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Montée en puissance des notations financières de Coface

Un an après le positionnement de Coface comme agence internationale de notation financière, spécialisée dans la notation des entreprises, un premier bilan est disponible sur les notes attribuées à des entreprises françaises. Au 31 décembre 2009, la grande majorité des entreprises reste notée « investment grade », malgré un taux de modification de notes en 2009 très supérieur à une année normale.


Coface milite pour une évolution de la réglementation en matière de notation financière et sollicitera son agrément auprès des instances européennes, en même temps que les acteurs historiques.

Les sociétés françaises notées par Coface
En se positionnant comme agence de notation, Coface a engagé une refonte du processus de production des 12.000 notes internes qu'elle produit depuis 2000 sur les sociétés sur lesquelles elle porte un encours d'assurance-crédit important (plus de 15 M€ en moyenne).
Les notes sont progressivement migrées sur des standards méthodologiques exigeants et transparents (accessibles, avec la description complète de la notation de Coface, sur coface.fr rubrique « notre offre - notation et information d’entreprise »). Ils assurent notamment aux utilisateurs des notes un double contrôle (règle des "4 yeux") et une traçabilité de toutes les étapes du process.
La migration a déjà commencé dans 12 pays, et concerne en France 849 sociétés (sur les 1800 notées en France). A titre de comparaison l'ensemble des trois agences de notation qui dominent le marché mondial (S&P, Moody's et Fitch) notent chacune une soixantaine d'entreprises françaises non financières. L'ensemble des 12.000 notes seront migrées d'ici la fin de l'année.

Les notations au 31 décembre 2009
L'échelle de la notation Coface est analogue à celle des trois agences qui dominent le marché de la notation financière : de la meilleure note (le fameux AAA) jusqu'à la plus mauvaise (D). L'échelle complète est présentée en annexe.
A noter qu'une seule entreprise de l'échantillon bénéficie du AAA (il s'agit de Total). Les 3 agences déjà citées n’attribuent actuellement la notation AAA à aucune entreprise française, ni d'ailleurs à aucune entreprise européenne.
La grande majorité des entreprises (87 %) sont "investment grade" c'est-à-dire notées BBB ou une meilleure note. 28 % sont A et 54 % sont BBB.

Les évolutions en 2009
58 % des notes ont été modifiées en 2009, ce qui est un taux de modification très supérieur à une année normale, et traduit l'influence de la crise de crédit.
Une majorité d'évolutions sont à la baisse (37 % des entreprises ont vu leur note dégradée) mais 21 % sont à la hausse. Le ratio entre le nombre de dégradations et le nombre d’améliorations, qui constitue un bon indicateur du climat économique, est de 1,75. Les évolutions marquées (supérieures à un cran dans l’échelle) sont encore plus souvent des baisses que des hausses : le ratio entre baisses et hausses de plus de un cran est de 2,50.
59 sociétés connaissent la dégradation la plus significative: celle correspondant au passage d'une note « investment grade » à une note « non investment grade » ou « spéculative ».

Les évolutions sectorielles
On peut sur chaque secteur mesurer à la fois le pourcentage de sociétés dont la note est modifiée, et le sens de ces évolutions. On obtient ainsi quatre familles de secteurs :

Montée en puissance des notations financières de Coface

Il est important de noter les limites d'une analyse sectorielle: dans chacun des secteurs suivis par Coface, certaines sociétés améliorent leur notation quand d'autres voient la leur se dégrader. Le secteur n'explique qu'une partie limitée de la solidité financière des entreprises, et de son évolution.

Coface agence de notation
Coface souhaite offrir aux institutions financières une alternative aux trois agences mondiales de notation, en se limitant strictement à la notation d’entreprises non financières. Dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne des agences de notation, elle sollicitera l’agrément de la procédure européenne d'agrément dès que celle-ci sera opérationnelle.
Coface milite pour une évolution de cette réglementation : pour qu'elle soit véritablement européenne, et non éclatée entre 27 organes nationaux ; et pour qu'elle contrôle les notations plutôt que les agences, avec des modes d’agrément très différents selon qu'il s'agit de notations d'entreprises, d'institutions financières, de produits structurés ou d'états.
« Notre business modèle est différent car basé sur notre expérience du risque » explique Jérôme Cazes, « c’est aussi cette expérience du risque qui garantit notre indépendance : contrairement aux agences traditionnelles, nous perdons beaucoup d’argent comme assureur-crédit quand nous nous trompons sur nos notes, nos intérêts sont alignés avec ceux des utilisateurs de nos notes ».

A propos de Coface
Coface a pour mission de faciliter les échanges entre toutes les entreprises partout dans le monde. Pour cela, Coface offre à ses 130 000 clients quatre outils pour externaliser en tout ou partie la gestion, le financement et la protection de leur Poste clients : l’assurance-crédit, l’affacturage, la notation et l’information d’entreprise et la gestion de créances. Coface propose également, en France, la gestion des garanties publiques à l’exportation pour le compte de l’Etat. Grâce à un service de proximité de qualité et 7 000 collaborateurs répartis dans 67 pays, plus de 45% des 500 plus grands groupes mondiaux sont déjà clients de Coface. Coface est filiale de Natixis dont les fonds propres (Tier 1) s’élèvent à fin juin 2009 à 13,4 milliards d’euros.
www.coface.fr

Dimanche 14 Mars 2010




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