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Morning Briefing by Finyear Coffee - March 11, 2014

Quotidien du Financier. Marchés, cotations, indices et taux - Tableau de bord financier - Mises à jour quotidiennes. Morning Briefing by Finyear Coffee.


Commentaires du jour

Morning Briefing by Finyear Coffee - March 11, 2014
10:00 AM

Markets Edge Up Despite Ukraine Tensions; Commodities Rebound - ETX Capital

Upbeat price-action in Asian markets kicked up European stocks early Tuesday although persisting worries over the situation in the Ukraine continue to curb enthusiasm to build risk. US markets pared session losses Monday, gearing up Asian markets for a better session – Asian share markets were punished on Monday so a rebound was somewhat expected. The mystery surrounding the missing Malaysia Airlines jet dominates headlines across the world but particularly in Asia as authorities in Malaysia and China [the destination of the missing flight] step up the search for the jet.

The mood is better on the whole - Asia’s descent on Monday did not turn into a global rout but investor sentiment in the region remains fickle still. BOJ overnight stood firm on no changes to policies following Monday’s damper GDP figures out of Japan in Q4. China’s ugly export data rattled confidence however overnight, the Shanghai Composite booked a mild gain with banks moving up as the country’s total credit growth slowed last month after regulators warned that too much growth could hurt the health of China’s financial system.

In Europe this morning, of course Ukraine remains the dominating story with growing worries a solution to end the crisis will be hard found after US Secretary of State John Kerry rejected an offer of talks with Russian President Putin, until Moscow plays ball with the US to reduce the tensions in the Ukraine. Crimea, the region in dispute by Russia and Ukraine, saw Russian forces expand their presence over the weekend, worrying the West after last week, Crimea’s parliament voted to hold a referendum to join Russia – this referendum is to be held on Sunday and it’s outcome could be the trigger of a new wave of heated tensions between the West/Ukraine and Russia as the West and Ukraine will claim the vote is illegal.

Outside of Ukraine, Europe’s macro agenda sees UK industrial and manufacturing output followed by US wholesale inventories. The data menu is on the light side – Tuesday’s session is certainly calmer than Monday’s flush of activity which saw the commodities market register deep declines. Tuesday’s a better day across all assets, particularly commodities as gold, base metals and oil all book gains, lifting European mining and resource players as well as oil and gas stocks.

Ishaq Siddiqi
Market Strategist
ETX Capital

www.etxcapital.com




09:15 AM

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading slightly higher this morning managing to stage a bit of rebound after yesterday’s intensifying sell-off. There is some moderate support coming out of Asia where markets have been trading mostly higher overnight in addition no major new news out of the Ukraine is currently considered as good news for the markets.
In the short-term things look less positive for stocks, while at this stage recent events surrounding the Ukraine will less like have a major impact on global growth there is still plenty of uncertainty to go around with no end in sight. Furthermore economic and corporate data especially in Europe are likely to continue to take a backseat as market action remains mostly politically driven. Besides the prevailing uncertainty which is currently hurting markets also there is still plenty of political ‘tough’ talk from both sides which makes any kind of compromise or solution in the near term to the current crisis appear unlikely, keeping investors on the side-lines and out of stocks for now.
Due to things have calmed down a bit this morning most traders don’t necessarily look to sell socks in an aggressive manner instead selling rebounds is the preferred strategy for now.

Thank you.
Kind regards

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black

www.peregrineblack.com



09:00 AM

L'indécision domine à l'ouverture, dans un marché qui cherche des catalyseurs


Marchés Actions : Sur les marchés actions, Wall Street a clôturé en léger repli après une séance marquée par une statistique chinoise particulièrement surprenante et décevante. Les investisseurs ont été déçus par les chiffres du commerce extérieur chinois publiés Samedi qui ont montré une baisse inattendue des exportations en Février, faisant ressortir un déficit commercial rarissime pour la Chine, ce qui relance les spéculations sur un possible ralentissement durable de la deuxième économie mondiale. Quelques bonnes nouvelles de la part d’entreprises et sur le front des fusions acquisitions ont permis aux marchés américains de se maintenir à un niveau presque stable. En revanche, on notera notamment la contre-performance de Boeing qui a cédé 1,28% suite à l’annonce de la découverte de « fêlures » sur les ailes de son nouvel avion le « Dreamliner » ce qui pourrait retarder ses premières livraisons. Chiquita Brands a gagné près de 10,7% suite à l’annonce du rachat de l’importateur et distributeur de fruits exotiques irlandais Fyffes pour devenir le numéro un de la banane. Le Dow Jones perdait 0,21% à 16 418,68 points tandis que le S&P500 et le Nasdaq ne perdaient que 0,05% et 0,04% à 1 877,17 points et 4 334,45 points. Un peu plus tôt dans la journée, tandis que le CAC40 gagnait 0,110% à 4 370,84 points, le Dax et le Footsie Britannique abandonnaient respectivement 0,91% et 0,35%.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,69% à 15 224,11 points, tout comme le Topix avec un gain de 0,46% à 1 233,21 points. Un vent d’optimisme a soufflé au sein des investisseurs qui ont bien accueilli le maintien de la politique monétaire accommodante par la BoJ. Les titres liés au charbon et au pétrole ont surperformé après avoir souffert hier suite aux craintes d’un ralentissement de l’économie chinoise.

Selon les premières indications disponibles, les principales bourses européennes sont attendues en légère hausse ce matin à l’ouverture après une séance assez volatile la veille. Le CAC 40 pourrait prendre 0,3%, le Dax 0,4% et le FTSE 0,2%. Les investisseurs restent néanmoins inquiets sur les perspectives économiques chinoises et attendent des confirmations de la reprise américaine alors que celle-ci semble avoir été pénalisée par les conditions météorologiques exceptionnelles qui ont touché le territoire américain depuis le début de l’année. De plus le contexte géopolitique reste extrêmement tendu dans l’Est de l’Europe.

Rappelons le passage à l’heure d’été aux US. Cela se traduira, pendant trois semaines, par une ouverture (et donc une clôture) avancée d’une heure. Les marchés américains ouvriront donc à 14h30, heure de Paris, pour fermer leurs portes à 21h30. Toutes les statistiques, outre-Atlantique, sont également publiées avec une heure d’avance par rapport aux horaires habituels.

Forex : La parité EUR/USD recule ce matin d’environ 0.18% et cote aux alentours des 1.3853 $ contre 1.3898$ au plus haut sur la journée d’hier. En effet la monnaie unique européenne baisse par rapport au billet vert dans le sillage de statistiques préoccupantes en Chine : l’indice des prix à la consommation mensuel chinois s’est établi à 0.5% contre 0.8% précédemment, mais également le déficit commercial du pays alarmant affichant un niveau négatif à -22.98 milliards contre 31.86 milliards précédemment. La Chine, considérée comme moteur de l’économie mondiale, préoccupe donc les investisseurs qui se reportent davantage sur le dollar américain. La parité EUR/USD pourrait revenir sur des niveaux aux encablures des 1.3750-1.38$ prochainement. En attendant, les statistiques attendues par les cambistes seront publiées jeudi (ventes au détail, revendications chômage).

Les principales paires en yens perdent du terrain ce matin à la suite de la conférence de presse de la Banque centrale du Japon. En effet, elle a décidé de maintenir en l’état sa politique d’assouplissement monétaire, et compte augmenter de 50 000 milliards de yens par an son stock d’obligations afin de sortir totalement du cycle de déflation. Ce qui a également affaibli le yen, c’est la publication de la croissance annuelle du Japon qui a reculé de 3 points de base à 0.7% contre 1.0% précédemment. La parité USD/JPY cède aujourd’hui de 0.0.01%, à 103.25 yens ; de même, la parité EUR/JPY recule à hauteur de 0.18% à 143.06 yens et la tendance baissière pourrait s’accentuer prochainement.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, nous noterons la forte correction du WTI hier, en raison principalement du ralentissement des exportations chinoises, relançant ainsi l’hypothèse comme quoi l’économie de second pays consommateur de pétrole devrait afficher un certain ralentissement durant les mois à venir. Parallèlement à cela, les anticipations vont bon train quant à la publication des stocks de Crude demain, la plupart des opérateurs anticipant une hausse des stocks de 1,85 millions de barils sur la semaine dernière. Ceci a largement pesé sur les cours, le contrat Future WTI livraison Avril ayant lâché hier quasiment 1,40%, pour venir s’établir à 101,02 dollars le baril à la clôture. Même tendance pour le Brent de la Mer du Nord à même échéance mais dans une moindre mesure, ce dernier ayant abandonné hier 0,79%, à 107,84 dollars le baril.

Nous noterons également le fort décrochage du cuivre hier, impacté également par la balance commerciale chinoise ainsi que par la dépréciation du yuan, pouvant peser à court terme sur la demande de la Chine en cuivre, qui reste le plus grand consommateur de métal rouge au monde, largement répandu dans la construction d’infrastructures. Ainsi, sur l’ensemble de la séance, le contrat à terme livraison Avril 2014 cédait hier 0,93%, à 3,08 dollars la livre de cuivre.

En ce qui concerne le métal jaune, ce dernier a connu une séance sans réelle direction hier, en l’absence d’annonces macro-économiques majeures pouvant impacter les cours de ce dernier. Mais si l’on regarde la tendance à plus long terme, l’or reste sur une tendance de fond haussière, sur fond de conflit entre la Russie et l’Ukraine, les opérateurs s’étant donc rallyés à cette valeur refuge, permettant ainsi de soutenir largement ses cours. Ainsi, sur la séance de ce jour, l’or s’adjuge pour le moment 0,19%, se traitant aux encablures des 1342 dollars l’once.

Saxo Banque
www.saxobanque.fr




Global Network News - Mars 2014
Volatilité et potentiel d’appréciation des marchés émergents


Voici le premier numéro de GLOBAL NETWORK NEWS, une analyse globale des marchés réalisée par les experts français et internationaux de Natixis Global Asset Management.

GLOBAL NETWORK NEWS, qui vous sera présenté tous les mois, offre un point de vue tant macroéconomique que financier sur un thème d’actualité.

Le thème de ce numéro : «Volatilité et potentiel d’appréciation des marchés émergents».

Le GLOBAL NETWORK NEWS de ce mois a été rédigé par :
- Peter Marber, Head of Emerging Market Investments : Loomis, Sayles & Company
- François Théret, Chief Investment Officer : Absolute Asia Asset Management
- Vincent Chailley, Chief Investment Officer : H2O Asset Management
- Philippe Waechter, Directeur de la recherche économique : Natixis Asset Management

Les marchés émergents ont eux aussi été volatils et ont sous-performé en 2013, ainsi que durant les premiers mois de 2014. Cela étant, les perspectives de croissance de certains pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Europe de l'Est et d’Afrique restent prometteuses. En fait, le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) des pays émergents augmente de 5,1 % en 2014, alors que, dans le même temps, celui des pays développés devrait croître de 2,2 %. Selon le FMI, le PIB par habitant des pays émergents a également augmenté de 45 % entre 2008 et 2013 alors que celui des pays développés a crû parallèlement de 3 %.

Dans ces conditions, combien de temps les marchés émergents vont-ils rester sous pression ? Dans la suite de ce rapport, quatre experts de Natixis Global Asset Management analysent divers sujets, notamment les valorisations, l’arrivée à maturité des marchés obligataires, l'amélioration de la dynamique macroéconomique, et les raisons pour lesquelles l’abandon par la Fed et d’autres banques centrales de leurs programmes de relance est important pour les pays en développement.

Peter Marber, Head of Emerging Markets Investments Loomis, Sayles & Company
La coïncidence on ne peut plus dommageable des mauvaises nouvelles de la fin janvier – relatives notamment à la poursuite du « tapering » de la Fed, du ralentissement des taux de croissance en Chine, des déboires du peso argentin et de l'instabilité politique en Turquie – a incité les investisseurs à fuir tout ce qui avait trait aux marchés émergents. La quasi-totalité des actions, obligations et devises ont ainsi dévissé. Pour autant, si certains pays émergents sont confrontés à des problèmes budgétaires, Peter Marber souligne que d’autres affichent des fondamentaux solides, notamment Singapour, le Mexique et la Corée du Sud.

« Les marchés émergents affichent des disparités », explique Peter Marber. Selon lui, nous assistons aujourd'hui à la deuxième phase de la mondialisation (il considère que la première s’est amorcée en 1998 suite à la crise asiatique et à la dévaluation du rouble russe). Cette deuxième phase du cycle n'a pas encore pris fin, mais les turbulences observées sur les marchés en développement depuis juin 2013 contribuent à une différenciation entre les pays qui ont fait leurs devoirs et évité une dérive des soldes de leurs comptes, et les autres.

Bien que certains observateurs des marchés déplorent le ralentissement de la croissance du PIB des pays émergents, Peter Marber considère que l’écart entre les taux de croissance de ces pays et ceux des pays développés demeure significatif. « Nous nous attendons à ce que l'industrialisation, l'urbanisation et la croissance de la classe moyenne continuent, à long terme, de contribuer à la croissance des pays émergents. En 2025, ces pays devraient représenter près de la moitié de la consommation mondiale », déclare Peter Marber.

Au cours de la décennie écoulée, les pays émergents ont connu une transformation radicale. « Les pays en développement abritent actuellement environ 85 % de la population de la planète et représentent 77 % des terres émergées. Ils contribuent à hauteur d’environ les deux tiers à la production mondiale de matières premières et représentent près d’un tiers de la production économique de la planète », souligne Peter Marber. Selon lui, la mondialisation est une tendance majeure imperceptible et n’est pas encore terminée.

« Chaque jour, un nombre croissant de marchés émergents apportent leur contribution à l'économie mondiale et aux marchés financiers mondiaux, même si cela a tendance à passer relativement inaperçu. Mais je leur dis : « Regardez seulement autour de vous. Une grande partie des vêtements que vous portez, du café que vous buvez, des aliments que vous mangez provient très probablement de pays émergents. Votre vie quotidienne est remplie de choses produites dans ces pays ».

Un autre phénomène intéressant durant la dernière décennie a été le rapide développement des marchés financiers des pays émergents, notamment de leurs marchés obligataires où on a assisté à une augmentation des émissions d’obligations d’entreprise aux dépens de celles d’obligations d’État. Sans surprise, cette transformation a coïncidé avec un renforcement de la présence des entreprises dans les pays émergents. « De nombreuses entreprises mondiales très rentables ont leur siège social dans un pays émergent, notamment certains leaders mondiaux de leurs secteurs », explique Peter Marber.

Les marchés obligataires émergents arrivent à maturité
La faiblesse sans précédent du loyer de l’argent, et des besoins eux aussi exceptionnels en termes d’investissement et de refinancement, ont contribué à l'expansion de l’univers des obligations d’entreprise des pays émergents. Les banques de la planète continuant de réduire leur production de prêts à terme pour respecter divers ratios d’adéquation des fonds propres, un nombre croissant d’entreprises des pays émergents se financent sur les marchés financiers. Peter Marber souligne que les obligations des pays émergents représentent désormais environ 15 % du marché obligataire mondial.

Selon lui, ces dynamiques offrent aux investisseurs diverses opportunités d’acheter des obligations émises par les entreprises des pays émergents et non plus exclusivement par ces pays, comme cela était le cas il y a encore quelques années. En fait, un indice beaucoup plus diversifié de la dette des pays émergents a été créé pour permettre aux investisseurs de tirer parti de la multiplication de ces opportunités. L’indice J.P. Morgan Corporate Emerging Market Bond Index Broad Diversified couvre ainsi plus de 36 pays, plus de 460 émetteurs et 12 secteurs d’activité. Peter Marber souligne qu'en 2013 le nombre d'émetteurs pris en compte dans l'indice a augmenté de plus de 30 %. Selon lui, investir dans des obligations d’entreprise des pays émergents peut présenter des avantages en termes de diversification, en particulier dans un climat d’augmentation des taux d’intérêt aux États-Unis.

« Les entreprises mexicaines, chinoises et polonaises ne sont pas susceptibles d’évoluer parfaitement en phase avec les marchés américains. En outre, les obligations d’entreprise des pays émergents affichent généralement une duration plus courte que les obligations d’entreprise américaines », explique M. Marber. Selon lui, les actifs non corrélés (obligations d'État libellées en monnaie locale) négociés sur des marchés frontières tels que l'Ouganda, le Kenya, le Nigeria et l'Uruguay offrent également des opportunités.

Perspectives de la dette émergente pour 2014
Selon Peter Marber, 2014 pourrait être une année difficile pour les marchés émergents compte tenu de la réduction du programme de rachat d’obligations de la Fed. « Cela étant, il est intéressant de constater qu’en analysant 50 ou 60 marchés émergents, on a généralement le sentiment que certains d’entre eux offriront des opportunités de gagner de l’argent », déclare Peter Marber. Selon lui, le segment des obligations d'entreprise émergentes offrira les meilleures opportunités. « Ces obligations, qu’elles soient de qualité Investment grade ou à haut rendement, offrent une rémunération supérieure de 1 % à 2 % par an à celle des obligations de même qualité émises par des entreprises américaines », explique Peter Marber.

François Théret, Chief Investment Officer Absolute Asia Asset Management
Les investisseurs demeurent méfiants et les marchés d'actions émergents resteront confrontés à certains problèmes structurels. François Théret estime toutefois que plusieurs catalyseurs – notamment l'amélioration de la dynamique macro-économique, celle de la croissance bénéficiaire et le niveau attractif des valorisations – pourraient inciter les investisseurs à recommencer à acheter des actions émergentes en 2014.

« En termes de valorisations, l'indice MSCI EM apparaît bon marché en février 2014 puisque les actions qui le composent se négocient à des niveaux d’environ 1,5 fois la valeur comptable des entreprises qui les ont émises, contre 2,7 fois pour les actions composant l’indice S&P 500 ®. En outre, l’indice MSCI EM présente un ratio cours sur bénéfices prévisionnels d’environ 10, contre 16 pour l’indice S&P 500. « L'indice MSCI EM a toujours affiché une décote d’environ 20 % en moyenne par rapport à l’indice S&P 500, mais cette décote est actuellement d’environ 33 % », déclare François Théret.

Amélioration de la dynamique macroéconomique
La réduction de l’écart positif entre la croissance dans les pays émergents et celle dans les pays développés est l’un des principaux facteurs expliquant la sous-performance des marchés d’actions émergents depuis 2010, selon François Théret. Selon lui, cet écart devrait continuer à diminuer dans un premier temps en 2014, puis recommencer à augmenter. « Les économies émergentes n’ont cessé de décélérer depuis 2010, mais devraient, à notre avis, connaître une accélération en 2014 », affirme-t-il.

Amélioration de la croissance bénéficiaire
Le niveau inférieur de la création de valeur dans les pays émergents, mesurée par la rentabilité des fonds propres, est souvent cité comme une autre raison structurelle de la sous-performance des marchés émergents ces dernières années. Sur ce front, François Théret a également tendance à considérer que l’essentiel de la contraction a déjà eu lieu. « La plus grande importance accordée par les entreprises des pays émergents à leur rentabilité, une meilleure gestion du capital et une possible réduction du coût des intrants résultant d’une modération des prix des matières premières et des salaires pourraient se traduire par une rentabilité plus élevée en 2014 », déclare-t-il. Les attentes des investisseurs étant basses, toute bonne surprise devrait selon lui entraîner un regain d’optimisme.

Les différences seront déterminantes après l’assouplissement quantitatif
Selon François Théret, la sous-performance des marchés émergents en 2013 est due en grande partie à la prise en compte des conditions qui prévaudront après l’assouplissement quantitatif. « À notre avis, le tapering ne fait que marquer l’amorce d’une normalisation des politiques monétaires qui durera plusieurs années. Maintenant que la Réserve fédérale a officiellement commencé à réduire ses injections de liquidités en janvier 2014, tout en indiquant qu’elle continuera de suivre une politique relativement accommodante, on peut espérer que la volatilité (des marchés, des devises et des matières premières) associée à cette réduction s’atténuera », explique François Théret.

Dans ce nouveau contexte, les différences affichées par les pays émergents (en termes de soldes courants, de fermeté de la monnaie et de contribution des exportations au PIB) seront déterminantes. Les disparités entre pays, secteurs et valorisations au sein d’un même secteur resteront l’un des principaux moteurs des marchés d'actions émergents, et donc une source potentielle de surperformance.

Perspectives des marchés asiatiques
En Asie, François Théret privilégie les économies bénéficiant de la perspective d’une accélération de l’économie mondiale en 2014, les marchés où les responsables politiques peuvent continuer à mener des politiques accommodantes et les pays où les pouvoirs publics sont prêts à relever les défis structurels posés par le ralentissement de l’activité économique et les risques extérieurs.

Selon François Théret, les perspectives de l’Asie sont plus prometteuses que celles de la région regroupant l’Europe émergente, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMOA), ainsi que celles de l'Amérique Latine. Il considère en effet que les pays de la région sont moins tributaires de financements extérieurs en raison de la croissance plus soutenue que devrait enregistrer leur PIB en 2014 et de l’excédent courant d’environ 2 % qu’ils affichent.

« Les monnaies des pays asiatiques émergents, à l'exception de celles de l'Inde et de l'Indonésie, semblent également moins vulnérables que celles des autres régions émergentes. Dans ce contexte, l'Asie émergente semble bien armée, et en ce début d’année, nous préférons les pays situés au nord de la région à ceux constituant sa partie méridionale », explique François Théret.

En Chine, les autorités ont annoncé une série de réformes qui, si elles sont mises en œuvre, pourraient profiter à l’économie et permettraient de résoudre les problèmes à l’origine de la dépréciation progressive des actions chinoises amorcée il y a 3 ans, selon François Théret. Ces réformes pourraient également avoir une incidence positive sur les secteurs de la consommation, des technologies de l’information, des services financiers et des services aux collectivités « propres ».

Selon M. Théret, la Corée du Sud et Taïwan pourraient tirer parti d'un redressement de la demande dans les pays développés, mais la fermeté du yen pourrait nuire à la Corée du Sud en suscitant un renchérissement de ses exportations. Enfin, M. Théret se montre progressivement plus optimiste à l’égard de l'Inde en raison de la récente amélioration de son solde courant, de l'impact positif que cette amélioration pourrait avoir sur l’issue des prochaines élections dans ce pays, et de l'exposition de certains secteurs de l’économie indienne aux pays développés.

Le point de vue ci-dessus est extrait du rapport Emerging Markets Equities 2014 Outlook The turning point for EM equity markets ? (Perspectives des marchés d’actions émergents pour 2014 : un tournant décisif pour les marchés d’actions émergents ?), rédigé par Matthieu Belondrade, Responsable des actions émergentes chez Natixis Asset Management, et François Théret.

Vincent Chailley, Chief Investment Officer H2O Asset Management
Selon Vincent Chailley, les transitions économiques mondiales en cours pourraient ne pas être de bon augure pour les marchés émergents. Selon lui, les deux dernières années ont marqué la fin d'un cycle économique qui a duré 20 ans. La nouvelle réglementation et le désendettement d'une part et la restructuration de la croissance chinoise d’autre part ont selon lui suscité une inversion de la dynamique de la mondialisation et de la désinflation.

« Cette transition vers un monde soumis à plus de contraintes et, à terme, plus inflationniste, implique de profonds changements pour les marchés. Les effets de ces changements se feront sentir lorsque les banques centrales épongeront les liquidités qu’elles injectent pour faciliter cette transition », explique Vincent Chailley.

La baisse voire la stabilité des prix des matières premières pèse sur le revenu des pays émergents à un moment où les coûts de financement augmentent et les capitaux se font rares. « Nous pensons que ces pays sont voués à sous-performer, au mieux, en 2014 », explique Vincent Chailley. Selon lui, dans les pays développés, les ménages regagnent également peu à peu leur pouvoir d'achat en raison de la baisse des prix des matières premières, de leur capacité de négocier leurs salaires et du reflux du chômage. « La répercussion de l’effet conjugué de ces facteurs – déjà ressenti dans certains secteurs aux États-Unis – sera une source d’inflation. Elle pèsera durablement sur les obligations et soutiendra temporairement les actions », affirme Vincent Chailley.

Ce changement de dynamique économique et des flux de liquidité devrait continuer à se traduire par des sorties importantes de capitaux d'investissement des marchés émergents. « Beaucoup d'investisseurs ont investi sur les marchés émergents il y a quelques années dans l’espoir de profiter de fondamentaux solides, certes, mais également des injections de liquidité massives effectuées par les banques centrales. Maintenant que cette liquidité va être épongée, c’est l’inverse qui se produit. Et compte tenu de la détérioration de leurs fondamentaux, les marchés émergents devraient voir leur situation légèrement empirer », explique Vincent Chailley. Selon lui, les marchés émergents sont en outre extrêmement sensibles aux afflux et aux sorties de capitaux. « Tout rapatriement de fonds aurait encore plus d’impact sur les marchés émergents que sur les valeurs du Trésor américain et serait donc susceptible de peser fortement et durablement sur ces marchés », déclare Vincent Chailley.

Philippe Waechter, directeur de la recherche économique Natixis Asset Management
Selon Philippe Waechter, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), autrefois dominants, sont confrontés à des problèmes structurels qui pourraient peser sur leur croissance en 2014. Ces pays concernés figurent parmi les dix contribuant le plus au PIB mondial – la Chine et l'Inde sont désormais les deuxième et troisième plus grandes économies de la planète, derrière les États-Unis.

Au Brésil, le marché du travail est sous pression et l'inflation augmente. « La Banque centrale du Brésil doit intervenir pour enrayer la hausse de l'inflation. L'endettement des ménages est également très élevé et constitue un handicap maintenant que la croissance s’essouffle », déclare Philippe Waechter. C’est au Brésil que les incertitudes sont les plus élevées, tant en ce qui concerne l’activité économique (le PIB pourrait augmenter d'environ 2,5 % en 2014) que l’inflation (environ 5,8 % actuellement).
Pour éliminer les freins à la croissance, juguler les pressions inflationnistes et rassurer les investisseurs, le ministre brésilien des Finances et de la Planification a annoncé fin février une augmentation des économies budgétaires pour 2014 – à 44 milliards de reals (environ 18,41 milliards de dollars) – dans le but de maintenir l'excédent budgétaire primaire à 1,9 % du PIB. Ces économies, qui n’affecteront pas les dépenses publiques réalisées dans les domaines de la santé, de l'éducation, des services sociaux et de la technologie, sont plus importantes que celles de 2013 (38 milliards de reals, soit environ 15,90 milliards de dollars).
La Russie, premier producteur mondial de pétrole, reste tributaire de ses exportations de matières premières et n’investit pas suffisamment dans d'autres secteurs pour diversifier son économie, souligne Philippe Waechter. L’Inde continue selon lui de pâtir de la décélération du commerce mondial observée après la crise financière mondiale de 2008. « Nous pouvons le constater dans le secteur manufacturier notamment, où le ralentissement de l’activité reflète celui du commerce mondial », déclare-t-il. Philippe Waechter considère en outre que le taux de croissance interne de l’Inde n'est pas suffisamment élevé pour réduire ce déséquilibre économique.

La Chine continue de modifier son modèle de croissance pour faire en sorte que son économie ne soit plus uniquement tirée par les exportations mais également par la consommation. Le gouvernement chinois s’est également fixé une nouvelle série d'objectifs. « Cela étant, même dans ce nouveau contexte, de nombreux problèmes restent à résoudre, au premier rang desquels ceux posés par exemple par la spéculation immobilière », déclare Philippe Waechter. La Chine a exercé une influence majeure sur les autres marchés émergents au cours des dix dernières années, créant de nouveaux liens économiques entre plusieurs pays en développement. Mais selon Philippe Waechter, ces pays doivent désormais composer avec la priorité qu’accorde la Chine à des mesures internes. La baisse du taux de croissance du PIB chinois – de 9,3 % en 2011 à environ 7,7 % en 2013 – ne contribue pas non plus à stimuler les autres économies émergentes.

Dans l'ensemble, Philippe Waechter observe une différenciation grandissante entre les pays émergents aujourd’hui en termes de stabilité économique et de pérennité de la croissance. « L’évaluation de la situation actuelle et des perspectives à court terme du Mexique et de la Turquie par exemple est très différente de ce qu’elle était », affirme-t-il.

En ce qui concerne la Turquie, des tensions politiques liées à une affaire de corruption à un haut niveau, un double déficit, et une sensibilité à la réduction par la Fed de son programme de rachat d’obligations font que ce pays est très instable aux yeux de Philippe Waechter. En outre, les élections locales et présidentielles qui auront lieu en 2014 pourraient entraîner de nouvelles perturbations sur le marché turc.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

La valeur comptable est la valeur totale des actifs d’une entreprise que les actionnaires recevraient en théorie si l’entreprise était liquidée. La comparaison de la valeur comptable et de la valeur de marché d’une entreprise permet de déterminer si ses actions sont sous- ou surévaluées.

L’expression « marchés émergents » fait référence aux marchés financiers des pays en développement, qui sont généralement de taille restreinte et sur lesquels des opérations ont lieu depuis peu de temps. Les titres des marchés émergents peuvent être exposés à des risques politiques, économiques, environnementaux, ainsi qu’à des risques de crédit et d'information plus élevés que les titres des États-Unis ou des autres marchés développés.

Les obligations des pays émergents et les obligations d’entreprise des pays émergents sont les titres obligataires émis par les pays situés dans les régions émergentes.

Les marchés frontières sont les pays dont les marchés d’actions sur lesquels il est possible d’investir ont commencé à fonctionner plus récemment que ceux des pays émergents.

Le PIB par habitant est une mesure de la production totale d'un pays. Il est calculé en divisant le produit intérieur brut (PIB) du pays concerné par le nombre de ses habitants. Cette mesure est souvent considérée comme un indicateur du niveau de vie d'un pays.

Les obligations à haut rendement sont notées BBB / Baa ou moins. Les notes sont déterminées par des agences de notation indépendantes comme Standard & Poor’s ou Moody’s et sont une indication de la qualité de crédit d'une obligation.

L’expression « Investment grade » désigne les obligations notées BBB / Baa ou plus. Les notes sont déterminées par des agences de notation indépendantes comme Standard & Poor’s ou Moody’s et sont une indication de la qualité de crédit d'une obligation.

L’expression « normalisation de la politique monétaire » désigne la décision de la Réserve fédérale américaine de renoncer à sa stratégie d'achat d’obligations d’État à long terme, ayant pour but de maintenir les taux d'intérêt à un niveau bas.

La rentabilité des fonds propres mesure la rentabilité d'une entreprise en révélant la part des profits de cette dernière attribuable aux fonds investis par ses actionnaires.

L’expression « tapering » désigne la réduction du programme d’assouplissement quantitatif mis en œuvre par l’administration américaine depuis décembre 2008. Dans le cadre de cet assouplissement, la banque centrale achète des valeurs du Trésor et des titres adossés à des créances hypothécaires émis par des organismes publics, dans le but de maintenir les taux d'intérêt à un niveau bas.

La valorisation peut être définie comme le processus de détermination de la valeur actuelle d'un actif ou d'une entreprise.

INFORMATIONS LEGALES

Les analyses et opinions exprimées sont celles des filiales de Natixis Global Asset Management référencées dans ce document à la date indiquée et sont susceptibles de changer à tout moment. Toutes projections économiques ou prévisions figurant dans ce document reflètent les hypothèses et jugements subjectifs des filiales de Natixis Global Asset Management. Des événements imprévus peuvent se produire.

Le présent document est fourni uniquement à des fins d’information aux prestataires de services d’investissement ou aux autres Clients Professionnels ou Investisseurs Qualifiés et, lorsque la réglementation locale l’exige, uniquement sur demande écrite de leur part.

Dans les pays francophones de l’UE : Le présent document est fourni par NGAM S.A ou sa filiale NGAM Distribution. NGAM S.A. est une société de gestion luxembourgeoise qui est autorisée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, constituée conformément à la loi luxembourgeoise et immatriculée sous le numéro B 115843. Siège social de NGAM S.A. : 51, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg. France et à Monaco : NGAM Distribution (immatriculée sous le numéro 509 471 173 au RCS de Paris). Siège social : 21 quai d'Austerlitz, 75013 Paris.

En Suisse : Le présent document est fourni aux Investisseurs Qualifiés (Qualified Investors) par NGAM, Switzerland Sàrl.

Les entités susmentionnées sont des unités de développement commercial de Natixis Global Asset Management, la holding d’un ensemble divers d’entités de gestion et de distribution de placements spécialisés présentes dans le monde entier. Les filiales de gestion et de distribution de Natixis Global Asset Management, incluant Natixis Asset Management, mènent des activités réglementées uniquement dans et à partir des pays où elles sont autorisées. Les services qu’elles proposent et les produits qu’elles gèrent ne s’adressent pas à tous les investisseurs dans tous les pays.

NGAM S.A., 51, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg. ngam.natixis.com



Chiffres du jour

Taux de rémunération des dépôts bancaires - Janvier 2014

Rémunération des dépôts à terme et des livrets ordinaires en légère baisse

La rémunération moyenne de l'ensemble des dépôts et placements monétaires est en très légère baisse en janvier, les taux des dépôts à terme et des livrets à taux de marché diminuant de respectivement 6 et 5 points de base en janvier.

Consulter ce Stat Info :
https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/taux-de-remuneration-des-depots-bancaires.html

Banque de France

DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mardi 11 Mars 2014




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