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Modéliser, exécuter : deux points clés pour développer efficacement ses applications métier

Partie 1 : Un marché en effervescence


Dans un contexte économique en perpétuel changement, comment l’entreprise peut-elle acquérir et conserver des avantages compétitifs durables ? L’informatique a-t-elle un rôle à jouer pour accroître l’adaptabilité du métier ? Les réponses à de telles questions ne peuvent être apportées sans une considération plus large du marché des outils de développement. Les environnements de développement d’application vivent une transformation profonde, caractérisée par des tendances fortes :

1. Un contexte métier en mutation permanente
Les DSI et responsables informatiques luttent sans répit pour aligner leur capacité de production aux besoins spécifiques changeants du métier et aux objectifs et motivations des différents groupes d’utilisateurs. Ainsi, les entreprises doivent adapter leur outil informatique aux besoins de mobilité indispensable aujourd’hui. Elles se doivent aussi, pour rester compétitives, d’avoir la possibilité de faire circuler l’information rapidement entre les services, d’une fonction à l’autre, et de pouvoir ajuster leurs processus pour répondre aux changements économiques et réglementaires permanents.

2. Un besoin d’applications personnalisées répondant précisément aux processus de l’entreprise et aux besoins des utilisateurs
Quand les applications métier ne sont pas correctement dimensionnées, quand elles sont dépassées, trop complexes ou tout simplement pas à la hauteur des attentes en matière de fonctionnalités sociales collaboratives ou n’autorisent pas la mobilité, les utilisateurs considèrent qu’ils ne disposent pas des outils qu’ils réclament, ils sont moins productifs et se plaignent du manque de réactivité de l’informatique. Les applications doivent coller aux besoins opérationnels de l’entreprise et s’adapter au profil et au contexte d’utilisation de l’utilisateur. Une entreprise qui n’introduit pas la possibilité d’interagir socialement dans des applications pilotées par les processus est loin de remplir sa mission de support au métier. Le partage d’écran, le chat, la gestion de post-it, les interactions sociales entre les différents acteurs d’un processus ne sont plus des options souhaitables : ils sont devenus obligatoires.

3. Un accès aux applications et à l’information, partout, depuis tous types de terminaux
D’après les prédictions de l’analyste Gartner pour 2011, « En 2014, 90 % des organisations supporteront des applications d’entreprise sur des terminaux personnels » et « en 2013, 80 % des sociétés supporteront leurs applications métier sur tablettes ». L’explosion des smartphones et des tablettes signifie que les collaborateurs attendent suffisamment de souplesse pour se connecter aux applications à tout moment, depuis n’importe où. Pour cela, ils ont besoin d’applications fonctionnant sur une grande variété de systèmes d’exploitation et de terminaux.

4. Des exigences extrêmes de délai de développement rapide
On attend des applications qu’elles comblent les trous laissés par les applications en place « hier ». Tout retard dans la livraison ou tout manquement dans les fonctionnalités attendues signifie qu’à peine livrée, l’application est souvent obsolète ou incapable de s’ajuster au rythme du changement.

5. Et tout cela… avec moins de ressources pour l’informatique
S’ajoutant aux défis posés par l’externalisation de l’informatique, la contraction des budgets et des ressources dans les services informatiques rend compliquée la production d’applications offrant à la fois à l’utilisateur une ergonomie satisfaisante, une exploitation immédiate depuis tout type de terminal et une adaptation au flux de travail du métier. Les applications doivent pouvoir être déployées tout à la fois sur le « cloud » pour réduire les coûts et accélérer les déploiements ou sur site, pour permettre aux entreprises de faire consciemment leur choix et de passer d’un environnement à l’autre facilement pour limiter les risques.

Ignorer ou sous-estimer l’une de ces tendances du marché lors du développement d’applications métier conduit souvent à l’échec du projet ou à des applications ne couvrant pas les besoins, ou déjà obsolètes avant même d’atteindre la phase de mise en production.

Que doit faire la Direction des Systèmes d’Informations pour relever de tels défis ?

Aujourd’hui, les approches traditionnelles pour développer les applications sont clairement devenues insuffisantes et ne comblent plus les attentes des métiers. Il y a besoin d’innover, non seulement dans la méthode de production, mais aussi dans les outils utilisés pour le développement. L’informatique a besoin d’agilité pour répondre aux continuels changements du métier, de productivité pour proposer plus de fonctionnalités avec moins de ressources, d’adaptabilité pour accroître l’efficacité des applications et leur personnalisation, de vitesse pour optimiser la mise en place ainsi que d’outils garantissant à la fois la disponibilité des applications sur terminaux mobiles et sur tous les autres systèmes.

Les méthodologies de développement agiles offrent de la flexibilité et ont le mérite de faciliter la relation entre l’informatique et les utilisateurs finaux. Cependant, la mise en place de l’agilité nécessite une adaptation et une appropriation de chaque organisation. Le cabinet Forrester recommande ainsi de fournir aux équipes informatiques un ensemble d’outils qui permettent l’agilité adaptée. La véritable agilité repose donc sur un environnement de production qui comble le fossé entre l’informatique et le métier, qui optimise toutes les phases du cycle de vie logiciel et qui procure une flexibilité en profondeur et durable.

Dans ses prédictions de 2011, Gartner prévoit qu’« En 2015, les outils et l’automatisation élimineront 25 % des heures de travail associées aux services informatiques », ce qui renforce l’idée que l’automatisation via des outils adaptés est essentielle pour l’informatique dans son combat contre le manque de ressources.

Le monde du développement d’applications et de la gestion de processus connaît donc de profondes mutations. Pour mieux intégrer les enjeux de ce marché, nous allons aborder successivement plusieurs points de vue qui permettront de mieux comprendre ces évolutions.

Jean-Loup Comeliau - Marketing Produit W4

Vendredi 25 Mai 2012




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