· Forte hausse des taux entravée par les « output gaps » et les politiques des banques centrales
· Nous sommes positifs à l’égard des obligations d’entreprises à haut rendement

Valeurs immobilières :
Les fondamentaux s’améliorent pour les marchés immobiliers. Les indicateurs des marchés immobiliers se redressent aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine. Les développements favorables sur les marchés immobiliers reflètent la hausse de la confiance des consommateurs, laquelle a un impact sur le marché des bureaux et le marché résidentiel.
Un autre facteur positif pour les valeurs immobilières est qu’il n’existe qu’un risque relativement limité de forte hausse des taux d’intérêt (par rapport à la période de mai/juin 2013) à partir des niveaux actuels. Le rendement du dividende des valeurs immobilières est en outre attrayant en comparaison des rendements attendus pour les autres classes d’actifs.
Dans notre répartition tactique des actifs, nous sommes actuellement surpondérés en valeurs immobilières mondiales et (sur la base des valorisations) en valeurs immobilières de la zone euro.

Matières premières :
Les matières premières ont déçu en 2013. En septembre, l’amélioration des chiffres économiques en Chine a semblé provoquer une demande de rattrapage, mais cela n’a pas duré. Il convient de noter que la reprise économique a moins d’impact sur les prix que les précédentes phases de reprise. L’activité en Chine consomme en effet moins de matières premières et la croissance du monde émergent a ralenti en raison de faiblesses structurelles (comme la vulnérabilité du secteur financier). Par conséquent, la reconstitution des stocks est jusqu’à présent restée limitée. L’attente d’une hausse (très graduelle) des taux n’est pas positive pour les prix des matières premières non plus.
L’or semble afficher une tendance baissière structurelle. Le secteur des métaux industriels et le secteur agricole sont confrontés à des surcapacités. Dans le secteur de l’énergie, les risques haussiers et baissiers sont plus ou moins équilibrés. D’une part, la reprise économique a entraîné une modeste hausse de la demande. D’autre part, il y a une nouvelle offre de pays ne faisant pas partie de l’OPEP (comme les États-Unis). En raison des risques géopolitiques potentiels (notamment Irak, Libye, Iran), il est difficile de prévoir l’évolution des prix pétroliers à long terme.
Dans notre répartition tactique des actifs, nous sommes actuellement neutres à l’égard des matières premières.

En 2014, nous ne distinguons pas seulement des risques, mais aussi des opportunités.

Après la crise du crédit de 2008, les investisseurs ne parlaient que des risques baissiers. Au cours de ces dernières années, les principales banques centrales (Fed, Banque du Japon, BCE, Banque d’Angleterre) ont adopté des mesures pour soutenir la croissance et réduire les risques (systémiques). La reprise de l’économie mondiale contribue également à alléger les pressions sur les chefs d’État et de gouvernement. La corrélation entre les risques économiques et politiques est notamment illustrée par la contraction des primes de risque des obligations d’État des pays périphériques de la zone euro.

Les risques ont certes diminué, mais ils n’ont pas disparu. Les Républicains et la Maison blanche doivent, par exemple, encore conclure un accord sur un nouveau plafond de la dette en janvier. Les négociations devraient être moins laborieuses qu’en octobre. D’un point de vue rationnel, il n’est pas dans l’intérêt des Républicains de s’aliéner encore davantage les électeurs. Nous supposons dès lors que les deux partis prendront une décision rationnelle. Dans la zone euro, on s’efforce de créer une structure institutionnelle stable. Des progrès ont été réalisés, mais les négociations visant à mettre en place une union bancaire efficace montrent que ceci n’est pas une tâche aisée. Étant donné que les chiffres économiques s’améliorent, les hommes politiques ont tendance à être vite satisfaits d’eux-mêmes. L’expérience a démonté qu’une situation de crise est souvent nécessaire pour faire bouger les décideurs politiques et améliorer les choses. Le stade suivant est alors la complaisance. C’est ce que l’on appelle de cercle CRIC (crise, réaction des hommes politiques, amélioration de la situation et complaisance). Ce processus est susceptible de créer régulièrement des turbulences sur les marchés en 2014.

Il est important que les investisseurs soient conscients que des opportunités pourraient se présenter en 2014, en particulier au niveau de l’économie des États-Unis, du Japon et des pays périphériques de la zone euro.

Toutes nos publications sont disponibles sur notre site internet www.ingim.fr

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Mercredi 8 Janvier 2014




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