articles liés
-
M&A : Alantra France a conseillé 23 opérations de fusions-acquisitions pour plus de 4 milliards d’euros en 2020
-
Pires Investments plc completes investment in decentralised finance technology platform "YOP"
-
Checkout.com accélère son développement mondial en triplant sa valorisation, désormais à 15 milliards de dollars, avec une nouvelle levée de fonds de 450 millions de dollars en série C
-
Generali et le Groupe APICIL entrent au capital d’IZNES, plateforme paneuropéenne d'achat et de vente d'OPC* utilisant la technologie blockchain.
-
Astorg to invest in Third Bridge alongside founders
Intitulée Prix effectifs du carbone, cette étude montre que les taxes et systèmes d’échange sont préférables à d’autres moyens d’action comme les tarifs d’achat, les subventions et les instruments réglementaires. Elle indique que le coût moyen de réduction d’une tonne d’émission de carbone dans le secteur routier peut être jusqu’à huit fois plus élevé lorsque des instruments autres qu’une taxe sur les carburants sont utilisés.
« Les pays tarifient le carbone de multiples façons, pas toujours les plus efficaces », constate le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría. Les initiatives de taxation et de réglementation des émissions de carbone sont légion, se traduisant par des prix trop élevés ou trop bas, et les résultats obtenus laissent beaucoup à désirer. C’est une situation des plus confuses, de laquelle n’émerge aucun signal clair et qu’il faut corriger. »
L’étude tire les enseignements des politiques en matière de changement climatique appliquées par 15 pays dans certains des secteurs qui figurent parmi les plus gros émetteurs de carbone : production d’électricité, transport routier, pâtes et papier, ciment et consommation d’énergie des ménages. Elle souligne que si les taxes carbone ont un coût évident – ce qui en fait une cible facile pour leurs opposants –, d’autres instruments entraînent des coûts plus élevés pour la société par tonne de CO2 évitée, dans de nombreux cas sensiblement plus élevés.
Le rapport confirme qu’en appliquant des instruments plus « intelligents », fondés sur le marché, les pays pourraient abaisser dans des proportions plus importantes leurs émissions pour un coût moindre.
Dans le secteur de l’électricité, les subventions d’équipement représentent un coût moyen de 176 EUR par tonne d’émissions de CO2 évitées ; ce coût est de 169 EUR dans le cas des tarifs d’achat (contrats à long terme pour les producteurs d'énergie, généralement sur la base du coût de production de l'énergie renouvelable) mais de seulement 10 EUR dans celui des systèmes d’échange de droits d’émission. Pourtant, les subventions d’équipement et les tarifs d’achat sont bien plus répandus en dépit d’être plus coûteux.
À l’occasion d’une conférence donnée en octobre à l’invitation de la London School of Economics, M. Gurría a affirmé que les gouvernements devaient adopter une approche cohérente en matière de tarification du carbone pour pouvoir respecter les engagements internationaux qui prévoient une élimination progressive des émissions liées aux combustibles fossiles et de limiter l’augmentation de la température à 2°C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle. Pour M. Gurría, « il n’y a qu’une voie à suivre : les gouvernements doivent mettre en place la panoplie de mesures optimale pour mettre fin aux émissions provenant des combustibles fossiles dans la seconde moitié du siècle. On ne pourra pas s’en sortir en choisissant quelques mesures faciles. »
Plusieurs notes par pays ont été préparées sur la base de l’étude Prix effectifs du carbone : Allemagne, Australie, Brésil, Danemark, France, Japon.
About the OECD: The OECD is a global economic policy forum. It provides analysis and advice to its 34 member governments and other countries worldwide, promoting better policies for better lives.
www.oecd.org
« Les pays tarifient le carbone de multiples façons, pas toujours les plus efficaces », constate le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría. Les initiatives de taxation et de réglementation des émissions de carbone sont légion, se traduisant par des prix trop élevés ou trop bas, et les résultats obtenus laissent beaucoup à désirer. C’est une situation des plus confuses, de laquelle n’émerge aucun signal clair et qu’il faut corriger. »
L’étude tire les enseignements des politiques en matière de changement climatique appliquées par 15 pays dans certains des secteurs qui figurent parmi les plus gros émetteurs de carbone : production d’électricité, transport routier, pâtes et papier, ciment et consommation d’énergie des ménages. Elle souligne que si les taxes carbone ont un coût évident – ce qui en fait une cible facile pour leurs opposants –, d’autres instruments entraînent des coûts plus élevés pour la société par tonne de CO2 évitée, dans de nombreux cas sensiblement plus élevés.
Le rapport confirme qu’en appliquant des instruments plus « intelligents », fondés sur le marché, les pays pourraient abaisser dans des proportions plus importantes leurs émissions pour un coût moindre.
Dans le secteur de l’électricité, les subventions d’équipement représentent un coût moyen de 176 EUR par tonne d’émissions de CO2 évitées ; ce coût est de 169 EUR dans le cas des tarifs d’achat (contrats à long terme pour les producteurs d'énergie, généralement sur la base du coût de production de l'énergie renouvelable) mais de seulement 10 EUR dans celui des systèmes d’échange de droits d’émission. Pourtant, les subventions d’équipement et les tarifs d’achat sont bien plus répandus en dépit d’être plus coûteux.
À l’occasion d’une conférence donnée en octobre à l’invitation de la London School of Economics, M. Gurría a affirmé que les gouvernements devaient adopter une approche cohérente en matière de tarification du carbone pour pouvoir respecter les engagements internationaux qui prévoient une élimination progressive des émissions liées aux combustibles fossiles et de limiter l’augmentation de la température à 2°C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle. Pour M. Gurría, « il n’y a qu’une voie à suivre : les gouvernements doivent mettre en place la panoplie de mesures optimale pour mettre fin aux émissions provenant des combustibles fossiles dans la seconde moitié du siècle. On ne pourra pas s’en sortir en choisissant quelques mesures faciles. »
Plusieurs notes par pays ont été préparées sur la base de l’étude Prix effectifs du carbone : Allemagne, Australie, Brésil, Danemark, France, Japon.
About the OECD: The OECD is a global economic policy forum. It provides analysis and advice to its 34 member governments and other countries worldwide, promoting better policies for better lives.
www.oecd.org