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Observatoire de la Trésorerie des Entreprises : les PME cherchent des solutions alternatives financières

GE Capital présente les résultats de l’observatoire de la Trésorerie des Entreprises françaises réalisé en partenariat avec L’Entreprise en mai dernier.


L’Observatoire de la Trésorerie des Entreprises françaises GE Capital – L’Entreprise se penche sur les difficultés rencontrées par les PME françaises en 2010, et sur les solutions envisagées pour les pallier. Face à une montée en puissance des défaillances d’entreprises (relevée par 50 % des interrogés), les PME font face à des conséquences en chaîne sur la solvabilité de leurs clients. Financer leurs actifs différemment et externaliser la surveillance des risques clients et fournisseurs, sont les deux axes d’amélioration principaux révélés par cette enquête.

L’étude réalisée par GE Capital en partenariat avec le magazine L’Entreprise, a été menée en mai 2010 auprès de 200 chefs d’entreprises françaises réalisant un chiffre d’affaires entre 0 et 120 000 000€ et employant entre 0 et 1 500 salariés.

Les PME françaises estiment rencontrer les difficultés suivantes :

Augmentation des délais de paiement
- Malgré les bienfaits de la Loi de Modernisation de l’Economie, la crise a eu des effets néfastes : un tiers des PME interrogées déclarent avoir constaté une détérioration des délais de paiement, tandis que 51 % déclarent constater des tentatives de contournement de la loi.
- Plus précisément, 52 % estiment que les retards de paiement augmentent et près de 40 % constatent plus d’impayés qu’auparavant.

La crise a entraîné une montée en puissance des défaillances d’entreprise
- Selon 50 % des chefs d’entreprises, la crise aurait entrainé une montée en puissance des défaillances d’entreprises, avec des conséquences en chaîne sur la solvabilité de leurs clients.

La gestion des postes clients et fournisseurs devient plus complexe
- La crise a eu des effets sur toutes les entreprises, dans leur manière de gérer et dans leur vision de l’avenir qui devient plus incertain. Elle a ainsi entraîné une vigilance accrue des postes clients : 64 % estiment que leurs risques clients ont évolué depuis le début de la crise.
- Aujourd’hui, 66 % des dirigeants se déclarent également plus vigilants quant à l’évolution de la situation de leurs fournisseurs. Les problèmes rencontrés avec les fournisseurs sont pour 54 % d’entre eux liés à une hausse des prix, pour 30 % à une difficulté de se faire livrer ou pour 22 % à une volonté de paiement « cash » de la part des fournisseurs.
- Ceci entraîne une modification de la gestion des stocks des entreprises, seulement 28 % déclarant ne pas avoir changé de mode de fonctionnement : 18 % fonctionnent avec un système de flux tendu et stock tampon, tandis que 13 % s’approvisionnent à partir du moment où une commande est passée, prenant le risque de ne pas livrer leur client à temps.

Dans un contexte économique tendu, les priorités des dirigeants pour l’avenir sont les suivantes:
- Pour 43 % des entrepreneurs, leur priorité N°1 est bien sûr de garnir leur carnet de commandes ; une fois cette nécessité prise en compte, leur seconde priorité est, pour presque 30 % des dirigeants (27,7 %), la maîtrise des coûts. Pour 11 % d’entre eux, il s’agit ensuite de rester concentré et de se renforcer sur son cœur de métier. Sécuriser leurs ventes est ensuite une priorité pour 6 % d’entre eux.

Les chefs d’entreprise se tournent vers des solutions de gestion et de financement alternatives :

Optimiser l’organisation interne et recourir au renseignement commercial
- Pour enrayer le phénomène des défaillances d’entreprise, les chefs d’entreprise ont décidé de mettre en œuvre les solutions suivantes : pour 64 % d’entre eux, l’optimisation de leur organisation interne ; pour 55 % et en 2ème position, la mise en place du renseignement commercial : bénéficier d’informations clés sur la santé et la qualité de son portefeuille clients et fournisseurs apparaît crucial pour les dirigeants qui peuvent avoir recours au « rating » mais également aux factors.
- La contraction d’une assurance-crédit est ensuite citée par 16 %.

Financer le BFR différemment
- L’étude révèle qu’aujourd’hui, 80 % des entreprises françaises optent pour le système D et s’autofinancent. Une situation qui s’explique par un manque de dialogue entre les PME et leurs partenaires financiers qui s’arrêtent souvent à l’état du bilan, sans porter attention au projet que l’entreprise porte.
- 29 % des entreprises veulent cependant trouver une alternative et financer leur BFR différemment, notamment en ayant recours à l’escompte ou l’affacturage.

Les axes d’amélioration : externaliser le financement d’actifs et la surveillance des risques
- Les chefs d’entreprise souhaitent en premier lieu, à 16,6 %, externaliser la surveillance des risques clients et fournisseurs: leur préoccupation actuelle est principalement de suivre de manière plus efficace la situation des PME, trimestre après trimestre.
- Les dirigeants considèrent ensuite le recours à des financements spécialisés (16 %) comme un second axe d’amélioration
- Les entreprises envisagent d’autre part de s’appuyer sur un ensemble de nouvelles solutions de financement basées sur les actifs de l’entreprise telles que l’externalisation de la location longue durée et du financement des flottes automobiles (12 %), l’externalisation de la gestion et du recouvrement de créances (12 %), le financement de stocks (11 %) ou le leasing pour 8 % d’entre elles.

Face à une situation économique et financière difficile, la nécessité de mettre en œuvre des solutions de financement et de gestion alternatives s’impose pour les dirigeants de PME françaises.

GE Capital

Dimanche 19 Septembre 2010




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