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Offre au public : une opportunité bienvenue pour accéder directement au capital des PME… et limiter les frais

Par Joachim Azan, fondateur associé de Novaxia


La possibilité offerte aux PME de faire offre au public sécurise le modèle pour les investisseurs et rend inutile toute intermédiation. L’accès direct aux PME offre les mêmes avantages qu’un investissement via une société de gestion, les frais en moins.

Historiquement, l’investissement dans une PME ne pouvait passer que par une société de gestion. Faute d’avoir la chance de disposer d’un proche entrepreneur dans son entourage, cet intermédiaire était alors incontournable pour tout épargnant souhaitant diversifier son patrimoine dans le non coté.

En accordant aux PME éligibles la possibilité de réduire l’ISF des épargnants de l’équivalent de 50% de l'investissement dans leur capital, la loi TEPA a changé la donne. Comment ? En généralisant l’offre au public, une technique de levée de fonds pourtant ancienne, mais très largement méconnue des épargnants et des conseillers en investissement, davantage habitués aux intermédiaires tels que les fonds ou les sociétés de gestion.

Offre au public : un processus sécuritaire pour l’investisseur

La possibilité de faire appel public à l’épargne autorise donc les PME à émettre des messages publicitaires, à solliciter des souscripteurs ou à commercialiser leurs actions via un réseau de conseillers en gestion de patrimoine. En clair, la société de gestion n’a plus le monopole de la sélection, du « dénichage » de la perle rare. Cette possibilité est offerte à tout conseiller ou épargnant averti ; l’information sur les opportunités d’investissement venant désormais directement à lui.

Cette offre au public donne des gages de sécurité à l’investisseur. L’opération n’est, en effet, possible qu’après avoir reçu l’aval (matérialisé par un visa) de l’Autorité des marchés financiers (AMF). En échange de son visa, l’autorité de régulation impose un certain nombre de garde-fous pour défendre l’intérêt des épargnants et surtout, pour leur garantir une information juste et exhaustive. En instruisant pendant plusieurs mois le modèle économique de la PME, sa viabilité ou encore le professionnalisme de son équipe dirigeante et de ses partenaires, l’AMF liste ainsi tous les risques auxquels peut s’exposer l’épargnant, crédibilisant en retour la démarche de l’entreprise. Cette validation n’est pas de pure forme : preuve de la pertinence de ce « sésame », il arrive que des visas soient refusés ou accordés avec réserves.

PME en direct : des frais très faibles

L’investissement en direct permet une structure de frais réduits (hormis la prime d’émission) pendant toute la durée de vie de l’investissement. Un avantage non négligeable par rapport aux produits commercialisés par des sociétés de gestion. Souvenez-vous. L’an dernier, l’inspection générale des finances (IGF) avait rendu public un rapport accablant pour les produits type FIP, FCPI ou holdings, fustigeant les frais ponctionnés sur des dispositifs « pouvant conduire les intermédiaires à capter (…) une part significative de l’avantage fiscal, grevant ainsi l’efficacité du dispositif ».

De fait, les commissions attachées à certains fonds commercialisés par des sociétés de gestion représentent parfois l’équivalent de 38% de l’investissement initial (à raison d’une moyenne de 5,5% de frais par an). Ces abus résultent d’un empilement de frais, eux-mêmes conséquence d’un empilement d’intermédiaires : société de gestion, conseils divers …

Pour les épargnants, ces abus posent un problème patrimonial évident, tandis que les distributeurs finaux prennent un risque majeur en termes d’image.

Ce n’est pourtant pas une fatalité. Un épargnant n’est pas obligé de rémunérer une société de gestion pour accéder à un support d’investissement défiscalisant. Des solutions émanent de sociétés capables de structurer elles-mêmes leurs véhicules de financement défiscalisé et d’organiser leurs propres offres au public. Ne reste plus alors qu’un intermédiaire : le distributeur final, seul maillon en contact direct avec l’épargnant final. Ce type de dispositif permet de bien segmenter les rôles. D’un côté, la PME (qui vit de son activité professionnelle et non de la captation de commissions financières) finance son activité.

De l’autre côté, ne reste plus qu’une seule commission, à la fois limitée dans son montant, légitime et parfaitement lisible : celle de la distribution.

Cette désintermédiation souhaitable du marché est à la fois dans l’intérêt patrimonial des épargnants et dans l’intérêt économique des PME.

À propos de Novaxia
Novaxia est un opérateur immobilier indépendant créée en 2006 par des professionnels du patrimoine, de l’immobilier et de l’hôtellerie. La société, qui s’adresse aux CGPI, aux sociétés de gestion privées et aux family offices, a déjà piloté un volume de 75 millions d’euros d’opérations immobilières (achat/revente d’immeubles de biens d’exception) alliant emplacements d’exception (Paris et Côte d’Azur uniquement) et cadre juridique et fiscal adapté. Après avoir levé 10 millions de fonds propres collectés dans le cadre des investissements PME auprès d’un cercle de 500 investisseurs (deux fonds en 2008 et 2009 et la première PME immobilière éligible à la loi Tepa l’an dernier faisant offre publique à l’épargne), Novaxia lance cette année Novaxia Hôtel Invest.

Mardi 12 Juillet 2011




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