Performance sociale et performance économique

Pour les entreprises la priorité actuelle est d‘associer performance sociale et performance économique, afin d‘être plus fortes pour affronter les nouveaux défis, dont les plus urgents sont l‘économie numérique, la transition énergétique, les neurosciences et la robotique ; leurs conséquences sont globalisées et amplifiées par les IT et les réseaux sociaux. Les modèles de développement, les schémas stratégiques, la planification et l‘organisation des centres de responsabilité, le processus de prise de décision, tout est est bouleversé. La pérennité du «cœur de métier» (core business) n‘est plus garantie, car près de 80% des « métiers de base » des entreprises performantes à l‘horizon 2030 n‘existent pas encore.


En conséquence, la plupart des cadres et des responsables du haut management, gagnés par la peur, ne prennent plus d‘initiative, ni de responsabilité individuelle. La moindre décision doit remonter au PDG, quel que soit le secteur d‘activité ou la taille de l‘entreprise française. Dramatique et funeste réaction de collaborateurs, qui privilégient leurs avantages acquis et leur poste, au lieu de se battre pour la compétitivité de leur entreprise, de valoriser le projet industriel, d‘encourager l‘innovation, de penser à la génération de salariés qui leur succèdera et qu‘ils doivent former. Parfois le dérisoire prime sur l‘essentiel, preuve d‘insouciance de certains cadres supérieurs gagnés par la nouvelle mode de management « de compter ses pas » chaque jour, au lieu de compter les problèmes résolus et les décisions prises ! Quel fossé entre ce nombrilisme européen et les enjeux actuels auxquels les USA, le continent américain, les pays d‘Asie Pacifique et le continent africain répondent au prix de durs sacrifices, avec audace et en innovant toujours plus !

Et pourtant il y a une solution. Elle réside dans l‘adaptation de cet exceptionnel mécanisme de participation des salariés à la performance, à la compétitivité, aux profits et au capital de leur entreprise, dispositif légal hérité du Gaullisme. D‘abord il faut réagir à la banalisation et à tout automatisme (« c‘est un dû ») ; l‘attitude actuelle de la plupart des salariés est celle d‘un simple épargnant et non pas celle d‘un copropriétaire de son entreprise. Les primes annuelles d‘intéressement et de participation, les actions de performance, les actions gratuites comme les options ou le bonus, il faut les mériter. Un gros effort de pédagogie doit être entrepris, à commencer par une explication claire sur le bulletin de salaire électronique ou « sur » papier.

Téléchargez ci-dessous la lettre n° 51

Jean-Aymon MASSIE
Président de l'AFGE
Association Française de Gouvernement d'Entreprise
8 rue Henri Regnault - La Défense 6
92400 COURBEVOIE
www.afge-asso.org

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Jeudi 1 Février 2018


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