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Paris Fintech Forum 23 : Peut-on construire un champion international ?

Les 30 et 31 mai se tient le Paris Fintech Forum dans sa version 2023 : le #PFF Leaders Summit . Comprendre, une version basée sur la rencontre et les échanges de networking entre dirigeants de Fintechs, dirigeants de fonds d’investissement et représentants d’institutions. C’est aussi l’occasion au travers des nombreuses conférences qui se succèdent sur les trois scènes déployées à l'hôtel Potocki, d’aborder, sans tabou ou presque, les questions de fond.
Et parmi elles, la possibilité de construire un champion international des Fintechs.


C’est un peu une démonstration de force de qui se tient ou s’est tenue, les 30 et 31 mai à Paris à l’occasion du Paris Fintech Forum (#PFF Leaders Summit). Une édition revisitée qui accueille pas moins de 500 personnalités pour deux jours d’échanges et de réflexions.
Point d’orgue de ces rencontres de 48h consacrées 100% aux Fintechs : les conférences qui réunissent à elles seules, une centaine de personnalités européennes.
Parmi les sujets traités ou plutôt les axes de réflexion : la façon ou les moyens que nous pourrions employer pour faire naître un champion international.
Pour échanger sur le sujet, les organisateurs ont réuni sur scène quatre nationalités européennes : l’Italien Satispay, représenté par son CEO, Alberto Dalmasso ; Le Neerlandais Modifi incarné par son co-fondateur Nelson Holzner ; L’entreprise Grecque Viva Wallet et son CEO Harris Karonis ; et le Français Qonto porté par Alexandre Prot.
Et s’il n’est pas franchement question de répondre par oui ou par non à la possibilité de ce champion des Fintechs, il est à l’ordre de jour d’étudier les conditions nécessaires à son émergence.
« Les portes sont fermées pour tous les nouveaux acteurs ! » tranche dans le vif, Harris Karonis. « Il y a encore deux ans voire un an, tout le monde voulait lancer son appli de paiement ou son wallet et c’est ce qu’ils ont fait. Mais aujourd’hui, il y a un réel problème de cash. Ils doivent se consacrer au déploiement de leur logiciel et ils n’ont plus d’argent pour le reste. Or, nous sommes à l’heure de la « compliance » nécessaire pour un déploiement global : c’est donc notre territoire ! »ajoute-t-il non sans humour.
Et effectivement, les conditions pour se déployer à l’international requièrent une réelle maturité et énormément d’investissement. Rajouter un pays à sa roadmap c’est aussi rajouter une nouvelle langue dans les échanges, parfois une nouvelle monnaie, une nouvelle façon d’éditer ou de suivre les reports et surtout, une réglementation différente. « Même au sein de l’UE il y a des éléments de réglementation en local » relate Alberto Dalmasso.
L’Italien présent dans quatre pays avoue préférer se déployer doucement et par cercles concentriques autour de sa Zone de déploiement d’origine. Le Néerlandais souligne qu’il y a une réelle différence de stratégie et de vitesse de déploiement entre le BtoB et le BtoC, notamment à cause des différentes lois concernant la protection des consommateurs. Pour le Français Qonto, déjà présent dans quatre pays, c’est par la stratégie de la croissance externe qu’il a choisi de se déployer. « Nous en sommes juste à la première acquisition. Nous avons choisi l’Allemagne parce que le tissu est similaire à la France sur le plan des PME. La stratégie, la feuille de route sont donc essentielles pour apporter le bon service. »
La croissance externe est donc un bon levier pour y arriver mais intégrer les bons profils en est un autre. « A condition de savoir les attirer et les retenir »
Au passage, il sera glissé dans les débats qu'il est peut-être plus simple de se déployer aux USA avec le bon partenaire que de conquérir l'Europe. "Une seule langue, une seule monnaie, une seule réglementation... "
Maturité, solidité financière, pertinence du service apporté et respect des lois mais aussi des habitudes en vigueur : voilà le portrait-robot du potentiel champion global des fintechs. Et si avant de vouloir conquérir le monde, le champion des Fintechs se positionnait pour conquérir les services ? Et si finalement, ce « champion » n’était qu’un juste dosage de ces deux niveaux de demandes ?
Comme indiqué, il n’y a pas une seule et unique réponse à cette question mais comme le répète à l’envi Harris Karonis , il existe trois règles pour réussir à l’international : « compliance, compliance, compliance ».
La suite s'égraine au travers des débats suivants.

AL. A


Mardi 30 Mai 2023




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