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Les transactions sur les portefeuilles de créances européennes non performantes pourraient atteindre 100 milliards d’euros en 2015

A l’occasion de la 6ème conférence annuelle sur la restructuration des banques et les portefeuilles de crédits réunissant à Londres près de 600 banquiers et investisseurs, PwC révèle sa dernière étude « Market Survey 2015 ».


Cette étude dévoile deux enseignements clés :
- 5 années supplémentaires de transactions sur les portefeuilles de crédits seront nécessaires aux banques pour céder la totalité des créances non stratégiques et des crédits non performants.
- L’Europe Centrale et de l'Est ainsi que l’Italie sont les marchés émergents pour ce type de transactions.

Le cabinet d’audit et de conseil PwC estime que, six ans après la crise financière, les banques européennes détiennent encore environ 1 900 milliards d’euros d’actifs non stratégiques, soit environ 4% des actifs des banques européennes.

L’étude publiée en amont de la conférence sur le secteur bancaire européen organisée par PwC, qui se tient à Londres le 24 mars 2015, estime qu’au minimum 5 années supplémentaires seront nécessaires au secteur bancaire afin de céder totalement ces actifs non stratégiques. Tandis que les crédits non performants représentent environ la moitié de cette somme, l’autre moitié se compose de crédits bancaires performants « classiques » considérés comme non stratégiques, ou proposés à la vente par les banques car ils ne sont plus en ligne avec leur stratégie commerciale.

91 milliards d’euros de portefeuilles de créances (en valeur faciale) ont été cédés par les banques européennes au cours de l’année 2014, soit une hausse d’environ 40% par rapport à 2013. PwC estime en outre à 100 milliards d’euros la valeur faciale des actifs qui devraient faire l’objet de transactions au cours de l’année 2015.

Hervé Demoy, Associé spécialiste des transactions dans le secteur financier, commente les derniers résultats de l’étude annuelle de PwC sur le sujet qui fait l’objet d’une présentation à plus de 600 banquiers, investisseurs et autres participants (acteurs du secteur bancaire) aujourd’hui à Londres :
« Les banques italiennes portent plus de crédits non performants que tout autre pays européen. Ces encours sont estimés par PwC aux alentours de 185 milliards d’euros, ce qui représente environ 15% du total des crédits non performants en Europe. Par ailleurs, une croissance significative du nombre de transactions est attendue en Italie et dans d’autres pays d’Europe Centrale et de l’Est. Les transactions sur portefeuilles de crédits en Italie ont atteint tout juste 8 milliards d’euros en 2014, et PwC attend un montant de plus de 15 milliards d’euros en 2015. »

PwC a également publié aujourd’hui les résultats de sa dernière étude annuelle réalisée auprès des acheteurs et vendeurs de portefeuilles de crédits. Cette enquête montre que les fonds de Private Equity et les autres classes d’investisseurs détiennent plus de 70 milliards d’euros de liquidités à investir dans des actifs vendus par le secteur bancaire européen.

D’après Hervé Demoy :
« Il subsiste un intérêt considérable des investisseurs pour l’acquisition d’actifs bancaires, du fait de la restructuration en cours et sans précédent du secteur. Il y a une forte concurrence entre les différentes catégories d’investisseurs qui cherchent à acquérir ce type d’actifs. Par conséquent, nous assistons à une hausse des prix sur le marché, ce qui rend la cession de ce type d’actifs d’autant plus attrayante pour les banques. »
« Notre étude montre que les attentes en matière de taux de rendement des investisseurs demeurent largement inchangées par rapport aux dernières années, ce qui nous porte à croire que les investisseurs sont plus optimistes quant aux rendements potentiels de ces actifs. Autrement dit, la valorisation de ces transactions intègre un potentiel de rendement plus important, en particulier sur les marchés les plus liquides et les plus matures que sont le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Irlande. »

« Cette tendance favorise des investisseurs établis sur le marché, ce qui pourrait amener les nouveaux investisseurs à se concentrer sur les marchés émergents pour ce type d’actifs comme par exemple l’Europe Centrale et de l’Est ou l’Italie. »

Pour aller plus loin téléchargez ci-dessous l’étude PwC (PDF 16 pages en anglais)

Les médias du groupe Finyear


Lundi 30 Mars 2015




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