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Observatoire de la digitalisation des ETI-PME de RSM et de la DFCG

Avertissement : Le texte ci-dessous est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
Disclaimer: The text below is a press release that was not written by Finyear.com.


Véritable couteau suisse, la direction financière à la manœuvre de la digitalisation des ETI-PME :
• Une fonction finance dotée d’un bon niveau global de digitalisation
- 70 % ont un ERP principal -, à l’exception des processus
budget et trésorerie
• 3 profils de DAF identifiés selon leur niveau de digitalisation et leurs usages de la data

RSM, 6ème réseau international de conseil, audit et expertise comptable, a co-créé début 2021 avec la DFCG, Association nationale des directeurs financiers et Contrôleurs de Gestion, l’Observatoire de la digitalisation des ETI-PME, qui publie ce jour ses premiers résultats sur les « enjeux, maturité et rôle de la DAF dans la transformation numérique des entreprises ».

L’Observatoire ETI-PME 2021 révèle que l’impact de la crise sanitaire sur la digitalisation de la fonction finance a été limité : si la gestion de trésorerie a été cruciale pendant la crise, sa digitalisation semble encore peu priorisée.

Parmi les enseignements clés :
• Seuls 15 % des répondants déclarent avoir rencontré des difficultés durant la crise sanitaire en raison de leur faible niveau de digitalisation ;
• 70 % utilisent déjà des ERP, mais 20 % seulement, en mode SaaS ;
• 59 % des DAF gèrent leur trésorerie de manière manuelle et 50 % leur budget sous Excel ;
• A l’inverse de ce que nous aurions pu attendre, uniquement 8 % des répondants ont un projet de digitalisation du processus de trésorerie et 7 % du processus budgétaire en 2021 ;
• Les DAF Scientist, profils les plus digitalisés et dotés d’outils de Business Intelligence (BI) largement déployés, représentent seulement 8 % des répondants. Toutefois, déjà 46 % des répondants sont entrés dans la phase intermédiaire du DAF architecte, qui dispose d’une donnée de qualité et dont l’enjeu clé consiste à organiser l’industrialisation et la digitalisation de sa fonction.

Cet Observatoire a pour objectif de permettre aux directions financières et directions générales d’ETI-PME de se comparer à leurs pairs dans la mise en œuvre de leur digitalisation. « Nous avons cherché à distinguer ce qui relève plus du changement conjoncturel que de la tendance structurelle. L’objectif était de prendre de la hauteur pour permettre aux dirigeants de construire leurs visions à moyen et long terme », commente Amaury de la Bouillerie, associé en charge de l’activité conseil de RSM en France.

L’Observatoire a vocation à s’inscrire dans le temps. Ce premier exercice a mis à mal de nombreuses idées reçues qui existent sur les DAF et leurs avancées en termes de digitalisation. Si ceux-ci occupent le devant de la scène dans tous les discours, les projets s’appuyant sur la technologie de l’Intelligence artificielle (IA) ou sur la robotisation (RPA) sont très peu inscrits à l’ordre du jour des ETI-PME pour 2021 (seuls 2% des projets soit pour l’IA soit pour la RPA).

Face à la crise sanitaire, les DAF s’estiment bien armées

Les résultats de l’étude démontrent que les DAF se considèrent bien armées face à la crise sanitaire : seulement 15 % des répondants déclarent avoir rencontré des difficultés durant cette période en raison de leur faible niveau de digitalisation. Paradoxalement, rares sont les ETI-PME qui ont profité de la crise pour améliorer ou accentuer leur niveau de digitalisation : seulement 21 % des répondants déclarent avoir modifié leurs indicateurs de pilotage pour faire face aux incertitudes de la période.

Par ailleurs, les ETI-PME ont eu moins recours au télétravail que les grands Groupes : pour 60 % des répondants, la proportion de télétravail était inférieure ou égale à 50 % – et cette tendance semble s’intensifier en 2021. Pour autant, 64 % des répondants déclarent que la crise sanitaire modifiera durablement le mode de collaboration au sein de leur entreprise, privilégiant ainsi une organisation du travail hybride – entre présentiel et distanciel – et une dématérialisation poussée des processus.

Pour les ETI-PME, leur volonté d’accélérer leur digitalisation s’exprime à travers les différents projets qu’elles comptent mener en 2021 : ainsi, 37 % des projets de digitalisation concernent les ERP (cette part étant souvent intégrée aux 70 % des ETI-PME disposant déjà d’un ERP principal mais souhaitant moderniser leur outil), 36 % les applications métiers, 17 % l’analytique/le BI et 6 % le référentiel de données.

Alors que les 2 processus les plus impactés en 2020 par la crise (augmentation des fréquences et modification des indicateurs) étaient les processus « budget » et « trésorerie », l’étude menée par l’Observatoire démontre que les projets de digitalisation pour 2021 ne concernent qu’à hauteur de 7 % le processus « budget » et 8 % le processus « trésorerie ».

3 stades de digitalisation identifiés

De cet état des lieux du niveau de digitalisation des ETI-PME effectué par l’Observatoire, il ressort 3 profils de maturité chez les DAF :
• le DAF producteur (47 % des répondants) produit la donnée financière : seuls quelques processus de l’entreprise (3 sur 11) sont digitalisés, tels que les processus client, fournisseur ou comptable. L’objectif de la digitalisation, encore très peu intégrée, est d’automatiser et limiter les saisies manuelles ;
• le DAF architecte (45 % des répondants) structure la donnée collectée : la majorité des processus de l’entreprise (6 sur 11) est digitalisée et la donnée commence à être traitée par des outils de BI. La mise à jour et le « nettoyage » des données, garanties de leur fiabilité, sont des enjeux clés.
• le DAF scientist (8 % des répondants) pilote par la data : 9 processus sur 11 sont digitalisés et le recours au traitement de la donnée via des outils de BI est démocratisé sur l’ensemble des processus. La digitalisation est un processus global au sein de l’entreprise, elle ne concerne plus uniquement la fonction finance.

Selon l’étude, 92 % des DAF se répartissent à quasi égalité entre le niveau « producteur » (47 %) et « architecte » (45 %). Les données encore traitées manuellement pour les processus de trésorerie et de budget ne sont pas des freins à la mise en place de process plus agiles comme notamment le P2P (purchase to pay), premier processus digitalisé. 50 % des répondants gèrent d’ailleurs leur budget sous Excel et 59 % gèrent encore leur trésorerie de manière manuelle. Paradoxalement, si la trésorerie est un sujet prioritaire pour de nombreuses DAF et a été crucial pendant la crise, elle ne l’est pas en termes de digitalisation. « Ces résultats doivent s’analyser au regard des outils existants. Pour les ETI-PME, il demeure difficile d’intégrer des logiciels ou applicatifs métiers suffisamment flexibles pour pouvoir optimiser la gestion de budget et de trésorerie », déclare Aurélie Crusson, manager conseil finance RSM.

Digitaliser l’entreprise pour digitaliser la fonction finance

Deux grands constats émergent donc de cette étude et des données recueillies auprès des ETI-PME interrogées : d’une part, la qualité de la donnée et sa gouvernance sont des conditions nécessaires et préalables à tout projet d’ampleur de digitalisation. D’autre part, le rapprochement des compétences entre les services informatiques et les services financiers est clairement un facteur clé de succès.

« Digitaliser la fonction finance seule n’a pas de sens : il est nécessaire de mener cette réflexion au niveau global. Cette démarche doit intégrer les équipes IT et digitales, mais également s’inscrire dans la transformation digitale de l’entreprise dans sa globalité », commente Evelyne Mercier, Directeur Financier de Manutan Group et participante à l’étude.

Méthodologie : enquête menée du 16 février au 22 mars auprès de 183 répondants (DAF, RAF, DG) d’ETI et PME issus de divers secteurs d’activités et présents sur l’ensemble du territoire

À propos de RSM
RSM est le 6ème réseau mondial d’audit, de conseil et d’expertise comptable, présent dans plus de 120 pays. Il regroupe aujourd’hui plus de 48 000 collaborateurs et associés.
En France, RSM, acteur significatif en audit, expertise et conseil, présent dans les principaux pôles économiques régionaux, avec notamment des bureaux à Paris, Lyon, Montpellier, Nantes, Strasbourg-Colmar, La Réunion. RSM regroupe aujourd’hui plus de 1 200 professionnels sur le territoire. Il entend continuer à poursuivre son développement régional. Le groupe a structuré son offre pluridisciplinaire autour de 5 métiers : l’Audit, l’Expertise, le Conseil, la Transaction et le Fiscal.

A propos de la DFCG
Créée en 1964, l’association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) regroupe 3000 professionnels de la finance d’entreprises privées et publiques (90 %/10 %), qui représentent 1800 sociétés (Grands groupes : 13 % ; ETI-PME : 70 %, TPE : 17 %) dans 15 régions françaises et d’outre-mer. Elle a pour objet de favoriser échanges, partage d’expérience, perfectionnement et entraide entre ses membres ainsi que le rayonnement des professions de financier d’entreprise. La DFCG organise chaque année plus de 400 manifestations sur l’ensemble du territoire. Elle propose 90 formations et publie une revue mensuelle « Finance&Gestion », un blog « Vox-Fi », ainsi que des études, Cahiers techniques et Livres blancs, en s’appuyant sur ses 23 groupes de travail. (Contrôle de gestion, Système d’information et digital, RSE, CSP/RPA, International, etc.)
dfcg.asso.fr, 01 40 20 94 50.

Lundi 10 Mai 2021




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