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Panorama des néobanques en France

Qui sont leurs clients ?


KPMG France publie une nouvelle édition de l’étude « Panorama des néobanques en France », en partenariat avec Ipsos. Cette édition présente une mise à jour de ces nouveaux acteurs du système bancaire et y intègre un portrait-robot de leurs clients.

─ 3,5 millions de comptes actifs en France à fin 2019 ;
─ Les millennials ne sont pas les seuls adeptes des néobanques ;
─ 68% des clients seraient prêts à faire de leur néobanque leur banque principale si plus de services bancaires étaient proposés.

Le début d’année 2020 confirme notre vision concernant l’essor des néobanques sur le marché français des services bancaires, avec notamment des levées de fonds historiques soutenues par des investisseurs étrangers.

Que ce soit sur le marché des particuliers (Lydia a levé 40 millions d’euros mi-janvier) que celui des professionnels (Qonto a effectué un tour de table à hauteur de 104 millions d’euros fin janvier), l’intérêt croissant des investisseurs sur ces acteurs innovants souligne le potentiel des néobanques en France.
Pour Stéphane Dehaies, Associé, Banque & Fintech chez KPMG France : « Les néobanques cherchent à convaincre leurs investisseurs de la pérennité de leur modèle. Elles misent notamment sur des stratégies de conquête sur le marché domestique ou à l’international, afin d’effectuer un passage à l’échelle et de devenir des banques challengers avec des offres diversifiées et à forte valeur pour le client final. »
Avec une trentaine d’acteurs présents à ce jour en France, le marché des néobanques n’a jamais été aussi fragmenté. L’arrivée d’acteurs internationaux dans l’écosystème français se confirme et les néobanques cherchent désormais à devenir des banques challengers.

Le panorama des néobanques continue de s’enrichir en France

A fin 2019, on comptait plus de 3,5 millions de comptes actifs de néobanques en France (vs. 2,6 millions lors de la publication du précédent panorama en juillet 2019). Le nombre de compte actifs a ainsi été multiplié par 2,5 en 2 ans.

7 nouveaux acteurs se sont implantés en France en 2019 : Monese, Xaalys, Holvi, Ma French Bank, Kard, PayKrom, Pixpay 6 acteurs devraient bientôt faire leur apparition.

Il faudra cependant près de 3 ans et une progression constante du nombre de clients pour qu’un panorama de plus de 30 banques challengers issues de l’écosystème des entrepreneurs du web, du retail (Orange et Carrefour) et des Fintech, se déploie à l’échelle européenne.
Cette dynamique s’est traduite par une accélération du nombre d’ouvertures de comptes à partir d’octobre 2017. Désormais, le challenge pour ces nouveaux acteurs est de fidéliser leurs clients tout en poursuivant leur stratégie de conquête.

« Les nouveaux entrants du paysage bancaire gagnent peu à peu la confiance des consommateurs et entrent dans leurs habitudes. Ils ne sont désormais plus l’apanage de clients « précurseurs », toujours à l’affut de services innovants », toujours selon Stéphane Dehaies, Associé, Banque & Fintech chez KPMG France.

Portrait-robot des clients des néobanques en France

Quelles sont les tendances clés de la « Voix du client » des néobanques en France ? Contrairement aux idées reçues, les millennials (18-30 ans) sont les plus adeptes des néobanques mais ils ne sont pas les seuls à l’être.

Il est vrai que les néobanques séduisent plus particulièrement les hommes, citadins, franciliens, jeunes et CSP+. Mais les plus de 45 ans ne sont pas en reste, ils sont simplement plus intéressés par les néobanques qui s’appuient sur un réseau physique (78%).

La tarification attractive et la rapidité constituent par ailleurs les principales motivations à l’ouverture d’un compte au sein d’une néobanque.

Il est aussi intéressant de noter qu’une grande majorité (74%) des clients de néobanques a ouvert un compte dans une seule néobanque, loin de l’image des « collectionneurs » et des « zappeurs ». Ils ne sont que 16% à avoir ouvert un compte dans deux néobanques et 10% dans trois néobanques ou plus.
Les clients de néobanques sont de plus enclins à faire de leur néobanque leur banque principale : 68% d’entre eux seraient prêts à faire de leur néobanque leur banque principale si plus de services bancaires étaient proposés.

« Les néobanques attirent de plus en plus de Français, séduits par des arguments tarifaires et par des innovations technologiques, associés pour l’instant essentiellement aux produits et services de la banque au quotidien. La mutation de leur offre semble maintenant inéluctable pour asseoir la rentabilité de leur business, en permettant à la fois acquisition et rétention d’une clientèle avec un ARPU plus élevé », souligne Muriel Grandidier, Client Officer, Spécialiste Banque, Finance et Assurance Ipsos France.

L’essor des néobanques se poursuit en Europe et à l’international

Forts de leur assise en France, certains acteurs français ont pour ambition de s’implanter dans d’autres pays. D’autres acteurs tentent leur chance aux Etats-Unis et en Asie, après avoir conquis leur marché local et opéré leur entrée en France.

L’étude complète est téléchargeable ci-dessous (PDF 44 pages en français)

Méthodologie
─ L’évolution du nombre de comptes actifs a été recensée en cumulant les moyennes mensuelles de nombre de comptes actifs additionnels de chacune des néobanques. Ces estimations sont fondées sur des données publiques et sur des entretiens réalisés avec les néobanques.
─ KPMG et Ipsos se sont associés pour interroger des consommateurs. Les données sont issues de l’étude Ipsos X KPMG réalisée du 26 juillet au 5 août 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 302 clients de néobanques âgés de 18 ans et plus et interrogés en ligne.

Laurent Leloup
Fondateur Finyear (quotidien finance) & Chaineum (banque d'affaires)
Auteur de "Blockchain, la révolution de la confiance"



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Mardi 28 Janvier 2020




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