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Manuel Diaz dirigeant groupe Reflect


CFO-news : Manuel Diaz bonjour, dites-nous en quoi consiste le Baromètre de l'Attention Marketing ?

Manuel Diaz
Manuel Diaz
Manuel Diaz : Le Baromètre de l'Attention Marketing est une initiative de groupeReflect et TrendyBuzz. Chaque mois, il dresse le classement des 50 premières marques dont parlent les internautes français. Il est le révélateur du niveau d'attention porté par les français auprès de leurs marques. Aux marques, nous disons que l'important est moins dans le volume sonore du message qu'elles adressent à leur consommateur que dans l'écoute que ceux-ci leur prêtent, et surtout dans les réactions que cela suscite.

En quoi est-ce si différent d'autres enquêtes d'opinion ?

Ce Baromètre est une vraie innovation. A contrario des autres enquêtes qui se contentent d'un panel de quelques centaines de personnes, notre Baromètre exploite l'ensemble des messages et réactions publiés par les internautes français, que ce soit sur de grands médias en ligne comme TF1 ou Libération, ainsi que dans ce qu'on appelle les réseaux sociaux, tel Facebook ou Twitter. C'est donc une gigantesque oreille, à l'écoute sur l'expression des français. De tous les français d'ailleurs. Il est loin le temps d'un Internet peuplé de jeunes. L'âge moyen sur les réseaux sociaux est de plus de 33 ans. En outre, le Baromètre s'intéresse autant à ce que publient de grands médias, aux commentaires qu'y publie les gens en réaction, qu'aux blogs, aux forums et aux réseaux sociaux. Il est représentatif de l'attention portée par les gens aux marques.

Ce mois-ci, vous annoncez que les banques ont disparues du classement.

En effet, passé une période où les banques étaient bien présentes dans le retour d'attention des français, elles ont purement et simplement disparues du haut du classement. Nous ne pouvons que constater que, la crise passée, les banques sorties de l'actualité, elles n'intéressent pas les français.

Pourtant, les banques ne sont pas avares en publicité. Où est le problème ?

Oui, les banques dépensent beaucoup d'argent en publicité, mais tout le monde s'accorde à reconnaître qu'il s'agit d'une communication très traditionnelle, qui ne se renouvelle pas. Elles essayent notamment de parler aux plus jeunes, mais avec un discours infantilisant et ringard, bien loin des campagnes inventives et punchy que l'on voit à l'étranger.
Ce que dit le Baromètre, c'est qu'en haut du classement de l'attention, on trouve des marques qui savent se constituer comme sujets de discussions, et surtout des marques qui entrent en conversation avec leurs clients. Le web social, les réseaux sociaux, c'est un espace de dialogue possible entre les marques et leur clients. Le fait est que les banques restent avec une approche très médiatique. D'une certaines façon, elles parlent à leur client, mais ne les écoutent pas.

Vous dressez un constat accablant , que leur conseillez-vous ?

Il me semble que les banques doivent faire leur révolution, descendre de leur tour d'ivoire et entrer en discussion avec leurs clients. Il ne suffit pas de belles publicités montrant des bureaux ouverts, accueillants, avec des conseillers jeunes et chantant. Quiconque pousse une porte d'agence bancaire sait que ce n'est pas la réalité. D'ailleurs, qui va encore dans une agence bancaire ? La relation avec une banque ne doit plus être caricaturale. Si elles veulent vraiment séduire leurs prospects et clients, il faut peut-être déjà commencer par les comprendre, interagir avec eux là où ils sont, en adéquation avec leurs usages.

Manuel Diaz,, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.

© Copyright CFO-news. Propos recueillis par la rédaction de CFO-news


Mardi 6 Avril 2010




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